Le chef de la commission chériée au sein du Hezbollah, cheikh Mohammad Yazbeck, a assuré hier que la solution n'est pas, comme le proclament certains, « de séparer l'État de la religion ». Selon lui, la religion « forme à l'éthique et unifie les cœurs tout en rassemblant les gens autour de la notion du bien », a-t-il dit.
Rappelons qu'il y a quelques jours, le secrétaire général adjoint du parti chiite, cheikh Naïm Kassem, s'était prononcé contre la laïcisation du statut personnel qui, a-t-il dit, « relève respectivement de chaque communauté », soulignant que le statut personnel chez les musulmans en particulier « ne constitue pas une idée matérielle, mais est partie intégrante de la foi, de la croyance, de la religion et de l'engagement ». « Selon nous, avait-il dit, toute tentative d'aller à l'encontre de ce statut est religieusement interdite. »
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