The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

Search This Blog

February 27, 2008

L'Orient le Jour - Lebanese Detainees in Syria - February 27, 2008

mercredi 27 février 2008 | 5:00 | Beyrouth
La majorité veut saisir l’ONU de l’affaire des détenus libanais en Syrie ; l’opposition met en garde contre les conséquences du refus du partenariat

Geagea : Seule l’élection d’un président permet de défendre les intérêts des chrétiens, et la loi de 1960 est obsolète

Le chef des Forces libanaises Samir Geagea a affirmé hier que « certaines personnes qui prétendent défendre les droits des chrétiens se sont saisies aujourd’hui du dossier de la loi électorale ». « Or il se trouve que l’unique mesure qui serait utile pour la communauté chrétienne est la tenue du scrutin présidentiel qui est aujourd’hui négligé par ces parties », a-t-il ajouté.
Le leader des FL a également qualifié d’obsolète « la loi électorale de 1960 qui n’est pas idéale pour les chrétiens, eu égard aux changements démographiques des dernières années ». « À titre d’exemple, Marjeyoun et Hasbaya sont réunies en une seule circonscription en vertu de cette loi. Pouvons-nous accepter ceci ? Il en est de même pour Saïda et Zahrani, Baalbeck et le Hermel, etc. Au nom des intérêts des chrétiens, il faudrait mettre en place un découpage fondé sur les plus petites circonscriptions possibles », a-t-il précisé.
Pour sa part, le député Nabil de Freige a estimé que « le sort de l’initiative de la Ligue est tributaire des concertations menées par certains pays arabes avec la Syrie ». « Le régime syrien a enjoint à ses alliés d’exercer davantage de pressions contre la majorité pour astreindre cette dernière à concéder davantage de concessions. D’où l’impasse dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui », a-t-il ajouté.
Pour le député de Beyrouth, « Amr Moussa est convaincu que l’opposition veut paralyser le pays ». « L’opposition a chargé le député Aoun de négocier en son nom. Cela signifie que ce camp ne veut pas de solution, vu que le chef du CPL cherche à tout prix à se faire élire à la présidence, même s’il devait ruiner le pays », a-t-il noté.
De son côté, le député du PSP Waël Bou Faour a affirmé, après avoir été reçu par le Premier ministre Fouad Siniora, que « l’initiative arabe n’a pas échoué, mais a été obstruée par certaines parties libanaises, qui ont exécuté les directives de Téhéran et de Damas ». « J’ai évoqué avec le président du Conseil le dossier des détenus libanais dans les geôles syriennes. Je l’ai informé du fait que des députés de la majorité vont adresser une pétition au gouvernement, l’incitant à saisir le Conseil de sécurité de l’ONU pour réclamer la formation d’une commission d’enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire », a-t-il ajouté.
Le membre du comité de suivi du 14 Mars, Michel Moawad, a pour sa part affirmé que « le rétablissement de la souveraineté de l’État sur l’ensemble de son territoire et son monopole des décisions de guerre et de paix sont antinomiques de l’existence même du parti de Dieu ». « Le Hezbollah veut être partenaire au sein du gouvernement tout en privant ce gouvernement de tout pouvoir de décision. Le parti veut également venger l’assassinat de Imad Moghniyé, tout en déniant le droit des Libanais d’obtenir justice par le biais du tribunal international », a-t-il souligné.
« Si l’Égypte, l’Arabie saoudite et d’autres États boycottent le sommet de Damas, le régime syrien sera privé de toute couverture arabe sunnite et se retrouvera encore plus isolé », a conclu Michel Moawad qui a conféré hier à Meerab avec M. Samir Geagea.

No comments:

Post a Comment

Archives