The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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August 11, 2010

August 11, 2010 - L'Orient le jour - Kassem : Nous verrons si le TSL va convoquer le Mossad et le gouvernement israélien

Le numéro 2 du Hezbollah, Naïm Kassem, a vigoureusement applaudi à l'exposé donné lundi soir par le leader du parti, Hassan Nasrallah, pour essayer d'expliquer que c'est Israël qui a assassiné l'ancien Premier ministre, Rafic Hariri.
Selon lui, sayyed Nasrallah a présenté « un récit complet » et ses accusations contre Israël ont porté sur deux niveaux : politique et technique. Au plan politique, il a montré, a estimé cheikh Kassem, qu'Israël « a intérêt à semer la discorde dans le pays et qu'il a choisi une personnalité influente sur la scène locale pour atteindre ce but et pour réaliser son projet dans la région ». Au plan technique, le numéro 2 du Hezbollah a souligné qu' « il n'est nul besoin de donner la preuve des actes israéliens de violence au Liban », affirmant que les indications fournies par Hassan Nasrallah « représentent une accusation qui doit faire l'objet d'un suivi permettant aux responsables du Tribunal spécial pour le Liban à faire la lumière » sur l'attentat du 14 Février. « Maintenant que le sayyed a présenté son exposé exhaustif, nous sommes absolument sûrs que c'est Israël qui est au banc des accusés et que c'est contre lui que l'acte d'accusation doit être dirigé », a-t-il martelé, en jugeant que « certains seront indisposés par cette vérité et s'exprimeront sur cette base durant les prochains jours, parce qu'ils pensaient que le moment est propice pour en finir avec le Hezbollah, après l'échec de toutes les tentatives pour lui porter un coup ». Et d'insister : « Le Hezbollah n'est pas accusé de l'assassinat de Hariri. Ni maintenant, ni dans le passé, ni à l'avenir. C'est Israël qui l'est et c'est cette piste qui doit être suivie jusqu'au bout. »
Naïm Kassem a ensuite mis l'accent sur la responsabilité qui incombe, selon lui, à ce niveau au Tribunal spécial pour le Liban, ainsi qu'au gouvernement, partant du principe que celui-ci est « tenu de prendre, à travers les autorités compétentes, les mesures concrètes nécessaires afin de permettre que la vérité soit connue ». « Nous verrons, a-t-il ajouté, si le tribunal va convoquer le Mossad et le gouvernement israélien pour enquêter avec eux ou s'il va tenir compte des données que nous lui avons fournies. Aucun assassinat n'a lieu sans le feu vert du gouvernement israélien et tous sont exécutés par le Mossad. »
Le numéro deux du Hezbollah a conclu en estimant que « les défis auxquels son parti est confronté restent mineurs par rapport aux épreuves du passé » : « Aujourd'hui, au moins, l'équilibre des forces a changé sur le plan politique au Liban. Des gens sont passés d'un bord à un autre (en allusion au chef du PSP, Walid Joumblatt), la légende de la suprématie américaine a été abolie, le Liban n'est plus la porte d'entrée vers un nouveau Moyen-Orient et la Résistance est plus forte que jamais, avec l'armée et le peuple. »

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