
La cérémonie de passation des pouvoirs au ministère de la Justice. Photo Dalati et Nohra
La passation des pouvoirs au ministère de la Justice a été l’occasion pour le ministre sortant Ibrahim Najjar et le nouveau ministre Chakib Cortbawi d’insister sur l’autorité des lois et des institutions. Avant de passer la main à son successeur, M. Najjar a rappelé le réaménagement de l’organigramme du ministère, avec la création de deux nouvelles directions générales, l’une pour les libertés et les droits de l’homme, l’autre pour les affaires liées aux prisons.
M. Najjar a confié dans ce cadre tout son attachement au Liban, « empire de civilisation et de culture », devant les personnalités présentes. « Au-delà des alliances politiques et équilibres de forces circonstanciels, nous avons conscience de ne pouvoir séparer la pérennité du Liban-État de la légalité internationale », a également souligné le ministre sortant.
De son côté, le nouveau ministre et ancien bâtonnier Cortbawi a mis l’accent sur son allégeance au Liban d’abord, même s’il est « entré au ministère par le biais d’un courant politique ».
« Je ne suis pas là pour me venger », a-t-il dit.
Sur un plan plus étroitement lié aux développements récents, notamment à Tripoli, le nouveau ministre de la Justice a déclaré dans un entretien radiodiffusé « le refus de toute arme libanaise dirigée contre un Libanais », rappelant que « la sécurité du Liban est une ligne rouge à ne pas franchir ».
M. Cortbawi a toutefois précisé qu’il ne faudrait pas confondre entre « armes utilisées pour nous entretuer et armes de la résistance ». À cet égard, « pourquoi réclame-t-on au nouveau gouvernement ce que les gouvernements antérieurs n’ont pas entrepris ? » s’est-il demandé. Il a insisté en outre sur « l’engagement du gouvernement à l’égard des résolutions internationales, puisque nous faisons partie de la communauté internationale ».
Notons par ailleurs que la passation des pouvoirs s’est tenue également hier aux ministères des Affaires sociales et de l’Environnement.
M. Najjar a confié dans ce cadre tout son attachement au Liban, « empire de civilisation et de culture », devant les personnalités présentes. « Au-delà des alliances politiques et équilibres de forces circonstanciels, nous avons conscience de ne pouvoir séparer la pérennité du Liban-État de la légalité internationale », a également souligné le ministre sortant.
De son côté, le nouveau ministre et ancien bâtonnier Cortbawi a mis l’accent sur son allégeance au Liban d’abord, même s’il est « entré au ministère par le biais d’un courant politique ».
« Je ne suis pas là pour me venger », a-t-il dit.
Sur un plan plus étroitement lié aux développements récents, notamment à Tripoli, le nouveau ministre de la Justice a déclaré dans un entretien radiodiffusé « le refus de toute arme libanaise dirigée contre un Libanais », rappelant que « la sécurité du Liban est une ligne rouge à ne pas franchir ».
M. Cortbawi a toutefois précisé qu’il ne faudrait pas confondre entre « armes utilisées pour nous entretuer et armes de la résistance ». À cet égard, « pourquoi réclame-t-on au nouveau gouvernement ce que les gouvernements antérieurs n’ont pas entrepris ? » s’est-il demandé. Il a insisté en outre sur « l’engagement du gouvernement à l’égard des résolutions internationales, puisque nous faisons partie de la communauté internationale ».
Notons par ailleurs que la passation des pouvoirs s’est tenue également hier aux ministères des Affaires sociales et de l’Environnement.
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