L’enlèvement de onze pèlerins libanais en Syrie se
répercute de plus en plus sur la situation des ouvriers syriens dans certaines
régions libanaises, notamment dans la banlieue sud, au Liban-Sud et dans la
Békaa.
Le week-end dernier, l’exode de plusieurs milliers d’ouvriers syriens vers leur pays en guerre avait commencé, et cela après des intimidations qu’ils ont subies dans la banlieue sud de Beyrouth et dans la Békaa.
Maintenant, c’est dans le sud du pays qu’ils sont la cible de certaines menaces.
Ainsi, à Houla, à la frontière avec Israël, des tracts manuscrits ont été distribués. Ils portent la signature des « hommes libres de Houla » et menacent les ouvriers syriens qui oseraient rester dans ce village. « Cette fois-ci, les tracts sont rédigés à l’encre, la prochaine fois, ils le seront avec votre sang », soulignent les textes, appelant les ouvriers syriens à quitter la localité dans les prochaines 24 heures.
Selon des sources sécuritaires, deux ouvriers syriens ont été transportés hier à l’hôpital gouvernemental de Saïda après avoir été poignardés. Dans les faits, des inconnus les ont agressés là où ils vivaient et travaillaient dans un immeuble en chantier à Abra, à l’est de Saïda.
Des ouvriers syriens ont déjà quitté la localité de Charkié, au Liban-Sud, pour des bourgs voisins, de peur de représailles. Charkié est le village natal de Abbas Cheaïb, l’un des hommes enlevés en Syrie.
Dans le village de Kfarsir, des adolescents ont lancé des pétards contre des endroits habités par des ouvriers syriens, notamment des bâtiments en chantier.
À Haddatha, un ouvrier syrien a été roué de coups et transporté à l’hôpital. Une rixe a également éclaté entre des Libanais et des ouvriers syriens à Chakra, dans le caza de Bint Jbeil.
Le week-end dernier, l’exode de plusieurs milliers d’ouvriers syriens vers leur pays en guerre avait commencé, et cela après des intimidations qu’ils ont subies dans la banlieue sud de Beyrouth et dans la Békaa.
Maintenant, c’est dans le sud du pays qu’ils sont la cible de certaines menaces.
Ainsi, à Houla, à la frontière avec Israël, des tracts manuscrits ont été distribués. Ils portent la signature des « hommes libres de Houla » et menacent les ouvriers syriens qui oseraient rester dans ce village. « Cette fois-ci, les tracts sont rédigés à l’encre, la prochaine fois, ils le seront avec votre sang », soulignent les textes, appelant les ouvriers syriens à quitter la localité dans les prochaines 24 heures.
Selon des sources sécuritaires, deux ouvriers syriens ont été transportés hier à l’hôpital gouvernemental de Saïda après avoir été poignardés. Dans les faits, des inconnus les ont agressés là où ils vivaient et travaillaient dans un immeuble en chantier à Abra, à l’est de Saïda.
Des ouvriers syriens ont déjà quitté la localité de Charkié, au Liban-Sud, pour des bourgs voisins, de peur de représailles. Charkié est le village natal de Abbas Cheaïb, l’un des hommes enlevés en Syrie.
Dans le village de Kfarsir, des adolescents ont lancé des pétards contre des endroits habités par des ouvriers syriens, notamment des bâtiments en chantier.
À Haddatha, un ouvrier syrien a été roué de coups et transporté à l’hôpital. Une rixe a également éclaté entre des Libanais et des ouvriers syriens à Chakra, dans le caza de Bint Jbeil.

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