The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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January 31, 2009

January 31, 2009 - Assafir - Case Hashishoo

ختم المحاكمة بقضية خطف حشيشو
صيدا ـ »السفير«
ختمت محكمة جنايات الجنوب برئاسة القاضي أكرم بعاصيري، المحاكمة بقضية خطف وإخفاء المناضل الشيوعي المربّي محي الدين حشيشو (مواليد صيدا العام ١٩٢٧ ) وذلك في ١٥ أيلول من العام ،١٩٨٢ والمتهم بها ثلاثة أشخاص هم: ن . م، وف . ش، وس . ف، من بلدات في شرق صيدا، والذين أبقتهم المحكمة قيد التوقيف إلى حين إصدار حكمها في ١٠ شباط المقبل، وذلك عملاً بقانون أصول المحاكمات الجزائية.
يذكر أنّ المناضل حشيشو خطف من منزله في الهلالية في شرق صيدا في نفس اليوم الذي أعلن فيه عن وفاة قائد »القوات اللبنانية« آنذاك بشير الجميل، إذ دخل عليه عدد من المسلّحين قدموا بمواكبة سيّارة عسكرية وسيارة »بيجو ستايشن« بيضاء اللون، و»فيات« برتقالية اللون، وساقوه بقوّة السلاح إلى جهة مجهولة، وما زال مصيره مجهولاً ولم يعثر عليه لتاريخه.

January 31, 2009 - L'Orient le jour - Geagea : Nasrallah est le « mandataire légal » de Khamenei au Liban

Le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, a répliqué de manière cinglante hier aux propos du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, au sujet des quatre Iraniens disparus au Liban en 1982, l’accusant d’exploiter cette affaire électoralement et d’être le « mandataire légal » de l’imam Ali Khamenei, guide de la République islamique, au Liban.
Hassan Nasrallah s’était adressé dans son discours jeudi au ministre de la Justice, Ibrahim Najjar, pour lui demander, en tant que « proche des FL » de faire la lumière sur la disparition des quatre Iraniens.
« Je croyais jusqu’ici que le mandat octroyé au mandataire légal de l’imam Khamenei au Liban était uniquement de nature religieuse. Mais après avoir entendu les propos de Sayyed Nasrallah sur les quatre diplomates iraniens disparus en 1982, je me suis rendu compte que son mandat est également à caractère national », a déclaré M. Geagea lors d’une conférence de presse à Maarab.
« Qui donc peut m’expliquer ce grand intérêt que porte sayyed Nasrallah au sort de quatre diplomates iraniens disparus il y a 27 ans, au cœur d’une guerre de 15 ans qui a tout ravagé, et au cours de laquelle plus de cent mille Libanais ont trouvé la mort et des milliers de Libanais et non Libanais, des gens ordinaires et des diplomates, ont été portés disparus » ? a-t-il demandé.
« Sayyed Nasrallah affirme poser la question d’un point de vue humanitaire. Dites-moi : la question des centaines de détenus et de disparus libanais dans les prisons des alliés de sayyed Nasrallah, en Syrie, n’a-t-elle pas de portée humanitaire ? » s’est-il interrogé.
« Comment le Libanais ordinaire, qui fait face à cet instant à mille et un problèmes, économiques, sociaux et structurels, des problèmes d’instabilité chronique, des frontières qui ne sont pas tracées, des terres qui ne sont pas rétrocédées, des armes qui circulent, un État toujours en attente d’être édifié, comment peut-il comprendre que sayyed Nasrallah saute par-dessus tous ces problèmes pour sortir de son chapeau ce dossier qu’il affirme être de nature humanitaire ? Il l’est, certes, mais pas plus que des milliers d’autres cas similaires et qui sont encore plus pressants », a-t-il souligné.
« Si sayyed Nasrallah était réellement préoccupé par la réputation du Liban, dans la mesure où le problème en question touche des diplomates, il aurait aussi demandé qui a assassiné l’ambassadeur des États-Unis en 1976, et celui de France, Louis Delamare, en 1981, et l’attaché militaire Christian Gouttière en 1986 ? D’ailleurs, il sait très bien qui a tué ce dernier », a-t-il dit.
« Et dans le même ordre d’idées, il se serait inquiété quelque peu devant la tragédie des otages étrangers au Liban dans les années quatre-vingt, dont l’enlèvement avait transformé l’image du Liban dans le monde de celle de la Suisse de l’Orient à celle de l’enfer de l’Orient et de l’Occident », a-t-il ajouté.
« Mais non, il a préféré réduire toutes les tragédies de la guerre du Liban à celle des quatre diplomates iraniens. Cela est normal : il est le mandataire légal de l’imam Khamenei au Liban et tout le reste n’a pas d’importance », a poursuivi M. Geagea.
« Sayyed Nasrallah peut dire qu’il n’aurait pas suscité cette question en ce moment précis si ce n’était pour s’assurer de la véracité d’allégations israéliennes à ce sujet. Si c’est le cas, il aurait été préférable pour lui d’interroger d’abord l’État libanais, avant de s’adresser aux Israéliens ou à tout autre partie, puisque les services de sécurité libanais ont déjà mené plusieurs investigations sur ce dossier et ont des réponses claires. Et puis, sayyed Nasrallah avait le bras long auprès du pouvoir qui était établi au Liban entre 1990 et 2005. Pourquoi n’a-t-il jamais pensé l’interroger sur ce dossier » ? a-t-il demandé.
« Je déplore fortement que sayyed Nasrallah suscite cette question en ce moment précis et qu’il tente de la lier injustement aux FL, 19 ans après la fin de la guerre. La démarche aurait été compréhensible s’il s’était orienté vers les services de sécurité libanais pour leur demander leur assistance. Mais le fait d’exploiter cette affaire de cette manière, en tentant de la coller d’une manière ou d’une autre aux FL aux portes des législatives est inacceptable », a ajouté le leader des FL.
En réponse à une question, M. Geagea a dit : « Il ne faut plus que les Forces libanaises soient la cible de tous ceux qui ont des interrogations sur la guerre libanaise. Qu’ils nous disent qui ils ont tué, eux, et nous leur donnerons des réponses sur ceux que nous avons tués. Cela doit cesser. »

January 30, 2009

January 30, 2009 - L'Orient le jour - Nasrallah rouvre le dossier des détenus libanais en Israël et des diplomates iraniens kidnappés

À l’occasion de la « Journée de la liberté », qui célèbre le retour au pays des détenus libanais en Israël, ainsi que celui des dépouilles mortelles, lors de la fameuse journée d’échange du 29 janvier 2004, Hassan Nasrallah a donné hier une conférence pour rappeler que contrairement à ce qu’on avait cru lors du retour de Samir Kantar, ce dossier n’est pas encore clos. Le secrétaire général du Hezbollah a ainsi précisé qu’il y a encore en Israël 350 dépouilles mortelles de Libanais et de Palestiniens. Il a aussi rappelé que le sort de Yehya Skaff est toujours inconnu et qu’il n’a pas encore de certitude sur celui des diplomates iraniens disparus en 1982. Il a aussi évoqué le cas du pêcheur Mohammad Farran, dont la barque a été retrouvée dans les eaux libanaises avec des taches de sang à l’intérieur. Sayyed Nasrallah a invité l’État libanais à assumer ses responsabilités à ce sujet, se déclarant prêt à coopérer avec lui. Nasrallah a révélé que les examens d’ADN envoyés en France ont révélé que les dépouilles mortelles remises par les Israéliens lors du dernier échange, et qui était censé être le dernier, n’appartiennent pas à Dalal Moghrabi ni à aucun de ceux qui avaient participé à une opération contre Israël. Nasrallah a estimé que c’est aux familles de décider de l’attitude à adopter, mais le Hezbollah, lui, considère ne pas avoir reçu les dépouilles mortelles des quatre participants à l’opération de Dalal Moghrabi. En réponse à une question, il a toutefois précisé que l’ouverture de ce dossier aujourd’hui ne signifie nullement qu’une nouvelle guerre est en préparation. Mais il a souligné le fait que le Liban n’est pas à l’abri de nouvelles agressions israéliennes. Au sujet des diplomates iraniens, Nasrallah a révélé que selon le rapport remis par les Israéliens, ceux-ci ont été enlevés par les Forces libanaises et liquidés sur-le-champ avant d’être enterrés dans des lieux indiqués dans le rapport. Mais Nasrallah a estimé que les Israéliens peuvent mentir et prétendre que les diplomates sont morts alors qu’ils se trouveraient chez eux. C’est pourquoi il a demandé aux Forces libanaises de dévoiler les éléments en leur possession sur cette affaire, d’autant, a-t-il ajouté, que le portefeuille de la Justice est entre leurs mains.

January 30, 2009 - L'Orient le jour - Le Comité libano-syrien examine la liste des détenus libanais en Syrie

Le Comité libano-syrien chargé de suivre l’affaire des disparus et des Libanais détenus en Syrie a examiné hier, lors d’une réunion organisée à Jdeidet Yabous, la liste de noms de citoyens libanais fournie par la partie libanaise. Celle-ci a en outre soumis à ses interlocuteurs syriens, à la demande de ces derniers, des documents comportant des témoignages de personnes qui affirment avoir vu des détenus libanais dans les geôles syriennes.
De leur côté, les Syriens ont demandé des informations sur le sort de près de 200 citoyens syriens disparus au Liban avant 2005.
La délégation libanaise, qui comprenait les juges Joseph Maamari et Georges Rizk, le colonel à l’armée Gaby Kahi et le général au sein des FSI Sami Nabhane, a informé ses interlocuteurs que les Syriens portés disparus au Liban ont péri dans des incidents isolés. La partie libanaise a étayé ses propos en présentant les procès-verbaux établis par les bureaux des FSI prouvant que ces personnes sont mortes dans le cadre d’incidents « habituels », des assertions que la partie syrienne a acceptées à l’exception d’un certain nombre de cas, soit le quart de la liste, dont les documents prouvant le décès ont été considérés « insuffisants ». À ce sujet, les Syriens ont demandé un supplément d’informations, notamment des PV précisant l’identité des parents des personnes décédées et celle des personnes qui ont réceptionné leurs corps. La partie syrienne a par ailleurs relevé l’existence d’un malentendu concernant le nom du citoyen libanais Béchara Roumieh dû au fait qu’un autre Libanais du même nom purge une peine dans l’une des prisons syriennes pour un crime de droit commun.

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