L'événement coïncide avec la Journée internationale de la femme, célébrée aujourd'hui, mardi 8 mars, pour la centième année. Il a vu la participation de la chef de la délégation de l'Union européenne, Angelina Eichhorst, et du député Ghassan Moukheiber, en présence de la totalité des ambassadeurs européens.
« L'ensemble des pays arabes a signé la Cedaw, à l'exception du Soudan et de la Somalie, explique Zoya Rouhana, directrice de Kafa. Mais rien n'a changé pour les femmes vu que la plupart des États ont émis des réserves sur certains articles. » Mme Rouhana observe que les réserves émises par le Liban sur l'article 16 touchent le statut personnel de la femme et donc ses relations familiales. « Elles permettent donc toutes formes de violence familiale et d'abus à leur égard », déplore-t-elle. Et d'appeler le Parlement libanais « à lever les réserves sur cet article et à amender les lois sur le statut personnel de manière à garantir l'égalité entre l'homme et la femme ». La directrice précise que la campagne lancée par l'association Kafa est partie intégrante du projet « Cedaw, de la théorie à la pratique », financé par l'Union européenne, au Liban, en Syrie et en Jordanie.
« L'ensemble des pays arabes a signé la Cedaw, à l'exception du Soudan et de la Somalie, explique Zoya Rouhana, directrice de Kafa. Mais rien n'a changé pour les femmes vu que la plupart des États ont émis des réserves sur certains articles. » Mme Rouhana observe que les réserves émises par le Liban sur l'article 16 touchent le statut personnel de la femme et donc ses relations familiales. « Elles permettent donc toutes formes de violence familiale et d'abus à leur égard », déplore-t-elle. Et d'appeler le Parlement libanais « à lever les réserves sur cet article et à amender les lois sur le statut personnel de manière à garantir l'égalité entre l'homme et la femme ». La directrice précise que la campagne lancée par l'association Kafa est partie intégrante du projet « Cedaw, de la théorie à la pratique », financé par l'Union européenne, au Liban, en Syrie et en Jordanie.
« Les droits de la femme ne sont pas quelque chose que l'on donne ou que l'on prend. Les droits de la femme sont des droits de l'homme », insiste à son tour Angelina Eichhorst. L'ambassadrice renouvelle ainsi « l'engagement de l'Union européenne pour le respect et la promotion des droits égaux des femmes et des hommes, des garçons et des filles, à la maison, au travail dans les hôpitaux, dans les camps de réfugiés, dans les zones de conflits et dans les régions en paix ». Elle précise que le Liban a ratifié en 1996 la Cedaw, après avoir émis des réserves sur l'article 16. Mais qu'il lui reste aujourd'hui « à éliminer les discriminations envers la femme en respectant l'égalité au sein des familles, dans les mariages et les divorces ». De même, doit-il « permettre aux femmes de transmettre leur nationalité à leurs enfants et à leurs époux étrangers ».
Le député Ghassan Moukheiber encourage, de son côté, la société civile à harceler les autorités, pour l'élimination de toute forme de discrimination envers la femme. « Ce n'est pas seulement la femme, mais toute la société libanaise qui doit lutter pour ce droit », martèle-t-il. Se joignant à la campagne lancée par Kafa, il fait part de son engagement auprès de la femme libanaise, non seulement pour lever les réserves sur l'article 16 de la Cedaw, mais toutes les réserves émises par le Liban, discriminatoires à l'égard de la femme. Il évoque notamment le droit de la femme à transmettre sa nationalité à ses enfants, de même que la criminalisation de la violence envers la femme, des crimes d'honneur et des viols.
L'objectif de la campagne est de sensibiliser la population aux droits de la femme. Spots télévisés, radios et panneaux d'affichage interpellent les citoyens, au moyen de messages forts et accrocheurs.
Le message ne peut que parvenir. Sera-t-il entendu ?
Le député Ghassan Moukheiber encourage, de son côté, la société civile à harceler les autorités, pour l'élimination de toute forme de discrimination envers la femme. « Ce n'est pas seulement la femme, mais toute la société libanaise qui doit lutter pour ce droit », martèle-t-il. Se joignant à la campagne lancée par Kafa, il fait part de son engagement auprès de la femme libanaise, non seulement pour lever les réserves sur l'article 16 de la Cedaw, mais toutes les réserves émises par le Liban, discriminatoires à l'égard de la femme. Il évoque notamment le droit de la femme à transmettre sa nationalité à ses enfants, de même que la criminalisation de la violence envers la femme, des crimes d'honneur et des viols.
L'objectif de la campagne est de sensibiliser la population aux droits de la femme. Spots télévisés, radios et panneaux d'affichage interpellent les citoyens, au moyen de messages forts et accrocheurs.
Le message ne peut que parvenir. Sera-t-il entendu ?

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