Je m'appelle Joseph.
Je suis né à Hasroun, un village du caza de Bécharré, où j'ai également grandi. Nous avions l'habitude, mes frères et moi, de nous rendre à l'école à pied puis nous rentrions étudier à la maison. Toutefois, après la mort de mon père, j'ai décroché un travail à temps partiel dans une station-service pour aider financièrement ma famille.
Très rapidement, la guerre a déstabilisé ma zone de sécurité : Bécharré. Comme le danger de l'armée syrienne approchait, un groupe de jeunes villageois sans formation et sans expérience, dont je faisais partie, a décidé d'agir.
Le 14 mai 1977, nous nous sommes rendus dans le village de Knat puis à Billa. Ce jour-là, le brouillard était épais. J'étais nerveux et inquiet. J'ai toutefois trouvé un certain réconfort dans la compagnie de deux voisins villageois que je connaissais : Joseph et Nabil. Nous ne nous doutions pas que nos adversaires connaissaient bien la région et que nous allions être attirés dans une embuscade : nous avons été kidnappés.
Peu après ma disparition, ma famille a commencé à me rechercher. Elle pensait avoir réalisé des progrès, lorsque les Syriens ont accepté de livrer les corps de quatre victimes tuées lors de cette bataille. Lorsque les arrangements ont été conclus et que les cercueils ont finalement été ouverts, Joseph et Nabil ont été déclarés morts. Il n'y avait toutefois aucun signe de moi.
Ce n'est que deux ans plus tard, à la suite d'une période de calme, que le silence a été rompu. Un détenu de Bécharré, qui venait de sortir d'une prison syrienne, est venu frapper à la porte de la maison familiale. Il leur a dit que j'étais détenu là-bas.
Mon nom est Joseph Tawil. J'avais 17 ans lorsque j'ai été enlevé. Ne laissez pas mon histoire s'interrompre ici.
Je suis né à Hasroun, un village du caza de Bécharré, où j'ai également grandi. Nous avions l'habitude, mes frères et moi, de nous rendre à l'école à pied puis nous rentrions étudier à la maison. Toutefois, après la mort de mon père, j'ai décroché un travail à temps partiel dans une station-service pour aider financièrement ma famille.
Très rapidement, la guerre a déstabilisé ma zone de sécurité : Bécharré. Comme le danger de l'armée syrienne approchait, un groupe de jeunes villageois sans formation et sans expérience, dont je faisais partie, a décidé d'agir.
Le 14 mai 1977, nous nous sommes rendus dans le village de Knat puis à Billa. Ce jour-là, le brouillard était épais. J'étais nerveux et inquiet. J'ai toutefois trouvé un certain réconfort dans la compagnie de deux voisins villageois que je connaissais : Joseph et Nabil. Nous ne nous doutions pas que nos adversaires connaissaient bien la région et que nous allions être attirés dans une embuscade : nous avons été kidnappés.
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