La Commission nationale de la femme libanaise a organisé hier, au centre de formation qui lui est affilié, à Baabda, un forum intitulé Réfugiés syriens au Liban : le cadre légal et la situation socioé-conomique des réfugiées, et comportant notamment une séquence sur les violences qu'elles subissent.
Étaient présentes la ministre des Déplacés, Alice Chaptini, ainsi que les anciennes ministres Mona Afeiche et Wafa' Hamzé, aux côtés de nombre de personnalités syndicales, médiatiques et de la société civile.
Après une allocution d'ouverture, Chantal Abi Akl, présidente du comité d'études et de documentation de la Commission, a fait état de l'absence d'un plan légal déterminant les droits des réfugiés, d'une part, et de l'État hôte, d'autre part.
De son côté, le secrétaire de la Commission, Fadi Karam, a appelé à distinguer les émigrés économiques des demandeurs d'asile pour des raisons sécuritaires et estimé que le Liban devrait organiser la présence syrienne sur son territoire en établissant des camps aux frontières.
Faten Ghanem, du ministère des Affaires sociales, a annoncé pour sa part que 78 % des réfugiés enregistrés sont des femmes et des enfants. Évoquant la question de la violence contre les femmes réfugiés, y compris à caractère sexuel, Mme Ghanem a souligné que 68 % des cas rapportés ont été commis par les membres des familles des victimes.
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