Dans une lettre adressée à son fils qui a filtré à la presse après avoir vraisemblablement été interceptée avant son envoi, le général Fayez Karam, arrêté pour espionnage en faveur d’Israël, reconnaît avoir effectivement rencontré des officiers des services de renseignements israéliens. Le quotidien publie en outre des « extraits » de son interrogatoire, censé être secret, au cours duquel il souligne que c’est le besoin économique qui était à l’origine de sa décision de collaborer avec l’ennemi.
Après avoir publié, dans une précédente édition, la teneur d’une première lettre envoyée par le général Karam à son épouse, le quotidien al-Charq, qui reprend l’information publiée par le site Youkal.com, revient à la charge et a publié hier une deuxième lettre écrite à la main et adressée par l’officier à son fils.
Dans sa correspondance, l’officier reconnaît avoir effectivement été contacté à Paris où il se trouvait en 1992 par un Israélien relevant des services de renseignements qu’il a fini par rencontrer dans la capitale française.
« Nous avons convenu de garder le contact par téléphone... J’ai flanché au cours de cette première rencontre et j’ai accepté la somme de 7 000 euros qu’il me proposait », écrit le général Karam. « Je suis extrêmement peiné de ce qui vous arrive », dit-il à son fils en se fondant en excuses, « une souffrance que je ressens dans ma chair ». Et de poursuivre : « Malgré le contact que j’ai eu avec cette personne, je ne l’ai plus jamais revue, et je continue d’être animé d’un sentiment national, n’ayant jamais compromis ma dignité. »
Par ailleurs, poursuit le quotidien al-Charq, et au cours de son interrogatoire, le général aurait affirmé que les raisons qui l’ont poussé à servir d’agent à Israël étaient multiples, insistant notamment sur le facteur financier.
Contacté par L’Orient-Le Jour, le député du Courant patriotique libre, Simon Abi Ramia, s’est abstenu de commenter la teneur de l’article, soulignant qu’il « attend le procès public pour pouvoir vérifier l’authenticité et la véracité des propos attribués au général ». M. Abi Ramia, qui a tenu à faire une nette distinction entre la teneur de la lettre adressée au fils et les faits recueillis par le média en question auprès des enquêteurs, s’interroge notamment sur le fait de savoir si le prévenu n’a pas été soumis à des pressions. Le député s’interroge également sur la manière dont une lettre personnelle a pu être interceptée et dénonce au passage la violation du secret de l’enquête.
Après avoir publié, dans une précédente édition, la teneur d’une première lettre envoyée par le général Karam à son épouse, le quotidien al-Charq, qui reprend l’information publiée par le site Youkal.com, revient à la charge et a publié hier une deuxième lettre écrite à la main et adressée par l’officier à son fils.
Dans sa correspondance, l’officier reconnaît avoir effectivement été contacté à Paris où il se trouvait en 1992 par un Israélien relevant des services de renseignements qu’il a fini par rencontrer dans la capitale française.
« Nous avons convenu de garder le contact par téléphone... J’ai flanché au cours de cette première rencontre et j’ai accepté la somme de 7 000 euros qu’il me proposait », écrit le général Karam. « Je suis extrêmement peiné de ce qui vous arrive », dit-il à son fils en se fondant en excuses, « une souffrance que je ressens dans ma chair ». Et de poursuivre : « Malgré le contact que j’ai eu avec cette personne, je ne l’ai plus jamais revue, et je continue d’être animé d’un sentiment national, n’ayant jamais compromis ma dignité. »
Par ailleurs, poursuit le quotidien al-Charq, et au cours de son interrogatoire, le général aurait affirmé que les raisons qui l’ont poussé à servir d’agent à Israël étaient multiples, insistant notamment sur le facteur financier.
Contacté par L’Orient-Le Jour, le député du Courant patriotique libre, Simon Abi Ramia, s’est abstenu de commenter la teneur de l’article, soulignant qu’il « attend le procès public pour pouvoir vérifier l’authenticité et la véracité des propos attribués au général ». M. Abi Ramia, qui a tenu à faire une nette distinction entre la teneur de la lettre adressée au fils et les faits recueillis par le média en question auprès des enquêteurs, s’interroge notamment sur le fait de savoir si le prévenu n’a pas été soumis à des pressions. Le député s’interroge également sur la manière dont une lettre personnelle a pu être interceptée et dénonce au passage la violation du secret de l’enquête.

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