À l’issue de la rencontre hebdomadaire de son bloc parlementaire, le général Michel Aoun s’est adressé à la presse pour répondre indirectement au discours du chef des Forces libanaises Samir Geagea et expliquer que les positions du patriarche Raï ne sont pas politiques. Elles reposent sur un constat qui concerne les minorités dans la région. Sur le financement du TSL, le général a répondu par une boutade révélatrice de sa position négative qui refuse un tel financement : « Que Mikati prélève ce financement sur sa fortune personnelle ou celle de son frère qui est estimée à 5 milliards de dollars. Les 35 millions du financement du TSL s’apparentent dans ce cas au prix des bonbons qu’il offre chez lui », a dit le chef du CPL.
Le général Michel Aoun a commencé par s’étonner des propos de Samir Geagea dans lesquels il a rejeté ce qu’il a appelé « l’alliance des minorités ». Aoun s’est ainsi demandé où Geagea a vu une telle alliance, d’autant qu’au Liban, toutes les communautés sont minoritaires, puisque aucune d’elles n’est majoritaire. Le chef du CPL a insisté sur le fait qu’au Liban, on ne peut parler de majorité et de minorité que lorsque le concept de citoyenneté sera adopté. Lorsque le citoyen sera une valeur en tant que telle et non sur la base de son appartenance confessionnelle, on pourra parler de majorité et de minorité. Il a rappelé que dans le document d’entente signé avec le Hezbollah, il est question de démocratie consensuelle entre les composantes de la société libanaise.
Aoun a aussi estimé que le patriarche Raï n’a pas développé de thèse politique, se contentant de faire un constat sur le danger qui pèse sur les minorités chrétiennes en Syrie. Interrogé sur le refus des autorités américaines de recevoir le patriarche au cours de sa prochaine visite aux États-Unis, Aoun s’est demandé si les autorités ont refusé ou bien si c’est le patriarche qui l’a fait parce qu’on lui posait des conditions.
Le chef du CPL a encore estimé que l’ONU commettra un crime si elle refuse de répondre à la demande du chef de l’Autorité palestinienne de créer un État palestinien sur une partie du territoire occupé. Il a précisé que cette position serait d’autant plus grave que le problème de Palestine a été créé par l’ONU lorsqu’en 1948 celle-ci a été divisée. Il s’est aussi demandé si les pays arabes dits modérés ont compris que la voie qu’ils ont adoptée avec Israël est fausse et ne mène nulle part...
Prié de donner son avis sur le projet électoral qui prévoit l’élection par chaque confession de ses propres représentants, il a révélé avoir demandé des éclaircissements pour comprendre les détails de ce projet, ajoutant qu’il souhaite l’adoption d’une loi électorale qui assure un progrès vers la citoyenneté.
Interrogé sur ses propos contre le Hezbollah dans une des dépêches WikiLeaks publiées par le quotidien al-Moustaqbal, Aoun s’est insurgé contre ce qu’il a appelé « les mensonges ». Il a rappelé qu’il a déposé une plainte contre le quotidien al-Joumhouriya qui avait publié une dépêche attribuée à WikiLeaks dont il n’a trouvé nulle part aucune trace. Il a aussi affirmé que la dépêche publiée par al-Moustaqbal est tronquée. Il a donc annoncé que la chaîne OTV se l’est procurée et l’a traduite en entier, montrant ainsi à ceux qui le souhaitent sa véritable position au sujet du Hezbollah. Il a aussi précisé que cette conversation s’est déroulée à Paris avec le chargé d’affaires américain, ajoutant qu’il n’a pas honte de ce qu’il a dit, se demandant toutefois pourquoi certaines parties de la conversation ont été occultées. « Il faut qu’ils arrêtent de mentir, a déclaré le général Aoun. Ce sont ces mêmes mensonges qui les ont menés vers le “one way ticket”. S’ils continuent dans cette voie, ils iront en enfer, et cette méthode utilisée du temps de Machiavel n’est plus fructueuse. S’ils croient qu’en mentant, il en restera toujours quelque chose, ils se trompent. Nul ne peut nous faire du chantage sur des propos qui nous sont à tort attribués. »
Le chef du CPL a aussi critiqué les dernières déclarations du Premier ministre turc au cours d’une réunion des pays arabes, affirmant que M. Erdogan semble ignorer l’histoire ancienne et moderne. Aoun a ainsi déclaré : « Nous avons connu les malheurs et le fanatisme sous le joug turc. »
Le général Michel Aoun a commencé par s’étonner des propos de Samir Geagea dans lesquels il a rejeté ce qu’il a appelé « l’alliance des minorités ». Aoun s’est ainsi demandé où Geagea a vu une telle alliance, d’autant qu’au Liban, toutes les communautés sont minoritaires, puisque aucune d’elles n’est majoritaire. Le chef du CPL a insisté sur le fait qu’au Liban, on ne peut parler de majorité et de minorité que lorsque le concept de citoyenneté sera adopté. Lorsque le citoyen sera une valeur en tant que telle et non sur la base de son appartenance confessionnelle, on pourra parler de majorité et de minorité. Il a rappelé que dans le document d’entente signé avec le Hezbollah, il est question de démocratie consensuelle entre les composantes de la société libanaise.
Aoun a aussi estimé que le patriarche Raï n’a pas développé de thèse politique, se contentant de faire un constat sur le danger qui pèse sur les minorités chrétiennes en Syrie. Interrogé sur le refus des autorités américaines de recevoir le patriarche au cours de sa prochaine visite aux États-Unis, Aoun s’est demandé si les autorités ont refusé ou bien si c’est le patriarche qui l’a fait parce qu’on lui posait des conditions.
Le chef du CPL a encore estimé que l’ONU commettra un crime si elle refuse de répondre à la demande du chef de l’Autorité palestinienne de créer un État palestinien sur une partie du territoire occupé. Il a précisé que cette position serait d’autant plus grave que le problème de Palestine a été créé par l’ONU lorsqu’en 1948 celle-ci a été divisée. Il s’est aussi demandé si les pays arabes dits modérés ont compris que la voie qu’ils ont adoptée avec Israël est fausse et ne mène nulle part...
Prié de donner son avis sur le projet électoral qui prévoit l’élection par chaque confession de ses propres représentants, il a révélé avoir demandé des éclaircissements pour comprendre les détails de ce projet, ajoutant qu’il souhaite l’adoption d’une loi électorale qui assure un progrès vers la citoyenneté.
Interrogé sur ses propos contre le Hezbollah dans une des dépêches WikiLeaks publiées par le quotidien al-Moustaqbal, Aoun s’est insurgé contre ce qu’il a appelé « les mensonges ». Il a rappelé qu’il a déposé une plainte contre le quotidien al-Joumhouriya qui avait publié une dépêche attribuée à WikiLeaks dont il n’a trouvé nulle part aucune trace. Il a aussi affirmé que la dépêche publiée par al-Moustaqbal est tronquée. Il a donc annoncé que la chaîne OTV se l’est procurée et l’a traduite en entier, montrant ainsi à ceux qui le souhaitent sa véritable position au sujet du Hezbollah. Il a aussi précisé que cette conversation s’est déroulée à Paris avec le chargé d’affaires américain, ajoutant qu’il n’a pas honte de ce qu’il a dit, se demandant toutefois pourquoi certaines parties de la conversation ont été occultées. « Il faut qu’ils arrêtent de mentir, a déclaré le général Aoun. Ce sont ces mêmes mensonges qui les ont menés vers le “one way ticket”. S’ils continuent dans cette voie, ils iront en enfer, et cette méthode utilisée du temps de Machiavel n’est plus fructueuse. S’ils croient qu’en mentant, il en restera toujours quelque chose, ils se trompent. Nul ne peut nous faire du chantage sur des propos qui nous sont à tort attribués. »
Le chef du CPL a aussi critiqué les dernières déclarations du Premier ministre turc au cours d’une réunion des pays arabes, affirmant que M. Erdogan semble ignorer l’histoire ancienne et moderne. Aoun a ainsi déclaré : « Nous avons connu les malheurs et le fanatisme sous le joug turc. »
No comments:
Post a Comment