Greenpeace a annoncé hier qu’elle poursuivait
son enquête sur l’incident du fleuve de Beyrouth. Le 15 février dernier, ce
fleuve avait viré au rouge vif. Les militants de Greenpeace avaient collecté
des échantillons de l’eau polluée. Selon le communiqué de l’organisation, les
analyses dans un laboratoire professionnel ont donné une probabilité de
90 % pour « un colorant organique utilisé dans l’industrie du textile
et du cuir ». Ce résultat est similaire à celui qu’avait annoncé il y a
quelques jours le ministre de l’Environnement, Nazem el-Khoury. L’organisation
a par ailleurs assuré qu’elle poursuivait son enquête sur l’origine du
déversement d’une telle quantité de polluants dans le fleuve.
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