La commission parlementaire des Droits de l'homme, réunie hier sous la présidence du député Michel Moussa, a étudié le dossier des disparitions forcées de la guerre, à l'heure où le pays se prépare à commémorer le 41e anniversaire du début de la guerre du Liban, et la Journée mondiale des disparitions forcées, le 13 avril.
La commission a ainsi insisté sur la nécessité d'adopter une législation unique, qui regrouperait en un seul texte deux lois sur les disparitions forcées. Elle s'est aussi penchée sur un protocole d'accord entre les autorités libanaises et le CICR, visant à prélever et conserver des échantillons d'ADN des familles de disparus, afin d'effectuer les comparaisons nécessaires avec les personnes disparues, en cas de doute. Cet accord est prêt. Pour qu'il soit appliqué, il doit toutefois être adopté par le Conseil des ministres. La commission a enfin abordé l'accord signé entre le Liban et les Nations unies sur la question des disparitions forcées. Cet accord concerne la recherche de la vérité et le travail d'enquête sur les crimes. « Nous travaillerons sur une proposition de loi que nous soumettrons au Parlement, dans l'espoir que ce dernier reprenne ses activités », a souligné Michel Moussa.
Étaient notamment présents à la réunion, les députés Marwan Farès et Ghassan Moukheiber, le chef de bureau des laboratoires médico-légaux, le commandant Hani Kallassi, la juge Nazek Khatib, représentant le ministère de la Justice, le juge Sabbouh Sleiman, représentant l'avocat général près la cour d'appel, l'adjoint du représentant régional du Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Nidal Jurdi, le représentant du Centre Khiam de réhabilitation des victimes de la torture, Mohammad Safa, le président de l'association Solide, Ghazi Aad, la représentante du Comité des parents des personnes enlevées ou disparues au Liban, Wadad Halawani, et la représentante du CICR, Rabab Khatib.
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