Le ministre de la Justice, Chakib Cortbawi, a estimé hier que le Tribunal spécial pour le Liban est « important », mais qu’il est aussi « circonstanciel dans la vie de la nation » et que « les affaires des citoyens sont bien plus importantes ».
De son côté, le ministre d’État Ahmad Karamé, proche du Premier ministre, a souligné que « le Liban n’est pas en mesure de supprimer le TSL, dont la création est le fruit d’une résolution du Conseil de sécurité ».
« Cela est hors de question », a insisté M. Karamé, appelant à « attendre la parution de l’acte d’accusation ».
Le ministre d’État Sélim Karam, proche du chef des Marada, Sleimane Frangié, a lui aussi appelé à « attendre l’acte d’accusation pour agir en fonction ». M. Karam a toutefois ajouté : « Si la chose devait se retourner contre nous, pourquoi accepterais-je de financer le TSL ? »
Enfin, le ministre de l’Environnement, Nazem el-Khoury, proche du chef de l’État, a démenti que la question du TSL ait été abordée par la commission de rédaction de la déclaration ministérielle et qu’il y ait eu un désaccord à ce sujet au sein de cette commission. Il a cependant admis que le TSL « fait partie des questions sensibles et essentielles » dans la déclaration ministérielle.
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