Le comité de coordination syndicale et la ligue des
enseignants du secteur public ont confirmé hier l’ordre de grève générale des
fonctionnaires du secteur public, et plus particulièrement des enseignants, dès
10 heures ce matin. Cette mesure d’escalade a été adoptée par les enseignants
après l’ultimatum de quatre jours qu’ils avaient lancé au gouvernement pour
donner suite à leurs revendications. Et ce en guise de protestation contre la
décision du Conseil des ministres de ne pas inclure l’échelle des salaires dans
le budget de 2012. Le gouvernement avait en effet adopté, mercredi dernier, le
projet de budget 2012 sans inclure les demandes de révision des salaires des
enseignants qui veulent profiter de l’augmentation des salaires décidée par le
gouvernement en janvier.
Parmi les mesures prises par le comité, les enseignants grévistes observeront, à 10 heures, un sit-in devant le ministère de l’Éducation et devant l’ensemble des institutions publiques et des municipalités. Ils ont aussi décidé de suspendre la correction des examens officiels et la publication des résultats. Le comité maintiendra ouverte sa session de réunions, pour assurer le suivi des développements de la grève.
Le comité de coordination a annoncé que ses objectifs sont multiples : il réclame l’amendement de la valeur de l’échelon des membres du corps professoral ; le respect des droits des retraités et des contractuels, dans leur totalité ; la dissociation des impôts du projet de l’échelle des salaires. Il appelle enfin le gouvernement à adopter l’échelle des salaires pour l’ensemble des fonctionnaires du secteur public dans la semaine en cours et avec sérieux.
Le Premier ministre, Nagib Mikati, avait pourtant exhorté les enseignants grévistes, hier matin, à reprendre la correction des examens officiels. Il leur avait promis que le gouvernement allait adopter leur nouvelle grille des salaires.
Le président du Conseil avait aussi affirmé au quotidien as-Safir que son gouvernement s’engage à régler ce dossier coûte que coûte. « Si le Parlement retarde l’adoption de la nouvelle grille des salaires pour le secteur public, nous nous chargerons alors de la partie relative aux enseignants de manière indépendante », avait-il promis.
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/768731/Les_enseignants_du_public_durcissent_le_ton_malgre__les_promesses_de_Mikati.html
Parmi les mesures prises par le comité, les enseignants grévistes observeront, à 10 heures, un sit-in devant le ministère de l’Éducation et devant l’ensemble des institutions publiques et des municipalités. Ils ont aussi décidé de suspendre la correction des examens officiels et la publication des résultats. Le comité maintiendra ouverte sa session de réunions, pour assurer le suivi des développements de la grève.
Le comité de coordination a annoncé que ses objectifs sont multiples : il réclame l’amendement de la valeur de l’échelon des membres du corps professoral ; le respect des droits des retraités et des contractuels, dans leur totalité ; la dissociation des impôts du projet de l’échelle des salaires. Il appelle enfin le gouvernement à adopter l’échelle des salaires pour l’ensemble des fonctionnaires du secteur public dans la semaine en cours et avec sérieux.
Le Premier ministre, Nagib Mikati, avait pourtant exhorté les enseignants grévistes, hier matin, à reprendre la correction des examens officiels. Il leur avait promis que le gouvernement allait adopter leur nouvelle grille des salaires.
Le président du Conseil avait aussi affirmé au quotidien as-Safir que son gouvernement s’engage à régler ce dossier coûte que coûte. « Si le Parlement retarde l’adoption de la nouvelle grille des salaires pour le secteur public, nous nous chargerons alors de la partie relative aux enseignants de manière indépendante », avait-il promis.
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