The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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January 8, 2008

L'Orient le Jour - Israel kidnapping of a Lebanese - January 8, 2008

Israël capture un berger à la frontière avec le Liban

Un jeune berger libanais a été capturé hier par des soldats israéliens près d’un village frontalier le long de la ligne bleue, alors qu’il gardait son troupeau, a déclaré à l’AFP une source des FSI.
« Les soldats ont enlevé Fadi Ahmad Abdel Aal des environs de Helta tandis qu’il gardait son troupeau et l’ont emmené avec eux à l’intérieur d’Israël », a ainsi indiqué cette source, ajoutant que « les soldats ont fait une incursion de 100 mètres pour parvenir aux terres agricoles où se trouvait le berger ». Pour leur part, des sources militaires israéliennes ont confirmé avoir arrêté un Libanais qui avait franchi la frontière. Il est interrogé pour savoir s’il s’agit d’un « élément hostile » ou d’un civil innocent, ont-elles précisé. Quant à la Finul, elle a confirmé avoir été « informée par l’armée israélienne qu’elle a appréhendé un citoyen libanais. Nous sommes en contact avec elle en vue de résoudre la situation le plus tôt possible », a déclaré à l’AFP Yasmina Bouziane, porte-parole de la Finul. Avant de s’envoler pour les Émirats arabes unis, le Premier ministre Fouad Siniora s’est penché sur cette affaire : il a ainsi pris contact avec la direction de l’armée et celle de la Finul, dénonçant vigoureusement cette « agression » israélienne, et demandant à la force onusienne d’entreprendre les contacts nécessaires avec l’État hébreu afin que le berger soit libéré dans les plus brefs délais. Rappelons que ce n’est pas la première fois qu’Israël capture des bergers à la frontière avec le Liban pour les questionner sur leur éventuel lien avec le Hezbollah. Ils sont généralement relâchés après leur interrogatoire.

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