C’est sous le parrainage du Premier ministre, Nagib
Mikati, que le Conseil national de la recherche scientifique (CNRS) a célébré
hier son jubilé d’or. La cérémonie a eu lieu au Grand Sérail en présence du
chef du gouvernement et des ministres des Affaires étrangères, Adnane Mansour,
de l’Agriculture, Hussein Hajj Hassan, de l’Environnement, Nazem el-Khoury, de
l’Industrie, Vrej Sabounjian, de l’Information, Walid Daouk, et de l’Éducation
et de l’Enseignement supérieur, Hassan Diab, ainsi que des ambassadeurs de
l’Union européenne, Angelina Eichhorst, d’Italie, Giuseppe Morabito, d’Espagne,
Juan Carlos Gafo, de Turquie, Celalettin Kart, de Chypre, Homer Mavrotis, et de
plusieurs autres diplomates, députés et personnalités de tous bords.
M. Mikati a salué les participants et rendu hommage au CNRS. Il a chargé le secrétaire général de la présidence du Conseil, Souheil Bougi, de donner lecture du discours qu’il comptait prononcer, en s’excusant pour cause « d’engagements urgents ». Il a ainsi souligné le rôle du CNRS dans l’élaboration des politiques scientifiques et stratégiques, ainsi que des recherches pour l’État libanais, saluant son objectivité et sa transparence.
À son tour, M. Diab a jugé que « l’ère actuelle de la mondialisation est une extension naturelle de l’acquisition du savoir et des sciences ». Il a ensuite souligné l’importance des établissements d’enseignement supérieur et leur rôle dans la production du savoir en partant du principe que « toutes les données montrent que la science se développe à vue d’œil, en même temps que les connaissances scientifiques, sur le double plan quantitatif et qualitatif, et que les inventions scientifiques et technologiques sont illimitées ».
La réglementation de l’enseignement supérieur
M. Diab a rappelé dans ce contexte que « le projet de loi de réglementation de l’enseignement supérieur, qui est en cours de discussion au Parlement, a mis l’accent sur l’importance de la recherche scientifique ». Il a affirmé que « le Liban a pris conscience de l’importance de la recherche qu’il a encouragée dans les universités via le CNRS ».
Son collègue, M. Sabounjian a souligné les « exploits du CNRS », avant de mettre l’accent sur « le rôle de la recherche scientifique dans l’amélioration du secteur industriel ». Et d’expliquer que « la production industrielle nécessite des recherches ». « C’est ce qui a poussé à établir un partenariat entre le CNRS, les universités libanaises et les industriels », a-t-il ajouté, en rappelant qu’il avait « proposé au gouvernement le soutien des centres de recherches au Liban ». M. Sabounjian a appelé M. Mikati « à adopter cette proposition qui est dans l’intérêt de l’économie nationale », avant d’annoncer « le lancement prochain du centre d’invention et de technologie qui sera financé en coopération avec l’UE ».
Le ministre Hajj Hassan a, pour sa part, invité le gouvernement « à accorder un intérêt supplémentaire à la recherche scientifique par l’amélioration des ressources humaines et matérielles du Conseil. Il a mis l’accent sur la coopération entre le Conseil et les ministères concernés », énumérant les domaines dans lesquels le CNRS a contribué au niveau de l’agriculture, notamment celui relatif « à la sécurité alimentaire ».
Prenant ensuite la parole, Mme Eichhorst a rendu hommage « aux chercheurs libanais qui ont l’expérience et le savoir », précisant que cela « permet à l’UE d’accroître la coopération avec le Liban et d’ouvrir de nouveaux horizons aux sociétés scientifiques européennes et libanaises ».
M. Mikati a salué les participants et rendu hommage au CNRS. Il a chargé le secrétaire général de la présidence du Conseil, Souheil Bougi, de donner lecture du discours qu’il comptait prononcer, en s’excusant pour cause « d’engagements urgents ». Il a ainsi souligné le rôle du CNRS dans l’élaboration des politiques scientifiques et stratégiques, ainsi que des recherches pour l’État libanais, saluant son objectivité et sa transparence.
À son tour, M. Diab a jugé que « l’ère actuelle de la mondialisation est une extension naturelle de l’acquisition du savoir et des sciences ». Il a ensuite souligné l’importance des établissements d’enseignement supérieur et leur rôle dans la production du savoir en partant du principe que « toutes les données montrent que la science se développe à vue d’œil, en même temps que les connaissances scientifiques, sur le double plan quantitatif et qualitatif, et que les inventions scientifiques et technologiques sont illimitées ».
La réglementation de l’enseignement supérieur
M. Diab a rappelé dans ce contexte que « le projet de loi de réglementation de l’enseignement supérieur, qui est en cours de discussion au Parlement, a mis l’accent sur l’importance de la recherche scientifique ». Il a affirmé que « le Liban a pris conscience de l’importance de la recherche qu’il a encouragée dans les universités via le CNRS ».
Son collègue, M. Sabounjian a souligné les « exploits du CNRS », avant de mettre l’accent sur « le rôle de la recherche scientifique dans l’amélioration du secteur industriel ». Et d’expliquer que « la production industrielle nécessite des recherches ». « C’est ce qui a poussé à établir un partenariat entre le CNRS, les universités libanaises et les industriels », a-t-il ajouté, en rappelant qu’il avait « proposé au gouvernement le soutien des centres de recherches au Liban ». M. Sabounjian a appelé M. Mikati « à adopter cette proposition qui est dans l’intérêt de l’économie nationale », avant d’annoncer « le lancement prochain du centre d’invention et de technologie qui sera financé en coopération avec l’UE ».
Le ministre Hajj Hassan a, pour sa part, invité le gouvernement « à accorder un intérêt supplémentaire à la recherche scientifique par l’amélioration des ressources humaines et matérielles du Conseil. Il a mis l’accent sur la coopération entre le Conseil et les ministères concernés », énumérant les domaines dans lesquels le CNRS a contribué au niveau de l’agriculture, notamment celui relatif « à la sécurité alimentaire ».
Prenant ensuite la parole, Mme Eichhorst a rendu hommage « aux chercheurs libanais qui ont l’expérience et le savoir », précisant que cela « permet à l’UE d’accroître la coopération avec le Liban et d’ouvrir de nouveaux horizons aux sociétés scientifiques européennes et libanaises ».
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/762634/L%27Etat_met_en_relief__l%27importance_de_la_recherche__scientifique_au_jubile_d%27or_du_CNRS.html
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