Le ministre de l’Économie Nicolas Nahas (proche du Premier ministre) a
démenti détenir des informations sur un possible amendement du
protocole entre le Liban et le Tribunal spécial. Il a appelé dans ce
cadre à « cesser le débat sur le financement du TSL », faisant
remarquer que toutes les parties ont précisé leur point de vue, et que
c’est désormais en Conseil des ministres que le sujet doit être
examiné. S’agissant de l’opposition au financement exprimée par le chef
du Courant patriotique libre Michel Aoun, M. Nahas a estimé que « la
prise de position d’une partie du gouvernement n’est pas celle de tout
l’exécutif », celle-ci étant exprimée par le président de la République
et le Premier ministre, qui ont tous deux « insisté sur l’engagement du
Liban à l’égard des résolutions internationales ».
De
son côté, le député Atef Majdalani, membre du bloc du Futur, a rappelé
que « le gouvernement est obligé d’exécuter la résolution 1757
(instaurant le TSL), et de financer le tribunal ». Pour lui, ce
financement est « une dette » que le gouvernement devrait honorer au
risque de mettre à la charge du Liban une nouvelle dette à l’égard des
Nations unies, « et d’en essuyer les répercussions négatives ». Le
député a rappelé dans ce cadre que « le dernier mot revient, au sein de
ce gouvernement, au Hezbollah qui l’a formé, et au régime syrien. Il
est clair que le Hezb ne torpillera pas le cabinet, puisqu’il est peu
probable que l’occasion de former un nouveau gouvernement se présente à
lui de nouveau ».
Pour sa part, le député Ammar Houry du bloc du Futur a salué les propos « positifs » du Premier ministre Nagib Mikati sur le financement du TSL, avant de préciser que « nous attendons que ces déclarations se traduisent en actes, d’autant que les échos des partenaires de M. Mikati au sein du gouvernement s’élèvent telles des interférences contre le financement du tribunal ».
Commentant les propos de M. Mikati à New York, le député Ahmad Fatfat, du même bloc, a fait remarquer que ses déclarations « prennent en compte la politique internationale, non la politique locale ». Le député a exprimé ainsi sa crainte que les prises de position du Premier ministre devant la communauté internationale ne constituent pour lui qu’un « prélude pour déclarer après coup son incapacité à assurer le financement du TSL, qu’il soutient pourtant ».
Pour sa part, le député du bloc du Futur Riad Rahhal a répondu à l’appel du député Michel Aoun lancé au Premier ministre pour qu’il finance le TSL de sa propre poche. « Le général Aoun est lui aussi un grand commanditaire, il pourrait bien participer un peu au financement du tribunal », a estimé M. Rahhal, avant de conclure que « rien n’affectera la marche du TSL, dont le financement sera assuré. S’ils veulent jouer avec le feu (en refusant ce financement), ils feront entrer le Liban en confrontation avec la communauté internationale ».
Par contre, le député du bloc du Changement et de la Réforme Nabil Nicolas a estimé que l’appel de Michel Aoun se base sur le principe que « les dépenses ne doivent s’effectuer sans le vote d’une loi au Parlement. (...) Ils ne peuvent réclamer le financement du TSL sans une loi ». Pour lui, « ce financement ne doit pas se faire par des méthodes miliciennes ».
Enfin, le député Alain Aoun, du même bloc, a estimé que « tant que le financement du TSL n’a pas été examiné en Conseil des ministres, il restera dans le cadre des prises de position politiques ». M. Aoun a toutefois assuré que « l’échéance du financement passera et que le gouvernement restera en place ».
Pour sa part, le député Ammar Houry du bloc du Futur a salué les propos « positifs » du Premier ministre Nagib Mikati sur le financement du TSL, avant de préciser que « nous attendons que ces déclarations se traduisent en actes, d’autant que les échos des partenaires de M. Mikati au sein du gouvernement s’élèvent telles des interférences contre le financement du tribunal ».
Commentant les propos de M. Mikati à New York, le député Ahmad Fatfat, du même bloc, a fait remarquer que ses déclarations « prennent en compte la politique internationale, non la politique locale ». Le député a exprimé ainsi sa crainte que les prises de position du Premier ministre devant la communauté internationale ne constituent pour lui qu’un « prélude pour déclarer après coup son incapacité à assurer le financement du TSL, qu’il soutient pourtant ».
Pour sa part, le député du bloc du Futur Riad Rahhal a répondu à l’appel du député Michel Aoun lancé au Premier ministre pour qu’il finance le TSL de sa propre poche. « Le général Aoun est lui aussi un grand commanditaire, il pourrait bien participer un peu au financement du tribunal », a estimé M. Rahhal, avant de conclure que « rien n’affectera la marche du TSL, dont le financement sera assuré. S’ils veulent jouer avec le feu (en refusant ce financement), ils feront entrer le Liban en confrontation avec la communauté internationale ».
Par contre, le député du bloc du Changement et de la Réforme Nabil Nicolas a estimé que l’appel de Michel Aoun se base sur le principe que « les dépenses ne doivent s’effectuer sans le vote d’une loi au Parlement. (...) Ils ne peuvent réclamer le financement du TSL sans une loi ». Pour lui, « ce financement ne doit pas se faire par des méthodes miliciennes ».
Enfin, le député Alain Aoun, du même bloc, a estimé que « tant que le financement du TSL n’a pas été examiné en Conseil des ministres, il restera dans le cadre des prises de position politiques ». M. Aoun a toutefois assuré que « l’échéance du financement passera et que le gouvernement restera en place ».
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