The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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January 6, 2010

L'Orient le jour - Le juge Ralph Riachi fait valoir ses droits à la retraite anticipée - January 6, 2010

Le vice-président du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), le juge Ralph Riachi, a présenté hier au ministre de la Justice, Ibrahim. Najjar, une demande de départ anticipé à la retraite. Le juge Riachi exerçait la fonction de président de la Cour criminelle de justice à la Cour de cassation. « J'ai 37 ans de carrière au sein de la justice libanaise, il ne me reste plus que 7 ans (avant l'âge légal de la retraite). Je ne voudrais pas laisser ce poste vacant alors que je n'exerce plus ici, étant au tribunal international », a-t-il dit à L'Orient-Le Jour. Le juge a ajouté qu'il n'envisage pas de réintégrer le corps judicaire libanais, même au terme de ses fonctions auprès du TSL. « Laissons la place à d'autres. Je veux juste prendre ma retraite », a-t-il ajouté. Ralph Riachi a estimé qu'au cours de sa carrière, personne n'a été lésé de ses décisions. Il a aussi espéré avoir correctement exercé la justice. Concernant la réaction du ministre de la Justice, Ibrahim Najjar, le juge Riachi a affirmé l'avoir rencontré, avant-hier, pour lui faire part de sa décision. « Il est temps pour moi de quitter la justice libanaise », a-t-il conclu. Selon la procédure, le ministre de la Justice devrait transférer la demande du juge Ralph Riachi au Conseil supérieur de la magistrature qui devrait donner (ou refuser) son homologation. Cette instance devrait ensuite remettre la demande au ministre de la Justice pour que ce dernier promulgue un projet de décret présidentiel de mise à la retraite du juge Riachi. Décret qui doit ensuite être signé par le président de la République, le Premier ministre, et par les ministres des Finances et de la Justice. Au cas où le délai de deux mois serait atteint sans que le juge Riachi ne reçoive de réponse à sa demande, il sera automatiquement mis à la retraite.Dans la lettre présentée par le juge Riachi au ministre de la Justice, il précise que la durée de sa fonction de juge au sein de la justice libanaise lui donne le droit de demander son départ à la retraite, avant d'avoir atteint l'âge légal. Il souligne aussi que sa nomination au TSL ne l'empêche pas de faire prévaloir ses droits à la retraite de l'administration libanaise.

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