Dans plusieurs pays du monde, la loi permet à un violeur d'échapper à la justice s’il épouse sa victime, dont il préserverait ainsi l’ "honneur".
Cette tragique absurdité de la législation existe aussi au Liban, avec l’article 522. Pour abolir cet article du Code pénal, l'ONG Abaad a précisément lancé une campagne sous un slogan qui parle de lui-même: “Une robe blanche n’efface pas un viol”. Il est accompagné du hashtag #undress522 (déshabillez le 522) ou, moins imagé : #abolish522.
“Afin de mieux faire connaître l'article 522, nous avons affiché des panneaux publicitaires au Liban, explique l’associaton, qui a aussi publié une vidéo sur sa page Facebook.
“Maintenant, nous nous mobilisons sur le terrain pour tenter de convaincre les députés. Nous voulons leur mettre un maximum de pression pour réussir à abolir une bonne fois pour toutes cet article 522.”
Prochaine action de Abaad: le mardi 6 décembre à midi, l’ONG organise une manifestation devant le parlement.
La loi libanaise peine encore aujourd'hui à intégrer la notion de viol et tout ce qu’elle implique pour les victimes. Ces questions législatives et sociales sont malheureusement passées ces derniers temps au second plan dans les médias, dans une actualité dominée par les calculs politiques et la situation sécuritaire.
Les récents propos du député Elie Marouni, qui estimait en substance que les femmes provoquaient les violeurs, ont cependant soulevé une vague d'indignation. Début septembre, au cours d'une table ronde justement organisée par le Rassemblement démocratique de la femme libanaise sur une proposition de loi pour abolir l'article 522, Marouni avait déclaré : "Au vu de certaines circonstances, nous devons nous interroger sur la façon dont des femmes poussent les hommes à les violer". Pas de chance pour le député: ses mots avaient été saisis au passage par les caméras de la télévision LBCI. Ils avaient provoqué de violentes réactions sur les réseaux sociaux. Reste à voir si la mobilisation des associations comme Abaad parviendra à faire bouger les législateurs.
Cette tragique absurdité de la législation existe aussi au Liban, avec l’article 522. Pour abolir cet article du Code pénal, l'ONG Abaad a précisément lancé une campagne sous un slogan qui parle de lui-même: “Une robe blanche n’efface pas un viol”. Il est accompagné du hashtag #undress522 (déshabillez le 522) ou, moins imagé : #abolish522.
“Afin de mieux faire connaître l'article 522, nous avons affiché des panneaux publicitaires au Liban, explique l’associaton, qui a aussi publié une vidéo sur sa page Facebook.
“Maintenant, nous nous mobilisons sur le terrain pour tenter de convaincre les députés. Nous voulons leur mettre un maximum de pression pour réussir à abolir une bonne fois pour toutes cet article 522.”
Prochaine action de Abaad: le mardi 6 décembre à midi, l’ONG organise une manifestation devant le parlement.
La loi libanaise peine encore aujourd'hui à intégrer la notion de viol et tout ce qu’elle implique pour les victimes. Ces questions législatives et sociales sont malheureusement passées ces derniers temps au second plan dans les médias, dans une actualité dominée par les calculs politiques et la situation sécuritaire.
Les récents propos du député Elie Marouni, qui estimait en substance que les femmes provoquaient les violeurs, ont cependant soulevé une vague d'indignation. Début septembre, au cours d'une table ronde justement organisée par le Rassemblement démocratique de la femme libanaise sur une proposition de loi pour abolir l'article 522, Marouni avait déclaré : "Au vu de certaines circonstances, nous devons nous interroger sur la façon dont des femmes poussent les hommes à les violer". Pas de chance pour le député: ses mots avaient été saisis au passage par les caméras de la télévision LBCI. Ils avaient provoqué de violentes réactions sur les réseaux sociaux. Reste à voir si la mobilisation des associations comme Abaad parviendra à faire bouger les législateurs.
Source & Link : Iloubnan
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