Des milliers de personnes ont disparu pendant la guerre du Liban. Leur sort reste inconnu. Dans le cadre du projet « Fus'hat amal »*, nous publions le portrait de l'un d'eux.
Mon nom est Joseph. Pendant quinze ans, j'ai été sergent dans l'armée. Je servais fièrement mon pays à l'École des officiers à Fayadiyé. Après la scission de la troupe en janvier 1976, j'ai décidé qu'il était éthique et plus sûr que je présente ma démission à l'armée et que je reste à la maison pour me consacrer à ma famille et à mon fils unique, Élie, que nous avions accueilli parmi nous après quatorze années de mariage. Il représentait tout pour moi. Et pourtant, un an seulement après sa naissance, nous avons été séparés. En avril 1976, en raison d'une pénurie d'essence dans la région de Sin el-Fil où j'habitais, j'ai quitté la maison à la recherche d'essence. Je suis arrivé à la station Khodr à Barbir. J'ai fait le plein de ma voiture et je suis rentré chez moi. Quelques jours plus tard, cherchant de nouveau de l'essence dans le même quartier, je n'ai pas été aussi chanceux. Le 25 avril, j'ai été enlevé dans cette région qui sera l'un des passages les plus dangereux entre Beyrouth-Est et Beyrouth-Ouest. Aujourd'hui, ce n'est qu'un grand carrefour, toujours bloqué par la circulation, où les gens passent sans tenir compte de son importance, par le passé mais aussi pour le présent. Mon nom est Joseph Keyrouz. Ne laissez pas mon histoire s'interrompre ici.
* « Fus'hat amal » est une plateforme numérique qui rassemble les histoires des personnes disparues au Liban. Le projet est financé par le Comité international de la Croix-Rouge, l'Union européenne, le National Endowment for Democracy et la Fondation Robert Bosch. Des histoires d'autres personnes ayant disparu durant la guerre sont disponibles sur le site Web de Fus'hat amal à l'adresse: www.fushatamal.org Si vous êtes un proche d'une personne disparue, vous pouvez partager son histoire sur le site du projet ou contacter Act for the Disappeared aux 01/443104, 76/933306.
Mon nom est Joseph. Pendant quinze ans, j'ai été sergent dans l'armée. Je servais fièrement mon pays à l'École des officiers à Fayadiyé. Après la scission de la troupe en janvier 1976, j'ai décidé qu'il était éthique et plus sûr que je présente ma démission à l'armée et que je reste à la maison pour me consacrer à ma famille et à mon fils unique, Élie, que nous avions accueilli parmi nous après quatorze années de mariage. Il représentait tout pour moi. Et pourtant, un an seulement après sa naissance, nous avons été séparés. En avril 1976, en raison d'une pénurie d'essence dans la région de Sin el-Fil où j'habitais, j'ai quitté la maison à la recherche d'essence. Je suis arrivé à la station Khodr à Barbir. J'ai fait le plein de ma voiture et je suis rentré chez moi. Quelques jours plus tard, cherchant de nouveau de l'essence dans le même quartier, je n'ai pas été aussi chanceux. Le 25 avril, j'ai été enlevé dans cette région qui sera l'un des passages les plus dangereux entre Beyrouth-Est et Beyrouth-Ouest. Aujourd'hui, ce n'est qu'un grand carrefour, toujours bloqué par la circulation, où les gens passent sans tenir compte de son importance, par le passé mais aussi pour le présent. Mon nom est Joseph Keyrouz. Ne laissez pas mon histoire s'interrompre ici.
* « Fus'hat amal » est une plateforme numérique qui rassemble les histoires des personnes disparues au Liban. Le projet est financé par le Comité international de la Croix-Rouge, l'Union européenne, le National Endowment for Democracy et la Fondation Robert Bosch. Des histoires d'autres personnes ayant disparu durant la guerre sont disponibles sur le site Web de Fus'hat amal à l'adresse: www.fushatamal.org Si vous êtes un proche d'une personne disparue, vous pouvez partager son histoire sur le site du projet ou contacter Act for the Disappeared aux 01/443104, 76/933306.
Source & Link : L'orient le jour
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