À l'occasion de la Journée internationale de la femme, le Premier ministre Saad Hariri a envoyé des roses blanches à toutes les femmes travaillant au Sérail et aux ministres Raya el-Hassan et Mona Afeiche.
Pour la même occasion, il recevra demain le comité directeur du Conseil de la femme libanaise pour discuter du renforcement du rôle de la femme dans la vie publique, et proposer une initiative qu'il compte lancer prochainement.
Dans le cadre de la Journée internationale de la femme également, M. Hariri a présenté « ses vœux à toutes les Libanaises » et a rendu hommage à tous les militants et militantes qui luttent pour renforcer le rôle de la femme au Liban.
Il a souligné sur ce plan : «Nous sommes engagés à appliquer les dispositions de la déclaration ministérielle relatives au renforcement du rôle de la femme dans la vie publique, et nous travaillons sur une initiative qui vise à développer des mesures concrètes et à adopter de nouvelles lois pour aider à éliminer toutes les formes de discrimination et de violence contre la femme. »
M. Hariri a indiqué que « le projet de loi sur les élections municipales, que le gouvernement a transmis au Parlement et qui prévoit un quota pour la femme, constitue un pas en avant pour activer le rôle de la femme et sa participation politique au niveau municipal et local. Le système de quota proposé ne répond pas à toutes nos aspirations, mais il constitue un premier pas qui pavera la voie à de nouvelles réformes qui contribueront à renforcer le rôle des femmes dans les affaires publiques ».
Et d'ajouter : « Nous sommes conscients que le fait de priver la femme libanaise mariée à un étranger du droit de transmettre la nationalité à ses enfants constitue une forme de discrimination. Nous considérons que la distinction entre le Libanais et la Libanaise en ce qui concerne le droit de transmettre la nationalité aux enfants est en contradiction avec l'article 7 de la Constitution libanaise, qui prévoit que les Libanais sont égaux devant la loi et ont les mêmes droits civils et politiques. Cette distinction est également en contradiction avec la déclaration universelle des droits de l'homme. Mais nous sommes aussi conscients de la sensibilité de ce dossier et nous voulons éviter des réactions négatives qui pourraient résulter d'une mauvaise compréhension du sujet, d'où l'importance de plancher sur ce dossier calmement et loin des surenchères politiques », a-t-il dit.
« Nous planchons sur ce dossier tout en veillant à préserver l'unité nationale et la coexistence, et nous examinons la possibilité de le présenter dans le cadre d'un éventail de lois qui garantissent le droit des émigrés à recouvrer la citoyenneté ainsi que dans le cadre de la modernisation de la loi sur la nationalité en général », a-t-il noté.
« En attendant, nous travaillons avec les administrations concernées pour atténuer les injustices subies par les enfants des femmes libanaises mariées à des étrangers, notamment en facilitant leur résidence et en réduisant les taxes abusives sur les procédures », a-t-il souligné en conclusion.
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