The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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December 12, 2000

Communiqué SOLIDA - Retour au Liban de 46 détenus - December 12, 2000

Retour au Liban de 46 Libanais détenus dans les prisons syriennes.
54 personnes ont été libérées des prisons syriennes tard hier soir et remises aux autorités libanaises, qui les détiennent actuellement afin d'examiner leur situation juridique au Liban.Parmi les 54 personnes libérées se trouvent 46 Libanais, 7 Palestiniens et un Egyptien.
Nous saluons la libération de ces personnes qui étaient arbitrairement détenues en Syrie, parfois depuis de nombreuses années.
Nous demandons instamment aux autorités syriennes de faire suivre ce geste d'une initiative visant à résoudre dans sa globalité le dossier des Libanais détenus en Syrie, qui est loin d'être clos.
Nous demandons aux autorités libanaises de procéder rapidement à la libération des détenus transférés, et de prendre en considération les demandes de toutes les familles des Libanais toujours détenus en Syrie et des organisations de défense des droits de l'Homme, sans préjuger du sort qui a été réservé aux personnes enlevées. Et ce d'autant plus que la Syrie reconnaît désormais maintenir en détention sur son territoire 80 à 85 autres Libanais, dont les identités n'ont pas encore été révélées, et nous considérons ce chiffre rendu public comme très inférieur à la réalité.
Nous condamnons par ailleurs l'attitude des autorités libanaises à l'égard des détenus transférés qui sont avant tout des victimes d'injustices, mais aussi à l'égard de toutes les familles des détenus et des disparus libanais dans les prisons syriennes. La façon dont les noms des personnes libérées ont été tenus secrets (jusqu'à 12 heures après leur transfert au Liban), les conditions humiliantes de leur rapatriement (les yeux bandés, durant la nuit) sont à déplorer.
Nous réitérons notre soutien aux familles des Libanais enlevés par les forces syriennes, et aux organisations de défense des droits de l'Homme qui les entourent.
Paris, le 12 Décembre 2000.

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