Près de 2.000 enfants syriens de moins de 5 ans réfugiés au Liban risquent de mourir de malnutrition s'ils ne reçoivent pas de traitement immédiat, a annoncé mardi l'Unicef qui s'alarme d'un début de crise.
"La malnutrition est une menace nouvelle et silencieuse parmi les réfugiés au Liban", a mis en garde Annamaria Laurini, la représentante du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) lors de la présentation à Beyrouth d'un rapport d'évaluation mené en 2013 sur ce phénomène naissant.
Elle a cité comme causes "la mauvaise hygiène, l'eau insalubre, les maladies, le manque de vaccination et la mauvaise alimentation pour les enfants" réfugiés au Liban, qui abrite un million de personnes ayant fui le conflit en Syrie voisine.
Sur 200.000 enfants ayant fui leur pays, près de 2.000 de moins de 5 ans "risquent de mourir et ont besoin d'un traitement immédiat pour survivre", selon le rapport.
Les régions libanaises les plus touchées sont le nord et la Békaa (est), où les cas de "malnutrition aiguë sévère" ont doublé de 2012 à 2013.
Et d'après le rapport, cette situation pourrait "se détériorer rapidement en raison de l'augmentation des prix des denrées alimentaires et du nombre de réfugiés" qui affluent chaque année vers ce pays de quatre millions d'habitants et aux ressources limitées.
"La malnutrition est une menace nouvelle et silencieuse parmi les réfugiés au Liban", a mis en garde Annamaria Laurini, la représentante du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) lors de la présentation à Beyrouth d'un rapport d'évaluation mené en 2013 sur ce phénomène naissant.
Elle a cité comme causes "la mauvaise hygiène, l'eau insalubre, les maladies, le manque de vaccination et la mauvaise alimentation pour les enfants" réfugiés au Liban, qui abrite un million de personnes ayant fui le conflit en Syrie voisine.
Sur 200.000 enfants ayant fui leur pays, près de 2.000 de moins de 5 ans "risquent de mourir et ont besoin d'un traitement immédiat pour survivre", selon le rapport.
Les régions libanaises les plus touchées sont le nord et la Békaa (est), où les cas de "malnutrition aiguë sévère" ont doublé de 2012 à 2013.
Et d'après le rapport, cette situation pourrait "se détériorer rapidement en raison de l'augmentation des prix des denrées alimentaires et du nombre de réfugiés" qui affluent chaque année vers ce pays de quatre millions d'habitants et aux ressources limitées.
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