Dans un communiqué publié par son bureau de presse, l'ancien directeur général de la Sûreté générale, le général Jamil Sayyed, s'est dit « étonné » par la décision du président du Tribunal spécial pour le Liban, le juge Antonio Cassese, de ne pas rendre visite au Premier ministre, Saad Hariri, et au ministre de la Défense, Élias Murr, afin de ne pas compromettre la neutralité du TSL.
M. Sayyed a ainsi estimé que « pour assurer la neutralité et la crédibilité du TSL », M. Cassese « ne doit pas se contenter de respecter les formes ». Il doit, selon lui, faire en sorte que le tribunal renonce à « sa décision politique » de poursuivre les faux témoins. Il ne doit pas, toujours selon M. Sayyed, se rendre auprès du procureur général près la Cour de cassation, le juge Saïd Miza, « dans la mesure où celui-ci fait l'objet d'un procès intenté contre lui par l'ancien directeur général de la SG ».
M. Sayyed a en outre jugé que le TSL « ne peut pas prétendre être neutre s'il compte parmi ses membres le juge Ralph Riachi, directement impliqué dans l'arrestation des quatre généraux ».
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