
Déploiement massif de l'armée libanaise à la frontière nord avec la Syrie, notamment à Wadi khaled où une grande partie des rescapés syriens trouve refuge./ AFP
FRONTIÈRES À la demande de la Syrie, selon des sources bien informées, l'armée libanaise s'est déployée en force à la frontière nord avec la Syrie à la hauteur de Arida pour stopper l'afflux des réfugiés syriens fuyant la répression dans leur pays. Côté syrien, les militaires tirent sur tout ce qui bouge à la frontiere visant dans la nuit de vendredi à samedi, à plusieurs reprises, des attrouppements en territoire libanais.
Les réfugiés syriens répartis dans les régions de Wadi Khaled et Tall Biri sont déja au nombre de 5 000.
Quelque 1 400 Syriens ont traversé la frontière avec le Liban en une semaine pour fuir les "bombardements" dans la ville de Tall Kalakh dans l'ouest, a indiqué le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).
"Selon des responsables libanais locaux, quelque 1 400 personnes ont traversé la frontière dans les régions de Wadi Khaled et Tall Biri au cours de cette dernière semaine en provenance de la ville syrienne de Tall Kalakh", a expliqué un porte-parole du HCR, Andrej Mahecic, lors d'un point de presse.
"Selon des responsables libanais locaux, quelque 1 400 personnes ont traversé la frontière dans les régions de Wadi Khaled et Tall Biri au cours de cette dernière semaine en provenance de la ville syrienne de Tall Kalakh", a expliqué un porte-parole du HCR, Andrej Mahecic, lors d'un point de presse.
"Les autorités locales estiment qu'au total environ 5 000 Syriens sont passés au Liban récemment", a-t-il ajouté.
La ville sunnite frontalière de Tall Kalakh est encerclée par l'armée syrienne depuis des jours, provoquant des départs en masse de Syriens fuyant notamment au Liban.
La plupart d'entre eux sont "des femmes et des enfants" qui ont quitté leur pays pour fuir, ce qu'ils qualifient "de bombardements militaires intenses sur la ville de Tall Kalakh et ses environs", indique le HCR.
Ils sont partis sans rien et ont besoin de nourriture, d'abris et d'assistance médicale, a-t-il précisé.
Le HCR a salué les annonces faites par les autorités libanaises montrant leur volonté de gérer au mieux le sort de ces réfugiés dont nombre ont été accueillis par des familles ou ont trouvé des abris. La semaine dernière, le Premier ministre sortant Saad Hariri a appelé l'organisation gouvernementale High Relief Committee à superviser et coordonner la réponse aux besoins humanitaires des personnes déplacées dans le nord.
Pour le HCR, le dynamisme démontré par les autorités libanaises pour aider les nouveaux arrivants est encourageant.
Selon le porte-parole du HCR, un grand nombre des personnes ayant récemment traversé la frontière sont arrivées sans aucun effet personnel. Ces personnes ont fui ce qu'elles décrivent comme d'importants bombardements militaires sur Tall Kalakh et ses environs. La plupart d'entre elles sont accueillies par des proches ou au sein de familles d'accueil, et d'autres sont temporairement hébergées dans les locaux d'une école à Tall Biri.
Le HCR a participé à plusieurs distributions de matelas, de couvertures et de kits d'aide alimentaire pour porter assistance aux nouveaux arrivants. Ce matériel de secours comprend notamment 3 500 matelas, 1 600 couvertures et plus de 500 kits d'aide alimentaire pouvant nourrir une famille de quatre personnes durant un mois.
"Le HCR assure un suivi direct avec le gouvernement sur les informations préoccupantes faisant état de personnes actuellement détenues pour entrée ou séjour illégal et d'autres qui sont expulsées vers la Syrie", a-t-il conclu.
La ville sunnite frontalière de Tall Kalakh est encerclée par l'armée syrienne depuis des jours, provoquant des départs en masse de Syriens fuyant notamment au Liban.
La plupart d'entre eux sont "des femmes et des enfants" qui ont quitté leur pays pour fuir, ce qu'ils qualifient "de bombardements militaires intenses sur la ville de Tall Kalakh et ses environs", indique le HCR.
Ils sont partis sans rien et ont besoin de nourriture, d'abris et d'assistance médicale, a-t-il précisé.
Le HCR a salué les annonces faites par les autorités libanaises montrant leur volonté de gérer au mieux le sort de ces réfugiés dont nombre ont été accueillis par des familles ou ont trouvé des abris. La semaine dernière, le Premier ministre sortant Saad Hariri a appelé l'organisation gouvernementale High Relief Committee à superviser et coordonner la réponse aux besoins humanitaires des personnes déplacées dans le nord.
Pour le HCR, le dynamisme démontré par les autorités libanaises pour aider les nouveaux arrivants est encourageant.
Selon le porte-parole du HCR, un grand nombre des personnes ayant récemment traversé la frontière sont arrivées sans aucun effet personnel. Ces personnes ont fui ce qu'elles décrivent comme d'importants bombardements militaires sur Tall Kalakh et ses environs. La plupart d'entre elles sont accueillies par des proches ou au sein de familles d'accueil, et d'autres sont temporairement hébergées dans les locaux d'une école à Tall Biri.
Le HCR a participé à plusieurs distributions de matelas, de couvertures et de kits d'aide alimentaire pour porter assistance aux nouveaux arrivants. Ce matériel de secours comprend notamment 3 500 matelas, 1 600 couvertures et plus de 500 kits d'aide alimentaire pouvant nourrir une famille de quatre personnes durant un mois.
"Le HCR assure un suivi direct avec le gouvernement sur les informations préoccupantes faisant état de personnes actuellement détenues pour entrée ou séjour illégal et d'autres qui sont expulsées vers la Syrie", a-t-il conclu.
Alors que le régime du président syrien Bachar el-Assad est confronté depuis le 15 mars à un mouvement de contestation violemment réprimé, la situation à Tall Kalakh reste difficile à évaluer.
Le régime impose un black-out sur les événements, ce qui empêche les médias étrangers de vérifier les faits de manière indépendante. Des médias pro-régime ont affirmé qu'à Tall Kalakh, les militants avaient l'intention d'instaurer un "émirat islamique".
Le régime impose un black-out sur les événements, ce qui empêche les médias étrangers de vérifier les faits de manière indépendante. Des médias pro-régime ont affirmé qu'à Tall Kalakh, les militants avaient l'intention d'instaurer un "émirat islamique".
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