The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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May 30, 2007

Daily Star - March 14 MPs: Security Council is last resort on Hariri tribunal - March 30, 2006

BEIRUT: March 14 Forces MPs gathered at Parliament on Wednesday within hours of a scheduled UN Security Council meeting to discuss the establishment of an international court to try suspects in the assassination of former Premier Rafik Hariri. "All attempts are to have the tribunal ratified inside of Lebanon and through Lebanese constitutional institutions," Lebanese Forces MP Georges Adwan told reporters.
Speaking on behalf of the March 14 MPs, Adwan said that the UN Security Council was the last resort for the tribunal to materialize, "for we have all lost hope that the tribunal might be formed within the Parliament."
"The tribunal aims at punishing perpetrators responsible for the string of assassinations that shook Lebanon over the past three years and not to throw false accusations or invent charges," he said.
For the seventh week in a row, pro-government MPs staged a sit-in at Parliament to call for the legislature to convene. The MPs typically have gathered on Tuesday but postponed the protest by a day this week because Labor Day fell on Tuesday this week. Wednesday's turnout of 33 majority MPs marked a notable decline in participation from previous weeks.
Adwan said the issue of the international tribunal and a national unity government were "by now outdated for we have to focus on presidential elections from now on."
Asked whether he agreed with calls from Free Patriotic Movement leader General Michel Aoun for popular presidential elections, the Lebanese Forces MP described Aoun's suggestion as a "clear violation of constitutional texts, which we have long worked to preserve."
In a speech on the occasion of Labor Day Tuesday, Aoun recommended that the Constitution be amended "just for once," so that the Lebanese might elect their next president.
Aoun said that such procedure was likely to allow the Lebanese "to have a say and avoid any regional or foreign interference in elections."
"Previous amendments to the Constitution have all proven to have drastic effects on the political situation in Lebanon," Adwan said.
Thirteen MPs from the opposition also visited their respective offices Wednesday, while their colleagues gathered at the hall of the Parliament to press for legislature to take its course.
Liberation and Development Parliamentary bloc MP Ali Hassan Khalil said that the March 14 Forces have still not let go of their "defiant attitude and are employing every means possible to enlarge the scope of foreign interference in Lebanese domestic affairs.
"Despite the fact that the ruling majority does not seem to want for the Lebanese to enjoy a calm and joyful summer," Khalil said, "one must not loose hope, for windows of opportunities are always available."
MP Ghazi Zeaiter, on the other hand, said that the opposition "was keen on having the truth about the string of murders uncovered the same way as the ruling majority, and even more."

May 3, 2007

L'Orient le jour - Nicolas Michel dresse un constat d’échec de sa mission au Liban - May 3, 2007

Pour les pôles de décision à l’ONU, « le moment pour le Conseil de sécurité d’exercer ses responsabilités approche ». Le Conseil de sécurité a entendu hier l’exposé sur les résultats de la récente mission à Beyrouth de Nicolas Michel, secrétaire général adjoint pour les Affaires juridiques de l’ONU et conseiller juridique. S’il est une certitude, c’est que l’exposé de Nicolas Michel a confirmé l’existence d’un blocage jusqu’à présent insurmontable sur la question de l’adoption du tribunal international selon la procédure constitutionnelle libanaise. Ce qui a poussé certains diplomates à l’ONU à indiquer que le Conseil de sécurité pourrait être amené à agir prochainement pour briser l’impasse sur la création du tribunal. La situation au Liban sur cette question « est bloquée et le Conseil doit maintenant examiner les options possibles pour aider les Libanais car il est très important que le tribunal soit établi le plus tôt possible », a ainsi affirmé l’ambassadeur des États-Unis à l’ONU, Zalmay Khalilzad, en n’écartant pas le recours au chapitre VII, tandis que son homologue français, Jean-Marc de La Sablière, a estimé que « le moment pour le Conseil de sécurité d’exercer ses responsabilités approche ». La réunion privée a été présidée par M. Khalilzad, dont le pays assure la présidence du Conseil pour le mois de mai. Étaient aussi présents Caroline Ziadé, chargée d’affaires du Liban, ainsi que Mohammad Chatah, conseiller du Premier ministre Fouad Siniora. Constat d’échec ? La veille, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, avait déclaré aux membres de l’Assemblée générale de l’ONU que la mission au Liban de Nicolas Michel, du 17 au 21 avril dernier, n’a pas porté ses fruits. « Je regrette qu’il n’ait pas été en mesure de faire un rapport sur les progrès accomplis sur cette question », a constaté Ban Ki-moon devant l’Assemblée générale.« Depuis des mois, les parties politiques se trouvent dans une impasse, ayant pour résultats les sérieuses entraves au processus de ratification de l’accord », a expliqué Nicolas Michel au Conseil. « À la lumière de cette situation, le secrétaire général m’a envoyé à Beyrouth. Il a soulevé cette question avec les officiels syriens lors de sa visite à Damas, la semaine dernière », a-t-il ajouté. « Mon mandat, comme il a été défini par le secrétaire général, était d’essayer d’assister les autorités et les parties libanaises à paver la voie pour la ratification de l’accord bilatéral conclu entre le Liban et l’ONU pour l’établissement du tribunal en accord avec la Constitution libanaise », a précisé le responsable juridique. Soutien unanimede Libanais au tribunalÀ la lumière de la situation au Liban, Nicolas Michel a évoqué les différentes étapes, rappelant les résolutions 1595 (2005) et 1644 (2005) qui ont mené à la mise en place de la commission d’enquête indépendante internationale, et la résolution 1664 (2006) qui a permis la négociation de l’accord entre le secrétaire général avec le gouvernement libanais pour l’établissement du tribunal à caractère international. Dans ses observations, Nicolas Michel a indiqué que lors de sa visite au Liban, toutes les parties avec lesquelles il a discuté, y compris l’opposition, ont exprimé leur soutien à l’établissement du tribunal. Il a aussi noté que les leaders de l’opposition ont clairement déclaré que leurs objections à la ratification rapide de l’accord est moins en rapport avec le tribunal qu’avec leur conviction que le gouvernement Siniora est dépourvu de toute légitimité constitutionnelle. M. Michel a également rappelé au Conseil la note signée par 70 députés libanais de la majorité adressée au secrétaire général, le 3 avril, décrivant leur incapacité à réunir le Parlement et demandant que toutes les mesures soient prises pour l’établissement du tribunal. Le responsable juridique a aussi mentionné que la solution préférée de toutes les parties concernées était la ratification d’un accord par le Parlement et l’établissement du tribunal à travers un accord entre l’ONU et le Liban. Il a également soulevé les questions relatives au système judiciaire libanais.« Maintenant, il est temps que toutes ces convictions, mises en relief par toutes les parties, deviennent réalité. Maintenant, il est temps, pour toutes les parties libanaises, de démontrer de manière tangible leur soutien à l’établissement du tribunal », a conclu Nicolas Michel.Comment aider les Libanais à sortir de l’impasse ?Le représentant de la France auprès de l’ONU, Jean-Marc de la Sablière, a exprimé pour sa part la « préoccupation » de son pays face à « ce blocage persistant confirmé par le rapport de Nicolas Michel ». « En cohérence avec ses décisions précédentes, il appartient au Conseil de sécurité d’étudier comment aider au mieux les Libanais à surmonter cette impasse. Nous pensons que le moment pour le Conseil de sécurité d’exercer ses responsabilités approche », a-t-il dit.De son côté, le représentant des États-Unis, Zalmay Khalilzad, a soutenu cette même idée faisant référence à « d’autres options » que prendra le Conseil de sécurité pour sortir le Liban de l’impasse. La situation au Liban sur cette question « est bloquée et le Conseil doit maintenant examiner les options possibles pour aider les Libanais car il est très important que le tribunal soit établi le plus tôt possible », a déclaré M. Khalilzad.« Nous n’avons encore discuté d’aucune option. Mais bien sûr, le Conseil de sécurité pourrait aider les Libanais en établissant le tribunal, qu’ils ont tous appelé de leurs vœux, en invoquant le chapitre VII » de la Charte de l’ONU, a-t-il ajouté. Le représentant de la Grande-Bretagne, Sir Emyr Jones Parry, a pour sa part assuré que tous les membres du Conseil souhaiteraient voir l’établissement du tribunal, le plus tôt possible. Aucun progrès n’ayant été enregistré, certains membres du Conseil (France, États-Unis, Angleterre) ont voulu réagir pour répondre à la lettre de Fouad Siniora afin d’établir le tribunal, mais, à la demande d’autres délégations, ils ont préféré attendre que le processus se poursuive, tout en assurant qu’une « décision devrait être prise ce mois ».Cependant, l’ambassadeur de Russie, Vitaly Tchourkine, a mis en garde les Libanais contre un recours trop systématique au Conseil de sécurité. « Le peuple libanais ne peut pas compter sur le Conseil de sécurité pour résoudre tous ses problèmes », a-t-il dit. « Nous estimons qu’il est encore temps pour les parties au Liban de parvenir à un accord sur le tribunal spécial », a-t-il ajouté.M. Tchourkine a laissé entendre « qu’aucun membre du Conseil de sécurité n’a soulevé la question du recours au chapitre VII. Tout le monde est d’accord sur l’importance de l’établissement du tribunal spécial. Ce qui est encourageant pour continuer des consultations ultérieures. Il est important pour nous que le tribunal spécial, qui a été élaboré avec tant de soins, soit établi dans les plus brefs délais. Notre message est que tout retard ou report n’est en faveur d’aucune partie ».

May 1, 2007

L'Orient le jour - Le secrétaire général adjoint de l’ONU pour les Affaires juridiques présentera demain son rapport au Conseil de sécurité - May 1, 2007

Entretien Nicolas Michel-Ban Ki-moon au Palais de Verre

Il faudra en principe attendre demain pour connaître les résultats de la visite à Beyrouth du secrétaire général adjoint de l’ONU pour les Affaires juridiques, Nicolas Michel.« Le secrétaire général de l’ONU et son conseiller juridique, Nicolas Michel, ont tenu une réunion ce matin pour discuter des résultats du voyage effectué récemment au Liban » par M. Michel, a indiqué à L’Orient-Le Jour Michèle Montas, porte-parole de Ban Ki-moon.« Nicolas Michel présentera, avant la fin de la semaine, au Conseil de sécurité les conclusions de ses entretiens au Liban. Mais, comme vous le savez, le Conseil de sécurité devrait, au préalable, se mettre d’accord sur son programme de travail pour le mois de mai », a-t-elle ajouté, précisant qu’« il n’y a pas de rapport écrit au sujet du voyage de M. Michel au Liban ».Une source diplomatique onusienne a cependant indiqué à L’Orient-Le Jour que Nicolas Michel « pourrait fort probablement exposer mercredi (demain) au Conseil de sécurité les résultats de sa mission au Liban ».Rappelons que Ban Ki-moon avait reçu un premier rapport de Nicolas Michel par téléphone sur les résultats de ses entretiens avec les différents leaders libanais. Il avait aussi indiqué à la presse qu’il avait pressé la Syrie, lors de sa dernière visite à Damas, « d’user de son influence » pour convaincre ses partisans au Liban d’accepter la création d’un tribunal international dans l’affaire Hariri et que le président syrien lui avait fait savoir que « seuls les Libanais étaient en mesure de décider de la réconciliation nationale ».Cinquième rapport Larsen prévu aujourd’huiSur un autre plan, Terjé Roed-Larsen, représentant du secrétaire général pour la mise en œuvre de la résolution 1559, remettra à son tour, aujourd’hui, son cinquième rapport semestriel sur la résolution 1559. Attendu le 19 avril dernier, ce rapport a subi des modifications à la lumière de la dernière visite de Ban Ki-moon à Damas. Terjé Roed-Larsen l’avait accompagné dans ses discussions avec les hauts responsables syriens.Michel Montas avait précisé, lors de son dernier point de presse, que le secrétaire général avait salué l’annonce faite par la Syrie de « réactiver la commission chargée de la délimitation des frontières avec le Liban ». La délimitation des frontières entre le Liban et la Syrie, de même que l’ouverture d’ambassades réciproques font partie des mesures contenues ou évoquées dans la résolution 1701 (2006) et dans la résolution 1559 (2004) du Conseil de sécurité, qui visent à rétablir la souveraineté du Liban.Le pays du Cèdre sera ce mois au centre des débats au Conseil de sécurité dont la présidence sera assurée par les États-Unis. « Le Liban sera une de mes priorités », avait affirmé le nouveau représentant permanent des États-Unis auprès des Nations unies, Zalmay Khalilzad, qui a présenté hier à Ban Ki-moon ses lettres de créance, succédant ainsi à l’ambassadeur John Bolton.

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