DECES D'UN DETENU LIBANAIS EN SYRIE
Le Mouvement franco-libanais SOLIDA (Soutien aux Libanais Détenus Arbitrairement) est consterné d'apprendre le décès de Joseph Amine HOUEISS, citoyen libanais, en détention en Syrie depuis 1992. Il avait été arrêté par l'armée syrienne et extradé illégalement en Syrie suite à un accident de voiture survenu au Liban, sa voiture ayant heurté un camion militaire syrien, provoquant la mort de plusieurs soldats syriens.
Joseph HOUEISS s'était, au cours de son procès, défendu d'avoir causé intentionnellement l'accident, affirmant qu'il avait été victime d'une crise d'épilepsie lui ayant fait perdre le contrôle de son véhicule. Il avait pourtant été condamné à 20 ans de prison pour homicide volontaire.
En 2002, le groupe de travail sur la détention arbitraire de l'ONU, saisi de ce cas par SOLIDA et la FIDH (Fédération Internationale des ligues des Droits de l'Homme), avait interpellé les autorités syriennes sur son cas, lesquelles ont affirmé par un courrier daté du 25 septembre 2002 que " les autorités compétentes vérifient actuellement cette allégation ", et ce malgré le certificat médical établi sur son lieu de détention, qui établissait que Monsieur HOUEISS était effectivement épileptique.
Il est décédé en détention dans des circonstances inconnues courant juin 2003.
Nous adressons nos plus sincères condoléances à sa famille.
Nous demandons aux autorités libanaises de faire déterminer avec certitude les causes exactes du décès de Joseph HOUEISS.
Nous demandons aux autorités syriennes de réexaminer sans délai la situation de tous les Libanais enlevés au Liban.
Nous exhortons la communauté internationale à intervenir très rapidement auprès de la Syrie pour qu'une solution humaine soit trouvée en faveur de tous les Libanais détenus en Syrie, pour que ceux-ci ne finissent pas ainsi leurs jours en détention, sans avoir pu faire valoir le moindre de leurs droits.
En 2002, le groupe de travail sur la détention arbitraire de l'ONU, saisi de ce cas par SOLIDA et la FIDH (Fédération Internationale des ligues des Droits de l'Homme), avait interpellé les autorités syriennes sur son cas, lesquelles ont affirmé par un courrier daté du 25 septembre 2002 que " les autorités compétentes vérifient actuellement cette allégation ", et ce malgré le certificat médical établi sur son lieu de détention, qui établissait que Monsieur HOUEISS était effectivement épileptique.
Il est décédé en détention dans des circonstances inconnues courant juin 2003.
Nous adressons nos plus sincères condoléances à sa famille.
Nous demandons aux autorités libanaises de faire déterminer avec certitude les causes exactes du décès de Joseph HOUEISS.
Nous demandons aux autorités syriennes de réexaminer sans délai la situation de tous les Libanais enlevés au Liban.
Nous exhortons la communauté internationale à intervenir très rapidement auprès de la Syrie pour qu'une solution humaine soit trouvée en faveur de tous les Libanais détenus en Syrie, pour que ceux-ci ne finissent pas ainsi leurs jours en détention, sans avoir pu faire valoir le moindre de leurs droits.
Paris, le 29 juin 2003.