Pour Layoun, les propos de Mikati ne reflètent que son « point de vue personnel ».
Les diverses composantes du 8 Mars continuent d’exprimer, sur un ton ascendant, leur hostilité à entériner la contribution libanaise au financement du Tribunal spécial pour le Liban, en dépit des assurances données par le chef de l’État et le Premier ministre à ce sujet lors de leur passage aux Nations unies.
Un ministre CPL du gouvernement Mikati, Gaby Layoun, a estimé hier que les propos tenus par Nagib Mikati sur ce plan ne reflétaient que « son point de vue personnel ».
« Nous partons d’une position de principe », a déclaré M. Layoun à la NTV. « Ce tribunal a été institué sur une base contraire à la Constitution et à la loi et nous n’acceptons pas que le montant que nous sommes censés verser soit comme un racket, car il est illégal. »
Un cran moins affirmatif, le député Nagi Gharios (Baabda), également du camp aouniste, s’est déclaré surpris de voir « le secrétaire général de l’ONU, les États-Unis et l’Occident en général réclamer du Liban qu’il respecte ses engagements à l’égard des résolutions internationales, alors qu’ils ferment les yeux devant la non-application par Israël des textes onusiens ».
« Le mécanisme d’institution du tribunal n’est pas constitutionnel et devrait être rectifié et le TSL devrait prouver qu’il ne travaille pas à partir de considérations politiques », a pour sa part souligné son collègue du Metn Salim Salhab, tout en évitant de se prononcer directement sur la question du financement.
De son côté, l’ancien ministre Youssef Saadé, proche du chef des Marada, Sleimane Frangié, a exprimé dans une interview à l’hebdomadaire Magazine le « désaccord » de sa formation pour ce qui est du financement du TSL. « Le tribunal est politisé et a commis de multiples erreurs », a-t-il répété.
Quant au Rassemblement des partis nationaux, qui regroupe le tandem Amal-Hezbollah et les formations proches du régime baassiste, il a clairement exprimé dans un communiqué non seulement son « refus du financement du TSL », mais aussi « des tentatives visant à trouver des issues (hors du Conseil des ministres) conduisant à maintenir la contribution financière du Liban ».
De l’autre côté de l’échiquier politique, la pression est mise sur le Premier ministre pour qu’il dise comment il compte traduire ses paroles en actes.
« M. Mikati ouvre des lettres de crédit à droite et à gauche mais sans succès, car ses partenaires au sein du gouvernement sont opposés au financement » du TSL, a ainsi souligné le député Mouïn Meraabi, du bloc du Futur.
Pour son collègue Nidal Tohmé, M. Mikati devrait « expliquer à l’opinion publique comment il compte s’y prendre avec ses alliés lorsque l’un lui demande de financer le tribunal de sa poche, l’autre parle de l’illégalité du TSL et le troisième, celui qui a le bras long au gouvernement, affirme que le simple fait d’accuser des individus qui relèvent de lui est un complot international et israélien ».
« Les engagements oraux, mêmes publics, ne suffisent pas », a renchéri Jamal Jarrah, également du bloc du Futur. « Le Premier ministre a déjà exprimé à plusieurs reprises son respect des résolutions internationales et donc du TSL. Mais tout ce que nous entendons jusqu’ici ce sont des déclarations et rien de concret. Nous attendons l’application », a-t-il dit.
Un ministre CPL du gouvernement Mikati, Gaby Layoun, a estimé hier que les propos tenus par Nagib Mikati sur ce plan ne reflétaient que « son point de vue personnel ».
« Nous partons d’une position de principe », a déclaré M. Layoun à la NTV. « Ce tribunal a été institué sur une base contraire à la Constitution et à la loi et nous n’acceptons pas que le montant que nous sommes censés verser soit comme un racket, car il est illégal. »
Un cran moins affirmatif, le député Nagi Gharios (Baabda), également du camp aouniste, s’est déclaré surpris de voir « le secrétaire général de l’ONU, les États-Unis et l’Occident en général réclamer du Liban qu’il respecte ses engagements à l’égard des résolutions internationales, alors qu’ils ferment les yeux devant la non-application par Israël des textes onusiens ».
« Le mécanisme d’institution du tribunal n’est pas constitutionnel et devrait être rectifié et le TSL devrait prouver qu’il ne travaille pas à partir de considérations politiques », a pour sa part souligné son collègue du Metn Salim Salhab, tout en évitant de se prononcer directement sur la question du financement.
De son côté, l’ancien ministre Youssef Saadé, proche du chef des Marada, Sleimane Frangié, a exprimé dans une interview à l’hebdomadaire Magazine le « désaccord » de sa formation pour ce qui est du financement du TSL. « Le tribunal est politisé et a commis de multiples erreurs », a-t-il répété.
Quant au Rassemblement des partis nationaux, qui regroupe le tandem Amal-Hezbollah et les formations proches du régime baassiste, il a clairement exprimé dans un communiqué non seulement son « refus du financement du TSL », mais aussi « des tentatives visant à trouver des issues (hors du Conseil des ministres) conduisant à maintenir la contribution financière du Liban ».
De l’autre côté de l’échiquier politique, la pression est mise sur le Premier ministre pour qu’il dise comment il compte traduire ses paroles en actes.
« M. Mikati ouvre des lettres de crédit à droite et à gauche mais sans succès, car ses partenaires au sein du gouvernement sont opposés au financement » du TSL, a ainsi souligné le député Mouïn Meraabi, du bloc du Futur.
Pour son collègue Nidal Tohmé, M. Mikati devrait « expliquer à l’opinion publique comment il compte s’y prendre avec ses alliés lorsque l’un lui demande de financer le tribunal de sa poche, l’autre parle de l’illégalité du TSL et le troisième, celui qui a le bras long au gouvernement, affirme que le simple fait d’accuser des individus qui relèvent de lui est un complot international et israélien ».
« Les engagements oraux, mêmes publics, ne suffisent pas », a renchéri Jamal Jarrah, également du bloc du Futur. « Le Premier ministre a déjà exprimé à plusieurs reprises son respect des résolutions internationales et donc du TSL. Mais tout ce que nous entendons jusqu’ici ce sont des déclarations et rien de concret. Nous attendons l’application », a-t-il dit.
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