The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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October 31, 2010

L'Orient le Jour - Wafaa Sleiman at the congress of the Organization of Arab Women in Tunis - October 31, 2010



L'analphabétisme qui touche fortement les femmes dans les pays arabes constitue une menace pour le développement durable de leurs pays, a averti la présidente de l'Organisation des femmes arabes (OFA), mettant l'accent sur l'éducation, lors du 5e congrès de l'OFA, à Tunis, auquel a participé l'épouse du chef de l’État, Wafaa Michel Sleiman.

"L'analphabétisme qui frappe une forte proportion de femmes, notamment dans les campagnes, représente l'un des plus grands défis qui se posent pour nombre de nos sociétés", a déclaré Leila Ben Ali, épouse du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali.
Mme Ben Ali s'adressait au 5e congrès de l'OFA, une instance regroupant les premières dames de 16 États parmi les 22 membres de la Ligue arabe, en présence du secrétaire général de la Ligue Amr Moussa.


Leila Ben Ali a critiqué "l'attitude" de pays arabes où l'instruction et l'emploi des femmes "suscitent encore la controverse".
Pour la première dame du Soudan, Widad Babiker, les femmes arabes sont "encore confrontées à de multiples défis dont en particulier l'analphabétisme, l'abandon scolaire et le taux élevé de mortalité maternelle et infantile".
Le congrès a réuni, jusqu'au 30 octobre, des premières dames du Liban, Égypte, Bahrein, Koweït, Soudan, Palestine et Émirats arabes unis, ainsi que des ministres d'Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Oman, Yémen, Qatar et Jordanie.
La réunion sur le thème "la femme arabe, un partenaire essentiel dans le processus de développement durable" a notamment examiné une stratégie de lutte contre la violence à l'égard des femmes.

L'Orient le Jour - Sfeir "worried" about a possible power grab by Hezbollah - October 31, 2010



Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a estimé, dans une interview à la chaîne qatarie "al-Jazira", que le Tribunal international, chargé d'enquêter sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, devrait "explicitement nommer ceux qui sont suspectés d'avoir un lien avec les assassinats" qui ont eu lieu au Liban dans les dernières années. "Si nous voulons mettre un terme aux assassinats politiques au Liban, il faudrait que le tribunal international publie un acte d'accusation dans lequel ceux qui ont commis le crime seraient précisément nommés", a déclaré Sfeir.

Mgr Sfeir a réaffirmé son soutien à la justice. "Cette justice devrait toucher tout le monde : le criminel doit être sanctionné et l'innocent innocenté". "Si la situation demeure telle qu'elle est maintenant, les assassinats ne s'arretêront pas, ce qui nuira au Liban mais aussi à d'autres pays de la région", a-t-il ajouté.

Commentant l'évolution des relations libano-syriennes, Mgr Sfeir a estimé qu'elles ne sont apparemment toujours pas sur la bonne route "puisqu'un pays tente toujours de puiser, dans l'autre, ses propres intérêts, ce à quoi les Libanais sont opposés." Et Sfeir de poursuivre : "Si la Syrie désire être l'amie du Liban afin de le contrôler comme bon lui semble, alors nous ne voulons pas de cette amitié!"D'un autre côté, le patriarche maronite a qualifié d'"inquiétante" l'éventualité d'une prise de contrôle du pays par le Hezbollah. "Le Liban devrait rester le même : un pays pour toutes ses communautés et si l'une d'elle prend le pouvoir, cela sapera les fondements sur lesquels le Liban a été construit". À la question de savoir s'il croit vraiment à une tentative de prise de contrôle par le parti chiite, le chef de l'Église a répondu par une négation, avant de toutefois ajouter : "Le Hezb use de la force, et la force amène au pouvoir."


Par ailleurs, l'ancien président et chef des Kataëb Amine Gemayel a estimé que les "calculs du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah sont erronnés" surtout dans son actuel plan d'action qui compte entièrement sur les armes que le parti possède. Dans une intervention à la Radio Liban Libre, Gemayel a assuré que "personne au monde ne peut éliminer le Hezbollah", mais qu'un accord autour de ses armes devrait être conclu. "Les derniers développements au Liban s'inscrivent dans un "renversement graduel de l'État et de ses institutions" surtout qu'un "terrorisme intellectuel" commence à être exercé sur la classe politique libanaise.

L'Orient le Jour - Towards a Syrian-Saudi-Iran, guarantor of Lebanon's stability? - October 31, 2010



Le discours guerrier du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui a appelé au boycott du Tribunal international chargé de l'assassinat de l'ancien Premier ministre, Rafic Hariri, et des victimes des attentats qui ont suivi, a fait monter la pression de plusieurs crans dans le pays et replongé la population dans les affres d'une inquiétude insidieuse quant à une dégradation de la situation sécuritaire.
Les condamnations vigoureuses, tant locales qu'internationales, notamment de l'ONU et de la part des Occidententaux qui ont manifesté leur "profonde inquiétude" qualifiant la situation au Liban et dans la région "d'hyper dangeureuse", a également conforté la peur des Libanais d'un dérapage sécuritaire probable, surtout après l'incident de la banlieue sud où des éléments aguerris du Hezb, certains déguisés en femmes, s'en sont pris à des enquêteurs du TSL, les agressant physiquement et les obligeant à quitter les lieux manu militari.
Beaucoup d'observateurs ont vu dans ces évènements la fin de l'ombrelle sécuritaire "SS" syro-saoudienne qui est supposée être la garantie de la stabilité au Liban depuis le sommet tripartite Abdallah d'Arabie-Assad-Sleiman, qui a eu lieu au Liban le 30 juillet dernier, du fait des coups de boutoir de l'Iran et du Hezb qui font monter les enchères en fonction d'un agenda qui est apparemment différent de l'axe syro-saoudien. Ces observateurs ajoutent que la Syrie est agacée par le rôle grandissant de l'Iran au Liban au détriment de Damas qui a toujours été et qui se veut toujours le premier acteur arabe sur la scène locale. La Syrie, ajoutent ces observateurs, voudrait reprendre la main, surtout que les Occidentaux et notamment les États-Unis, après avoir tenté d'avoir son aide pour conseiller la modération à ses alliés au Liban, la tiennent désormais pour responsable de toute "atteinte à la stabilité libanaise".
Cependant, malgré le coup d'accélérateur de Nasrallah et les dangers que suppose la radicalisation de son attitude, on note un autre coup d'accélérateur dans les efforts saoudiens pour contrer ces dangers en redéfinissant le rôle de l'ombrelle syro-saoudienne dans une tentative d'arriver à un compromis avec l'Iran et de le convaincre d'intégrer l'ombrelle sécuritaire syro-saoudienne en devenant la troisième composante de cet axe. Quel en sera le prix, nul ne le sait encore d'autant plus que des sources proches de la majorité doutent de la possibilité de mettre sur pied un tel tryptique, l'Iran, avancent-ils, refusant de mettre en danger ses acquis au Liban, qui sont menacés par la possible accusation qui plane au-dessus du parti de dieu qui pourrait figurer dans l'acte d'accusation du TSL comme un des complices de l'assassinat de Rafic Hariri et ses compagnons d'infortune.
Quoi qu'il en soit, les Saoudiens, avec l'aval de la Syrie et de l'Égypte, ont déjà entamé leurs démarches conciliatrices. C'est ainsi que l'ambassadeur d'Arabie saoudite, Ali Aouad Osseïri, entreprend déjà des contacts tous azimuts avec les parties libanaises pour sonder leurs intentions quant aux efforts de son pays en direction de l'Iran pour l'amener à intégrer l'axe syro-saoudien garant de la stabilité au Liban.
Le clou de ces efforts pourrait se concrétiser mardi prochain par un "sommet" tripartite à Beyrouth des ambassadeurs saoudien, Ali Aouad Osseïri, syrien, Ali Abdel Karim Ali, et iranien, Ghadanfar Rakan Abadi. Les trois diplomates, après avoir certainement reçu des instructions de leurs gouvernements respectifs, pourraient à l'issue de cette rencontre, annoncer un accord susceptible de désamorcer, ponctuellement du moins, l'escalade et permettre ainsi aux responsables libanais de discuter du dosssier du TSL et de ses derniers développements à la prochaine table de dialogue prévue pour le 4 novembre à Baabda et éloigner cette coupe amère du Conseil des ministres mis "en vacances" pour ne pas envenimer une situation déjà très tendue. 

Now Lebanon - Fneish: Why does STL need students’ names? - October 31, 2010










International investigators have obtained all the names of university students in Lebanon, all files related to social security, all electricity bill-payers as well as telecommunications records, the National News Agency (NNA) quoted State Minister Mohammad Fneish as saying on Sunday.
“No one is telling us what relation this information has to the investigation,” Fneish said at a celebration of official exams, saying that rather than explaining themselves, the investigators provoked the people of Dahiyeh.
“If you want to provoke people, you bear the reaction.”
Two STL investigators were attacked by a group of around 30 women at a Dahiyeh clinic on Wednesday.
Hezbollah Secretary General Sayyed Hassan Nasrallah on Thursday called on all Lebanese to boycott the STL and end all cooperation with its investigators.


Now Lebanon - Lebanon will remain committed to STL, Zahra says - October 31, 2010









Intimidation does not scare the Lebanese Forces, and Lebanon will continue to respect the international legitimacy that the Special Tribunal for Lebanon (STL) is based, LF bloc MP Antoine Zahra said on Sunday.
A parliamentary majority of 71 MPs signed the petition for the STL that went to the UN, The National News Agency (NNA) quoted the MP as saying.
Tension is high in Lebanon after unconfirmed reports that the STL will soon issue its indictment for the 2005 assassination of former Prime Minister Rafik Hariri. There are fears that should the court indict Hezbollah members, it could lead to clashes similar to those of the 2008 May Events.
Hezbollah Secretary General Sayyed Hassan Nasrallah on Thursday called on all Lebanese to boycott the STL and end all cooperation with its investigators.

Now lebanon - Qassem calls on Hariri to solve STL crisis - October 31, 2010









Prime Minister Saad Hariri must find a “fundamental solution” to the crisis over the Special Tribunal for Lebanon (STL) to prevent strife, Hezbollah Deputy Secretary General Sheikh Naim Qassem said in an interview published on Sunday.
Hezbollah “stands against the STL because of its absolute confidence that [the party] is not responsible for the [2005] assassination of [former] Prime Minister Rafik Hariri,” Qassem told Qatari newspaper Al-Watan.
The STL has gone beyond the search for the truth and is now about a politicized settling of accounts, he added.
Tension is high in Lebanon after unconfirmed reports that the STL will soon issue its indictment for Rafik Hariri murder. There are fears that should the court indict Hezbollah members, it could lead to clashes similar to those of the 2008 May Events.
Hezbollah Secretary General Sayyed Hassan Nasrallah on Thursday called on all Lebanese to boycott the STL and end all cooperation with its investigators.

Now Lebanon - Jouzou: 2008 May events harmed people’s dignities - October 31, 2010








Mufti of Mount Lebanon Mohammad Ali Jouzou said Sunday that the 2008 May events were an attack on people’s dignities, the National News Agency (NNA) reported.
We might agree with Hezbollah that dignity must be maintained and that the Special Tribunal for Lebanon’s (STL) investigators should not be allowed to enter a gynecology clinic, Jouzou said. However, he added that it is an assault on the country when gunmen led by the Party of God took over half of Beirut in May.
On Wednesday, an STL team was attacked by a group of around 30 women at a gynecology clinic in Hezbollah-controlled Dahiyeh suburb of Beirut.
The investigators had scheduled a meeting with Dr. Iman Charara – who runs the clinic.
Hezbollah Secretary General Sayyed Hassan Nasrallah said Thursday “we have reached a very dangerous point where we can no longer remain silent… Our honor has been breached.” He also called on all Lebanese to boycott the UN probe into the 2005 assassination of former Prime Minister Rafik Hariri and to end all cooperation with its investigators.

Now lebanon - Fayyad: Most Lebanese do not trust STL - October 31, 2010









Hezbollah MP Ali Fayyad said Sunday most Lebanese do not trust the Special Tribunal for Lebanon (STL) probing the 2005 assassination of former Prime Minister Rafik Hariri, the National News Agency (NNA) reported.
An international will is imposing the tribunal on the Lebanese, he said, adding the international pressure contradicts Lebanon’s democracy.
“That is why the UN probe must be reconsidered.”
Tension is high in Lebanon after unconfirmed reports that the STL will soon issue its indictment for the killing of Rafik Hariri. There are fears that should the court indict Hezbollah members, it could lead to clashes similar to those of the 2008 May Events – when gunmen led by Hezbollah took over half of Beirut.
On Thursday , Hezbollah Secretary General Sayyed Hassan Nasrallah called on all Lebanese to boycott the tribunal and to end all cooperation with its investigators.

Now Lebanon - Abboud fears STL will meddle with evidence - October 31, 2010









Tourism Minister Fadi Abboud – a Free Patriotic Movement member – said Sunday that he fears some evidence pertaining to the 2005 assassination of former Prime Minister Rafik Hariri will be meddled with by the Special Tribunal for Lebanon (STL).
The Change and Reform bloc minister told NBN television that the issue of “false witnesses” is no longer the most important matter after Hezbollah Secretary General Sayyed Hassan Nasrallah’s Thursday statements.
The Hezbollah chief called on all Lebanese to boycott the UN probe and to end all cooperation with its investigators.
March 8 politicians have called for the cabinet to task the Justice Council with investigating the issue of witnesses who gave false testimonies in the international investigation into the killing of Rafik Hariri. Some March 14 figures have said that the issue does not fall within the council’s jurisdiction and that false testimonies cannot be investigated until the tribunal issues its indictment.

Now Lebanon - Pharaon says decisions against STL unacceptable - October 31, 2010









Minister of State Michel Pharaon said Sunday it is unacceptable for a party, which, he added, is part of a national-unity government, to take a decision against the Special Tribunal for Lebanon (STL).
He told LBCI television that the UN probe into former Prime Minister Rafik Hariri’s 2005 assassination was agreed on in the 2009 Ministerial Statement, Doha Agreement and national-dialogue sessions.
Hezbollah Secretary General Sayyed Hassan Nasrallah’s Thursday speech was very dangerous, said the state minister. He added that Nasrallah’s statements must be justified by his allies and ministers in the cabinet.
The Hezbollah chief called on all Lebanese to boycott the STL and to end all cooperation with its investigators.
-NOW Lebanon

Iloubnan - Lebanon witnessed the launch of the first of its kind cedar book “Cedar of Lebanon, pledge of eternity” - October 31, 2010


Lebanon witnessed today the launch of “Cedar of Lebanon, pledge of eternity”, a first of its kind documentary book on the immortal Lebanese Cedar. The signing ceremony was held in Phoenicia Hotel under the auspices and presence of H.E. Minister of Interior and municipalities Ziyad Baroud. It was attended by the country’s VIPs, members of the press as well as the authors - Pascale Choueiri Saad, Lara Hanna Debs and Clement Tannouri- who unveiled the book’s first edition.
“The funds raised through the book will be donated to the reforestation of two public parks in Beirut- Sioufi and Sanayeh”, said Pascale Choueiri Saad, co-owner of Green Cedar Lebanon and co-author of the book. “We believe there is a strong need to create awareness around the enormous damages and environmental tragedies that our beloved country is encountering”, she added.

Showing in its own way the majestic culture, history and ecology of the Cedar of Lebanon, the book complements national efforts to enhance public awareness on the importance of preserving the Lebanese forests in order to avoid enormous damages and environmental tragedies. The authors define their book as a pledge to keep Lebanon green by building a civic responsibility, especially towards the environment.

Lebanese Minister of Interior Ziyad Baroud praised this initiative by raising his voice to stop damaging what is left of the green Lebanon: “Our primary goal is to reduce illegal deforestation in Lebanon. We share Green Cedar’s commitment to protecting the natural environment, and we applaud all the involved parties for making Beirut a greener city”.

“Cedar of Lebanon, pledge of eternity” book is the second initiative of Green Cedar Lebanon. All the funds of their first book “Green Lebanon, the book” were donated to “Akhdar Dayem” association. This year, all the profits of the sold books will be offered to the UNDP for the reforestation of two parks in Lebanon, Sioufi and Sanayeh in collaboration with the Municipality of Beirut.

“We announce hereby the launch of the environmental revolution and are delighted to have UNDP through its environment and energy program join our troops”, said Philippe de Bustros President of the Environmental and Public Gardens Committee, member of the Municipality of Beirut council. “Beirut is ours… Let us raise our voice, let's put an end to this recklessness. Simple words will be turned into laws, laws into work, and work into a spark of hope that will change the reality of our city”, he added.

Iloubnan - Gemayel says Nasrallah made miscalculations - October 31, 2010


 
 
Kataeb party leader Amine Gemayel stated on Saturday that Special Tribunal for Lebanon indictment act - though it wouldn’t be implemented - would have a very important value and unveil many facts. He urged President Michel Sleiman to defend the STL and commit to justice and constitutional oath.
In an interview with Free Lebanon radio station, Gemayel stated that Hezbollah secretary general Hassan Nasrallah was mistaken either with his calculations or with his policy which mainly relied on the weapons his party had. Although he said that “No one in the world” could eliminate Hezbollah, Gemayel, however, stressed the need for understanding over the issue of weapons.

“If the weapons were the objective and cause of Hezbollah, there would be no way to debate the war issue”, he insisted.

Moreover, Gemayel pointed out that Lebanon was currently witnessing a Coup against the political system. He said there was an ideological and political terrorism targeting the Lebanese political officials. He then warned against any deviation from the Lebanese political system.

Iloubnan - As-Sharq al-Awsat : Future official says justice not to compromise - October 31, 2010


BEIRUT - Future Movement official stated that any war targeting the Special Tribunal for Lebanon would be lost and its perpetrators would be defeated one more time, as-Sharq al-Awsat daily reported on Sunday.

The source told the paper that despite all obstacles that March 14 Coalition, Future Movement and Prime Minister Saad Hariri were facing, “We will never renounce supporting the tribunal, establishing justice and identifying the masterminds of the assassination of Prime Minister Rafic Hariri and all the martyrs of the Cedar Revolution”.

The source ensured that, “Justice will never be a subject of bargain or compromise as sought by some people because the blood of our martyrs is not a sale product”. “We won’t accept neither extortion, though intimation and menace, nor an imposed choice to make between power and the tribunal or between stability and justice, because we want them all at once”, the source concluded.

Naharnet - U.S. Accuses Hizbullah of 'Intimidation', Demands U.N. Security Council to Convene over STL - October 30, 2010


The United States on Friday vowed support for the Special Tribunal for Lebanon, accusing Hizbullah of "intimidation" in urging a boycott.
Hizbullah leader Sayyed Hassan Nasrallah on Thursday warned all Lebanese not to help investigators probing the 2005 killing of ex-PM Rafik Hariri, saying that such cooperation "contributes to the assault on the Resistance."

"Nasrallah's remarks are an indication of how Hizbullah does not have the interest of all the Lebanese people in mind," U.S. State Department spokesman Philip Crowley told reporters.

"It has a narrow agenda and we will do everything that we can to help the Lebanese government and Lebanese people resist this obvious intimidation," he said.

Crowley called the Special Tribunal for Lebanon "vitally important" for the country's future, but rejected accusations that the United States wanted to affect its findings.

"We are committed to support the work of the tribunal and will do everything that we can, not to influence it, just to give it the opportunity to continue its work," Crowley said.

His remarks come a day after the U.S. ambassador to the United Nations, Susan Rice, accused Hizbullah's main supporters Syria and Iran of fuelling tensions in Lebanon through illicit arms supplies.

Crowley said the United States was "concerned by the increase of tension" in Lebanon and accused unnamed other forces of "trying to undermine the Lebanese government and Lebanese sovereignty."

Meanwhile, the daily An Nahar reported on Saturday that Washington had demanded that the U.N. Security Council hold an urgent meeting in order to tackle developments related to the tribunal.

STL Prosecutor Daniel Bellemare is expected to head to the U.N. next week in order to discuss the tribunal's administrative matters and its funding given the growing demand in Lebanon for the funding to stop.(naharnet-AFP) 

Naharnet - Ban Phones Hariri, Discusses Dahiyeh Incident - October 31, 2010

U.N. chief Ban Ki-moon discussed with Prime Minister Saad Hariri the incident in Dahiyeh in which U.N. investigators were attacked by a group of women.
    A statement from Hariri's office said the premier received Saturday evening a phone call from Ban that focused on the circumstances of the incident which took place at a gynecologist clinic in Beirut's southern suburbs on Wednesday. It said both leaders stressed "Lebanon's commitment to respect the international legality in order to serve the proper conduct of the investigation and the imperatives of justice relating to the Special Tribunal investigating the assassination" of former PM Rafik Hariri.

Naharnet - Suleiman Seeks Consensus on Solving False Witnesses - October 31, 2010


President Michel Suleiman was reportedly seeking consensus on solving the false witnesses' issue.

    An-Nahar newspaper on Sunday said that while Suleiman does not want to evade the issue, this does not mean that discussing the matter in Cabinet will lead to consensus. It quoted well-informed sources as saying that when Cabinet failed to reach an agreement on the issue during last week's Cabinet meeting, Suleiman intervened, pointing out that in line with the Constitution "we should seek consensus. A vote would be the last resort. So nothing prevents us from looking for solutions." The source said Speaker Nabih Berri returned from Paris with several ideas he discussed with Suleiman and Prime Minister Saad Hariri. The sources confirmed that Suleiman could help find a solution which can satisfy both Berri and Hariri, but added that the President "will not violate the law by referring the false witnesses' issue to the Judicial Council."
 

Naharnet - Obama Phones Saudi King, Stresses Full Support for Hariri, Tribunal - October 31, 2010


U.S. President Barack Obama discussed the Special Tribunal for Lebanon with Saudi King Abdullah, The White House said.

    It said Obama telephoned Abdullah to stress the "importance of giving full support to Lebanese Prime Minister Saad Hariri and the International Tribunal."
 

Naharnet - Saudi King's Son Meets Assad to Defuse Lebanon Tension over Nasrallah's Boycott Call - October 31, 2010


Saudi King Abdullah's son, Prince Abdel Aziz bin Abdullah, will meet Syrian President Bashar Assad in Damascus "in the coming hours" in a bid to defuse Lebanon tension over a call by Hizbullah chief Sayyed Hassan Nasrallah to boycott the International Tribunal, Elaf website said.

    It said the Saudi Prince will convey a message to Assad from King Abdullah. The website said Prince Abdel Aziz and Assad will discuss "a mechanism to ease the political tension" triggered by Nasrallah's boycott call. It did not say whether the Saudi Prince will make a similar trip to Lebanon.

Naharnet - Qassem: Hizbullah Won't Quit Government over False Witnesses' Issue - November 31, 2010


Hizbullah deputy chief sheikh Naim Qassem said Hizbullah will not quit the national unity government over the false witnesses' issue.
"Hizbullah wants to know the real criminal whom the 'false witnesses' wanted to cover up for," Qassem said in remarks published Sunday by the Qatari newspaper al-Watan.

He said Hizbullah is against the Special Tribunal for Lebanon because the Shiite group is confident of its innocence.

"Hizbullah is against the International Tribunal because it is absolutely confident that it is not responsible for the assassination of former Prime Minister Rafik Hariri," Qassem said.

Describing the STL as "politicized," Qassem said the Court has "gone beyond its target of finding the truth."

He accused the STL of seeking to "settle scores" instead.

Qassem said Hizbullah members will not hand themselves over to the Tribunal.

He called on Prime Minister Saad Hariri to find a clear-cut solution to the STL crisis and exert efforts to avoid strife.

October 30, 2010

L'Orient le Jour - Fayez Karam again hospitalized at Hotel-Dieu of France - October 30, 2010

Le général à la retraite Fayez Karam, qui fait l'objet d'une enquête pour collaboration avec Israël, a été admis hier matin à l'Hôtel-Dieu pour des tests routiniers au cœur et un cathétérisme. Une source médicale a cependant indiqué à l'agence al-Markaziya que le général Karam a été transporté à l'hôpital après avoir ressenti des douleurs très fortes à la poitrine, ajoutant qu'il devrait y rester 48 heures.

L'Orient le Jour - Women's associations call for a sit-in against the cost of living - October 30, 2010

Plusieurs associations féminines ont participé hier à une réunion qui s'est tenue au palais de l'Unesco, en présence de la ministre Mona Afeiche, pour discuter de deux problèmes essentiels : la cherté de vie et les tensions confessionnelles. Elles ont appelé à un sit-in pacifique le vendredi 5 novembre, à midi, devant le Parlement, « pour faire entendre la voix de la femme libanaise ». Mme Afeiche a suggéré l'élaboration « d'un plan d'urgence pour sauver le pays de la pauvreté et de la précarité sécuritaire ». 

L'Orient le Jour - News Flash - October 30, 2010

Environnement
La polémique sur la route de Bentaël résulte des tensions politiques


Commentant la polémique autour de la route ouverte à proximité de la réserve de Bentaël, à Jbeil, l'écologiste Mazen Abboud a estimé qu'elle reflétait « une profonde crise politique et confessionnelle à Jbeil, qui a revêtu un caractère écologique ». Il a dénoncé les « tiraillements » entre les ministères des Travaux et de l'Environnement autour de cette affaire, et considéré que « ce climat va avoir une incidence négative dorénavant sur les affaires écologiques, preuve en est le fait que, malgré la polémique, le ministère des Travaux ait terminé la route en un mois à peine ». Sur un plan légal, M. Abboud a reconnu que la construction de la route transgresse la loi des réserves, puisqu'à un point donné, elle passe à cent mètres à peine de Bentaël. 

Cri d'alarme du moukhtar de Aïn Dara sur les carrières


Antoine Badr, moukhtar de Aïn Dara (Chouf), a appelé hier les autorités comme les journalistes à venir témoigner « de la dégradation écologique générale que connaît le village du fait de l'activité ininterrompue des carrières ». Il a également adressé une lettre aux ministres de l'Environnement et de l'Intérieur, Mohammad Rahhal et Ziyad Baroud, pour les implorer d'« intervenir en vue d'arrêter les activités de destruction permanente de ce village et de ses habitants, avant qu'il ne soit trop tard ». 

L'Orient le Jour - Sayegh : Half of elderly persons do not benefit from a social security - October 30, 2010



Le ministre des Affaires sociales Sélim Sayegh a espéré voir se concrétiser en 2011 les résultats de son programme de lutte contre la pauvreté. « Un des programmes les plus ambitieux mis en place par le Liban », a-t-il indiqué. Il a affirmé que plus de 50 % des personnes âgées du pays n'ont aucune couverture de soins et que 32 % des personnes âgées souffrent de pauvreté. M. Sayegh a aussi insisté sur la nécessité de sanctionner les responsables de toute forme d'abus contre l'enfance. Il n'a pas manqué de mentionner les violences scolaires, commises par les enseignants contre les élèves, ou par les élèves entre eux.

Le ministre a par ailleurs reçu le représentant de l'Unicef au Liban, Ray Torrès, avec lequel il a évoqué les modalités de coopération entre son ministère et l'organisation. La rencontre a porté sur la protection de l'enfance contre la violence, par la mise en place d'une hotline, ainsi que sur le projet des villes amies des enfants.



Sélim Sayegh a également reçu hier, au siège du ministère des Affaires sociales, la représentante régionale de Save the Children-Sweden, Sana Johnson, accompagnée de Linda Carlson, directrice générale du programme de protection de l'enfance. Les deux représentantes de l'organisation ont insisté sur la nécessité de mettre en place une politique efficace de protection de l'enfance au Moyen-Orient. Elles ont mis l'accent sur le rôle phare du Liban à ce niveau.
M. Sayegh a enfin participé, hier, à un dîner placé sous son patronage, donné par la Maison de l'artisan libanais, à l'occasion de la passation des pouvoirs au sein de l'institution, entre l'ancien directeur, Nehmetallah Frem, et la nouvelle directrice, Nicole Gemayel Mecattaf. 

L'Orient le Jour - Gemayel reminds Hezbollah that the country is holds a democratic parliamentary regime - October 30, 2010

Le leader des Kataëb, le président Amine Gemayel, a vivement critiqué la dernière déclaration du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dénonçant le fait que le Hezbollah se considère « au-dessus de toutes les institutions, qu'elles soient officielles ou non officielles, de même qu'il prétend pouvoir imposer son diktat à toutes les décisions et prises de position nationales ». 
Dans une interview express à l'agence locale d'information Akhbar el-Yom, le président Gemayel a déclaré que « quelles que soient les considérations que pourrait avoir le Hezbollah, nous vivons à l'ombre d'un régime parlementaire démocratique, et de ce fait toutes les décisions nationales sont prises conformément aux normes de ce régime ». Le leader des Kataëb a ajouté dans ce cadre que la déclaration de Nasrallah était adressée au président de la République Michel Sleiman, au Premier ministre Saad Hariri et au pouvoir exécutif « qui doivent par conséquent répondre aux propos tenus hier » (jeudi). 

Après avoir souligné la nécessité de rester attaché au système démocratique « qui a été convenu depuis la période antérieure à l'indépendance », le président Gemayel s'est élevé contre ceux qui, au sein du 8 Mars, invitent M. Hariri à « faire preuve de courage et à prendre une position audacieuse ». « C'est plutôt la partie adverse qui doit faire preuve de courage et de sincérité pour tout ce qui a trait à la chose publique, notamment en ce qui concerne la justice et le renforcement de la magistrature qui est à la base de l'édification de l'État, a ajouté le président Gemayel. Le chef du gouvernement a fait preuve d'un tel courage et c'est aux autres (au sein du 8 Mars) de suivre son exemple. »
En conclusion, le leader des Kataëb a appelé toutes les factions locales à respecter « les usages démocratiques ainsi que les lois, les résolutions et les conventions internationales ». 

Samy Gemayel 
De son côté, le député Samy Gemayel, coordinateur du comité central du parti Kataëb, a publié un communiqué dans lequel il souligne qu'il n'a pas été surpris par la déclaration de Hassan Nasrallah qui s'inscrit, a-t-il souligné, « dans le cadre d'un plan d'escalade qui a commencé avec l'interrogatoire de certains membres du parti (le Hezbollah), mené par les enquêteurs internationaux, et qui a débouché aujourd'hui sur un appel à la fronde et à l'insubordination face aux décisions de l'État libanais qui s'est engagé, conformément à la déclaration ministérielle, à coopérer avec le tribunal international ».
« L'appel de Nasrallah constitue un premier pas sur la voie de l'insubordination et du rejet de l'autorité de l'État libanais, ce qui nécessite une riposte claire et franche portant sur le respect des décisions prises par l'État, a déclaré Samy Gemayel. Nous demandons, par voie de conséquence, au président de la République Michel Sleiman et au Premier ministre Saad Hariri, en sa qualité de chef du gouvernement et non de fils du président martyr Rafic Hariri, ainsi qu'aux services de sécurité et judiciaires, d'assumer leurs responsabilités et de rejeter de façon ferme toute rébellion remettant en question les décisions de la légalité libanaise afin que le Liban ne se transforme pas en une jungle au sein de laquelle nul ne saurait protéger les Libanais. » 
Et Samy Gemayel de conclure : « Ce à quoi nous assistons aujourd'hui constitue un maillon du feuilleton d'intimidation et de terreur auquel le Hezbollah a constamment recours afin de soumettre les Libanais, à l'instar de ce qui s'est produit le 7 mai. » (2008) 

L'Orient le Jour - The Rotary launches its initiative "together for Lebanon" - October 30, 2010



Les rotariens du Liban ont pris l'initiative, il y a presque un an, d'organiser une rencontre rassemblant au Liban des membres de l'organisation venant du monde entier. L'initiative, qui s'intitulait « ensemble pour le Liban », était un succès. 

Durant cinq jours, 230 rotariens du monde entier se sont retrouvés au Liban. Au programme, un dîner de gala certes, des réunions avec des rotariens libanais et une tournée du pays. Ainsi, le groupe s'est rendu au Liban-Sud, au Liban-Nord et dans la Békaa. Il a aussi visité la grotte de Jeita et le Musée national. Cette visite devrait encourager les rotariens, étrangers ou d'origine libanaise, à financer certains projets dans le pays.
Nicolas Choueiri, président du comité organisateur de l'initiative « ensemble pour le Liban », a souligné dans un entretien avec L'Orient-Le Jour que l'association « a notamment pour but de créer des liens entre rotariens du Liban et ceux de la diaspora, ainsi qu'avec les rotariens amis du Liban, qui ont toujours exprimé leur soutien à notre pays ». Il a aussi noté que « c'est la première fois qu'une telle initiative a lieu au Liban ». Il a notamment indiqué que « l'événement se prépare depuis un an. Il a fallu créer le concept, préparer un logo, envoyer les invitations... Dans ce cadre, le comité est entré en contact avec toutes les revues rotariennes du monde et avec les gouverneurs des districts. Un site web a été aussi mis en place ». Il a souhaité que « cet événement, qui a duré cinq jours au Liban, puisse renforcer les liens entre les rotariens locaux et du monde afin qu'ils parviennent à développer divers projets ensemble », notant que le comité œuvrera pour que ce genre d'événement se tienne chaque année. En tout, 225 rotariens venus de 15 pays ont participé à l'initiative « ensemble pour le Liban ».


Wehbé Azar, ancien président du club Rotary de Beyrouth métropolitaine, a indiqué dans un entretien avec L'Orient-Le Jour que « le Rotary est composé de 32 000 clubs dans le monde, regroupant un million deux cent mille adhérents. Le Liban compte 600 membres divisés en 24 clubs. Fondé en 1905 dans l'Illinois par Paul Harris, le Rotary a vu le jour au Liban en 1935. Il a eu de prestigieux présidents, notamment Khatchik Babikian, Francis Kettaneh, Wahib Ninni et Ignace Mouawad ».
Concernant l'événement organisé à Beyrouth, il a souligné qu'il « a pour but de permettre aux rotariens d'origine libanaise de renouer avec leur pays et aux rotariens étrangers d'effectuer des contacts avec les Libanais, et ce dans le but notamment de mettre en place et de financer des projets humanitaires et de développement durable dans tout le pays ».
Il a affirmé que les rotariens qui étaient présents à la réunion de Beyrouth viennent des quatre coins du monde, notamment des États-Unis, de France, de Suisse, de Belgique, d'Italie, d'Allemagne, des Pays-Bas, des Émirats arabes unis, d'Égypte, de Turquie, du Venezuela, du Maroc, du Brésil, de Grèce et de divers pays d'Afrique, dont la Côte d'Ivoire.
Le Liban fait partie du district 2 450 qui regroupe dix autres pays : la Jordanie, les Émirats arabes unis, Chypre, l'Arménie, la Géorgie, le Soudan, Bahreïn, l'Égypte et la Palestine. Les membres de ces pays se rencontrent une fois par an lors d'une conférence. En février 2011, le Rotary tiendra une réunion sur la paix. Elle aura lieu à Charm el-Cheikh.



Des projets humanitaires et de développement
Assem Abdelrazzak est le gouverneur du district 2 450. Il était à Beyrouth pour l'occasion. Il a affirmé à L'Orient-Le Jour qu'un « tel rassemblement constitue une occasion pour faire connaître aux rotariens de l'extérieur les besoins du Rotary au Liban. C'est une façon de resserrer les liens, de rapprocher les pays et les continents et de renforcer la communication. Lors de ce genre de réunions, on peut trouver des financements pour des projets humanitaires relatifs notamment à l'éducation et à la santé ».
Il a souligné qu'en « Égypte, par exemple, le Rotary s'occupe de projets relatifs à la santé et à l'alphabétisation. En Arménie, l'organisation s'occupe de petits projets concernant les personnes âgées et les enfants dans le besoin ». Concernant le financement des projets, il a mis l'accent sur les fonds accordés dans les pays du monde entier par la Fondation Rotary. Au Liban, les projets financés par le Rotary s'élèvent à quelque 50 000 dollars chacun.
Jamil Mouawad, président du Rotary Club de Zghorta-Zawiyé, a indiqué que « les réunions de l'organisation ont notamment pour but de renforcer les liens entre les rotariens alors que les projets de développement exécutés misent sur l'amélioration du niveau de vie des populations. Ils ont un caractère humanitaire. Au Liban, le Rotary aide notamment sur le plan de l'éducation, fournissant des bourses aux étudiants. Certains poursuivent leurs études à l'étranger et optent pour des diplômes relatifs à la paix et à la résolution des conflits, thèmes encouragés dans le monde entier par le Rotary », a-t-il ajouté. M. Mouawad a souligné également qu'au « Liban, le Rotary participe aussi à la mise en place de programmes relatifs à la filtration de l'eau dans les écoles ».
Reinard Fricke est ancien gouverneur du district d'Allemagne. Il a affirmé à L'Orient-Le Jour que « la réunion tenue au Liban revêt beaucoup d'importance, car le pays est sorti de la guerre et que cette visite constitue une occasion pour voir ce que les Libanais ont accompli depuis ». « Je suis Allemand, et je sais comme il est difficile de reconstruire un pays et d'œuvrer à la réunification de ses habitants », a-t-il dit. « Nos deux peuples se ressemblent. Ils ont vécu des moments difficiles, mais ils n'ont pas arrêté pour autant d'aimer la vie », a-t-il ajouté.
Gianni Jandolo, rotarien d'Italie, a mis l'accent sur l'importance de « la réunion tenue au Liban, car le pays se trouve au cœur de la Méditerranée et partage avec l'Italie des valeurs communes. Le Liban est également un exemple de coexistence ». Il a aussi souligné qu'actuellement « les Rotary Clubs italiens et libanais se préparent à lancer une initiative commune, qui devrait englober plus tard tous les pays du bassin méditerranéen ».
Kamal Chehayeb, originaire de Aley, vit depuis 1967 aux États-Unis. Rotarien depuis vingt ans, il est venu de Detroit pour prendre part à l'événement. Il a mis l'accent sur les projets financés par l'organisation, notamment pour aider les jeunes et pour le développement dans le monde. Il a souligné que « le Rotary Club de Michigan - Detroit avait remis 400 000 dollars au Liban. Grâce à cette coopération, un projet a été mis en place à Aley ».
Le séjour des rotariens venus des quatre coins de la planète a été entamé par une séance inaugurale tenue à l'hôtel Habtoor. Lors de cette séance, Nicolas Choueiri, président du comité organisateur, Ronald Farra, deux fois représentant du gouverneur du district, et Farid Gibran, ancien gouverneur du district, avaient pris la parole.

L'Orient le Jour - ALEF would like to create a network to fight against torture in Lebanon - October 30, 2010

L'Association libanaise pour l'éducation et la formation (Alef) entend mettre en place un réseau de journalistes, d'avocats et d'ONG pour lutter contre la torture au Liban.

La torture existe au Liban. Sous différentes formes. Elle existe aussi bien dans les gendarmeries, lors d'interrogatoires, que dans les centres de détention, prisons et centres de rétention du pays pour forcer un détenu à passer aux aveux, pour exercer sur lui une pression, pour le sanctionner ou même pour l'humilier. Elle a d'ailleurs été dénoncée à plusieurs reprises par des organisations de défense des droits de l'homme, comme Amnesty International ou Human Rights Watch (HRW). L'Orient-Le Jour aussi n'a pas manqué de dénoncer, à maintes reprises, abus et violences pratiqués au Liban par des gens de pouvoir contre les détenus ou certaines tranches de la population, souvent victimes de discrimination, notamment les homosexuels, les toxicomanes, les employées de maison ou les étrangers en situation irrégulière. Ces abus et violences, physiques ou moraux, prennent alors l'appellation de torture, en fonction de la définition de la Convention internationale contre la torture. 



Torturé par un officier en civil 
Le 26 février 2010, dans nos colonnes, Nour, un détenu irakien de 20 ans, ayant le statut de réfugié, racontait la torture pratiquée contre lui par un officier du centre de rétention de la Sûreté générale à Adliyé. L'officier, en habit civil ce jour-là, entendait le dissuader de poursuivre une grève de la faim qu'il avait entamée pour protester contre sa détention arbitraire. Condamné à un mois de détention, Nour avait passé un an et huit mois en prison, dont six mois au centre de rétention de Adliyé. Roué de coups de pied et de coups de bâton, bousculé, jeté à terre et contre les barreaux de la cellule, battu également à la poitrine et au visage, ligoté dans des positions inconfortables, incapable de se tenir debout, Nour a raconté son calvaire. Pour couronner le tout, il a été enfermé de longues heures en cellule d'isolement, où il a perdu connaissance. Nour n'est qu'un cas parmi tant d'autres passés sous silence au Liban.
Prendre connaissance de la réalité de la torture au pays du Cèdre, mettre en place des mécanismes face aux cas identifiés et créer un réseau de lutte contre la torture sont l'objectif d'un séminaire de deux jours organisé par ALEF à l'Hôtel Commodore à Hamra. Un séminaire qui s'est déroulé avec la participation de journalistes, d'avocats et de membres d'ONG, mené par Me Roland Tawk, avocat engagé dans la lutte pour les droits de l'homme. Et ce dans le cadre d'un programme financé par l'ambassade des Pays-Bas à Beyrouth.
Le Liban a ratifié en 2000 la Convention des Nations unies contre la torture. Mais il n'a toujours pas mis en place les modalités d'application de cette convention. « Il n'a pas instauré les lois locales nécessaires pour lutter contre la torture », constate Me Tawk. Malgré le caractère supranational d'une convention internationale, lorsqu'elle est ratifiée par un pays, « il est difficile, voire impossible de sanctionner un responsable libanais ayant pratiqué la torture », affirme-t-il. « Quelle serait sa peine en l'absence de textes de lois ? » demande-t-il à ce propos.



Le refoulement, une forme de torture
« Physique ou morale, la torture peut prendre diverses formes au Liban, dans les différents centres d'arrêt ou de détention du pays », affirme Me Tawk. Un prisonnier peut être battu, giflé. On lui donne des coups de pied. On le pousse. On lui tire les cheveux. On lui lie les mains et les pieds dans une situation inconfortable pendant de longues heures. On l'attache dans une roue. On l'empêche de s'asseoir. On lui bande les yeux. On l'empêche de dormir. On lui jette de l'eau pour le réveiller. On le pend par les mains. On l'électrocute. On lui coupe les cheveux. On lui crache dessus. On le pique ou le brûle. On l'insulte. On l'isole. On le déshabille. On l'humilie. On menace ses proches. Me Tawk précise que ces formes de torture sont les plus courantes et qu'elles sont souvent pratiquées par des éléments des forces de l'ordre souvent ignorants des techniques modernes d'interrogatoire. Il ajoute que « la torture au Liban peut prendre des allures encore plus violentes, notamment à l'égard de prisonniers politiques ». 
Pratiqué par les autorités libanaises à l'égard des étrangers en situation irrégulière, le refoulement est également une forme de torture, lorsque la personne rapatriée de force risque la torture dans son pays. Ne reconnaissant pas le statut de réfugié tel que défini par le HCR (Haut Comité des Nations unies pour les réfugiés), car il n'est pas signataire de la convention internationale relative au statut des réfugiés, le Liban a, plus d'une fois, refoulé des réfugiés dans leurs pays, violant ainsi la Convention internationale contre la torture.
Instaurer une justice équitable et éliminer toute forme de torture au Liban sont les objectifs à long terme d'ALEF. Un travail de longue haleine, et pour le moins ambitieux, dans une société minée par les haines politiques et communautaires. 

L'Orient le Jour - Nasrallah's statement remains formidably ambiguous - October 30, 2010

Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, réclame le boycott des commissions internationales qui enquêtent sur l'assassinat du président Rafic Hariri.Cet appel est lancé à tous les Libanais. Là se pose une question cruciale : leur laisse-t-il le choix d'y répondre à leur guise, par oui ou par non ; ou leur en intime-t-il l'ordre catégorique, sinon... ?
Chaque camp, chaque fraction, chaque parti, chaque courant a un droit inaliénable de prosélytisme, en faveur d'une religion, d'une croyance, d'une idéologie ou d'une simple mesure dans un domaine déterminé. Chacun peut librement prêcher pour sa paroisse, comme on dit. Militer pour une république islamique, pour une dictature ou pour une troisième République, par exemple. Mais nul n'a le droit d'imposer ses vues par la contrainte à autrui. Si l'on veut obtenir gain de cause, cela ne peut être que par les voies constitutionnelles, à travers les institutions légales et les procédures démocratiques, dont le recours au vote. Il est évident qu'un recours à la force ne peut mener qu'à une guerre civile. Car la partie qui tenterait de s'y livrer ne resterait pas toujours, pas longtemps, à être seule armée. Les autres fractions peuvent se doter d'un arsenal et de troupes en un rien de temps si elles se trouvent trop fortement menacées.

En pratique, quand on opère au sein des institutions, le Conseil des ministres ou le Parlement, on recherche d'abord un accord à l'amiable. Et, le cas échéant, s'il n'y a de solution qu'à travers un vote, il est également recommandé de s'entendre s'il faut y recourir ou non. En tout cas, dans la situation présente, le demandeur éventuel, le 8 Mars, doit se rappeler qu'au départ, il avançait que tout sujet litigieux devrait être mis de côté, au frigo, jusqu'à ce que des négociations, plus ou moins prolongées, permettent le mûrissement d'une solution adéquate. Car autrement, le sort du gouvernement et, partant, la stabilité se retrouveraient en balance.
Ainsi le conflit sur l'armement du Hezbollah, qui déteint sur la stratégie de défense, reste vivace depuis des années et on ne voit pas comment il peut être réglé. La procédure de vote a été rejetée aussi bien en Conseil des ministres qu'à la Chambre ou au sein du comité national de dialogue. Pour la simple raison qu'elle n'aurait pu qu'aggraver le problème, la partie perdante, quelle qu'elle soit, n'étant pas disposée à se soumettre au résultat du scrutin. Sans compter que la décision extérieure mordrait sur les voix de la majorité requise. C'est-à-dire que certains votants favorables à l'abolition ou à la régulation de l'armement du Hezbollah s'abstiendraient, pour complaire à des parties arabes, ou autres, déterminées.
Idem pour le TSL, adopté au départ à l'unanimité puis, au fil de ses enquêtes, décrié par une moitié des Libanais et toujours soutenu par l'autre au nom de la quête de la vérité. Les uns exigent donc la suppression du tribunal, qu'ils jugent politisé, inféodé aux Israéliens et aux Américains. Tandis que les autres y voient le seul moyen pour que justice soit rendue et pour que cesse cette impunité qui couvre et qui permet les attentats et les assassinats.
En bonne logique, il n'y a qu'une voie à suivre. Un accord avec le Hezbollah sur ces deux problèmes, de l'armement et du TSL. Soit à la Chambre, soit en Conseil des ministres, soit par le biais du comité national de dialogue ou encore d'un congrès national. Comme il est douteux que l'on puisse trancher par un vote, il est nécessaire de s'entendre pour continuer à dialoguer sans relâche, à la recherche d'un compromis. Cela devrait convenir au Hezbollah, promoteur d'une praxis fondée sur le consensus à la Doha, avec suspension de la démocratie effective, et du pacte de Taëf.
Un traité qui interdisait l'armement hors légalité. Tout comme les résolutions internationales portant les numéros 1559, 1681 et 1701. Les Libanais ne peuvent cependant, par crainte d'une guerre civile, traiter pour de bon la question de l'armement du Hezbollah. Ils doivent attendre, comme le parti l'exige, une paix régionale et globale après laquelle la résistance n'aurait plus lieu d'être.
Quant au TSL, il serait parfaitement inutile que les Libanais votent à son propos. Comme il est inutile, voire préjudiciable et dangereux, qu'ils se disputent à son sujet. Son existence ne dépend pas d'eux ni de personne d'ailleurs.

L'Orient le Jour - Possible boomerang effect on the assaillant - October 30, 2010

Après la Finul au Sud, la clinique d'Ouzaï en bordure de la banlieue sud. Le Hezbollah se pose en assaillant résolu de la légalité, de la communauté internationales. Il défie donc le monde entier. Ce qui induit que son projet propre se veut de dimension universelle. Comme ses théoriciens, dont Naïm Kassem dans son ouvrage, ne s'en cachent pas.

Toujours est-il que l'attaque de deux enquêteurs de l'ONU et de leur interprète, par une bande de quelque 150 femmes comptant dans leurs rangs quatre hommes travestis, est un coup énorme. Évidemment planifié, prémédité. Parce que la commission d'enquête avait tenu à observer les bons usages en prévenant la clinique, bien à l'avance, de sa descente. Elle avait également avisé les différents services qualifiés de l'État, et même toutes les parties locales concernées par le sujet.



L'effet de l'incident est calamiteux pour l'image du Liban. Les diplomates en poste à Beyrouth affirment ainsi qu'en commettant une telle agression, car il en est juridiquement responsable, notre pays s'assimile au chat qui se délecte de son propre sang, en léchant une lime. Ils ne comprennent pas pourquoi les forces régulières n'ont pas réagi et sont restées, comme à l'aéroport, les bras croisés, alors qu'elles escortaient les investigateurs. Ils notent que les poursuites engagées par le parquet ne l'ont été que sur le papier : il n'y a eu, en effet, ni perquisitions, ni identification, ni interpellation des femmes déchaînées. Ce laxisme impardonnable aggrave, d'après les diplomates, la culpabilité du Liban en tant qu'État nation membre de l'ONU. Ils se demandent en outre en quoi la sacoche arrachée à l'un des enquêteurs peut intéresser les agresseurs commandités.
Cela étant, certains avancent que l'affaire relevait d'une initiative de groupe prise sans ordre du directoire du Hezbollah. D'autres estiment que le parti est bien derrière le raid, mais qu'il a commis ainsi une faute tactique. En paraissant croire que la commission d'enquête avait voulu le défier, le titiller, tester ses réactions en abordant son fief, son royaume, de la banlieue sud. D'ailleurs, le Hezb en a rajouté, ses cadres déclarant que « le milieu de la banlieue, avec ce que cela représente en termes politiques comme en valeurs morales, n'autorise personne à toucher à ses tabous, à ses interdits et à son code d'existence ». 
Une position que les loyalistes dénoncent comme partitionniste. Ils relèvent que si toutes les fractions prenaient exemple sur le Hezbollah et se taillaient de manière officielle leur propre part de gâteau, ce serait ou la dislocation totale du Liban. Ou, au mieux, une fédération de cantons autonomes, chacune avec ses forces armées, n'ayant en commun que les services publics et les affaires étrangères.
Un avis que les diplomates étrangers partagent. Leur réprobation est d'autant plus accentuée qu'ils ont pu prendre connaissance d'informations confirmant que l'attaque d'Ouzaï est bien un acte commandité, soigneusement planifié. Comment en serait-il autrement quand les viragos ont été convoyées par des minibus bourrés d'éléments armés, genre commandos de l'AIB. Il est clair que le Hezbollah a voulu, par cette action, adresser deux messages. D'abord au TSL, afin de lui signifier que tout serait fait pour lui barrer la voie. Ensuite aux autres parties libanaises, pour leur confirmer qu'il entend garder son État à lui dans l'État.
Pour leur part, des policiers et des magistrats qui avaient été témoins des préparatifs de la visite des enquêteurs à la clinique protestent quand ils entendent dire que ces enquêteurs ont pris les lieux d'assaut pour rafler des dossiers médicaux, ce qui a entraîné la réaction des patientes concernées. Ces officiels confirment que rendez-vous avait été pris avec la clinique tout à fait dans les formes et qu'il n'y a pas eu de descente-surprise ou de perquisition abusive.
D'ailleurs, la commission agit partout sans objection. Elle a inspecté, la semaine dernière, une entreprise de télécoms et pris livraison de données déterminées sans que personne ne lui cherche noise. Elle multiple les missions loin des feux de la rampe.
Selon un professionnel, le Hezbollah a commis une faute tactique, voire stratégique. Car de telles agressions ne peuvent que raffermir la détermination du TSL à procéder, comme il l'a d'ailleurs tout de suite proclamé. Et elles ne peuvent avoir aucune influence ni sur le contenu de l'acte d'accusation ni sur sa date de parution. Au contraire, elles constituent une présomption de plus contre le Hezbollah.

L'Orient le Jour - Nasrallah's Call, a « war declaration » that goes straight to the dialogue table - October 30, 2010

Avec l'appel du Hezbollah à boycotter le TSL, le pays tout entier est entré dans une nouvelle phase de la crise, et la classe politique ne s'y est pas trompée. L'appel du secrétaire général du Hezbollah est véritablement « une déclaration de guerre », dont les conséquences sont doubles : externes et internes.
D'une part, elles placent le Liban dans une situation de confrontation avec la communauté internationale, d'autre part, elle approfondit le fossé interne qui sépare la majorité de l'opposition, et remet en cause deux données essentielles : l'accord de Doha, qui voudrait que toutes les décisions majeures soient prises de façon consensuelles, et la déclaration ministérielle qui appuie le TSL.

Tout se passe donc, désormais, comme si l'on était sur la voie d'une grave crise interne, similaire à celle qui avait précédé le sommet de Doha.
Sur le plan extérieur, aussi bien les États-Unis que la France ou l'ONU, se sont montrés vivement préoccupés du sort du TSL. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé hier le Premier ministre, Saad Hariri, pour lui exprimer sa « profonde inquiétude » à l'égard de ce qui se passe.
Le Premier ministre, lui, a annoncé que son bloc, et l'ensemble des personnalités du 14 Mars, ont réitéré hier leur engagement ferme en faveur de la justice internationale. En cours de journée, M. Hariri n'avait pas manqué l'occasion de dénoncer la « pensée unique » que le Hezbollah cherche à imposer sur cette question.
« Toute coopération supplémentaire avec les enquêteurs équivaudrait à une attaque contre la résistance », avait affirmé en effet Hassan Nasrallah.
Par la voix d'Antonio Cassese, le TSL a vu dans la décision du Hezbollah une « entrave aux travaux du tribunal », tandis que les États-Unis exprimaient leur appui à l'instance judiciaire ; un appui dont Paris a fait récemment part à Nabih Berry. Le TSL, lui, est bien déterminé à mener son enquête à bonne fin, sans se laisser intimider.

Que va-t-il se passer ?
Que va-t-il se passer maintenant, sur le plan interne ? Selon toute probabilité, la classe politique va se pencher sur ce nouveau développement dans l'esprit « pacifique » qui prévaut, loin des incitations alarmistes véhiculées par Terjé Roed-Larsen.
L'occasion s'en présente, la semaine prochaine, avec la réunion de la table de dialogue, jeudi 4 novembre. C'est au sein de cette instance, et non pas en Conseil des ministres, que la question sera débattue d'abord, croit-on savoir. Et en l'absence de Walid Joumblatt, qui a pris fait et cause, hier, pour les arguments avancés par le Hezbollah, et qui s'est excusé d'avance de ne pouvoir être là, jeudi prochain, en raison d'engagements antérieurs.
Selon notre chroniqueur diplomatique Khalil Fleyhan, des « contacts » régionaux sont pris, depuis hier, notamment par la Turquie, pour plaider en faveur d'une réaction « froide » à la prise de position du Hezbollah.
Parmi les « idées » susceptibles de calmer le jeu, précise Fleyhan, figure l'argument selon lequel les enquêteurs auraient dû tenir meilleur compte des « spécificités » du milieu où ils ont évolué. En tout état de cause, l'enquête sur les circonstances de l'incident, réclamée par le TSL, devrait se pencher sur toutes les données disponibles, et non de la seule version officielle propagée par les services de police.
Plus largement, des sources haut placées proches de l'opposition mettent en garde contre des réactions et des déclarations en flèche venues de Washington et de New York, en se demandant à quoi servirait un surcroît de tension, en l'état actuel des choses, et si une escalade verbale, ou une détérioration des rapports entre les États-Unis et la Syrie ou l'Iran, servirait la cause de la souveraineté nationale.
On rappelle que l'envoyé spécial de l'ONU au Liban, Terjé Roed-Larsen, avait jugé jeudi à New York que la situation était « hyperdangereuse » alors que l'ambassadrice des États-Unis à l'ONU accusait en termes vifs la Syrie et l'Iran de continuer à armer le Hezbollah. Le département d'État US, pour sa part, avait affirmé voilà deux jours, et sans détours, qu'à ses yeux, « le gros problème du Liban, c'est la Syrie ».
C'est rappeler que la crise locale est, hélas, étroitement liée à une situation régionale dont les données échappent au Liban, et qu'il faut gérer évidemment au mieux des intérêts du pays, sachant que pour atteindre la vérité et la justice, il y a encore un bon chemin à faire.

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