Le bâtiment de l’ONU se trouvait hier en état de siège à l’ombre d’un service de sécurité exceptionnel. Pendant que le Conseil de sécurité de l’ONU se réunissait sous la présidence du président libanais Michel Sleiman, dont le pays assure la présidence pour le mois de septembre, en présence du président américain Obama, de la secrétaire d’État Hillary Clinton et d’autres chefs d’État et de gouvernement et ministres pour débattre de la Libye, une autre réunion d’importance à haut niveau sur la désertification se tenait à l’Assemblée générale de l’ONU. Le discours que le ministre libanais de l’Environnement Nazem el-Khoury a prononcé à l’Assemblée générale de l’ONU a été particulièrement « bien accueilli, » a indiqué à L’Orient-Le Jour une source onusienne.
Plus d’une centaine de chefs d’État et de gouvernement ont participé à cette réunion qui a débuté par la projection d’un court-métrage intitulé Désertification, réalisé par Yann Arthus-Bertrand, cinéaste français et ambassadeur de bonne volonté pour le Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE).
Face à l’ampleur des dégâts humains dus à la désertification et à la sécheresse, notamment dans les pays les plus pauvres, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a appelé à placer l’utilisation durable des sols et l’économie verte au cœur des politiques des États. « Faisons de l’utilisation durable des sols un tournant de l’économie verte pour l’éradication de la pauvreté et le développement durable, » a déclaré Ban Ki-moon.
« Soyons francs. La sécheresse ne doit pas se transformer en famine. Trop souvent, la communauté internationale a réagi trop tard », a déploré le chef de l’ONU. Ce dernier a insisté sur la nécessité de placer l’utilisation durable des terres au cœur des politiques publiques des gouvernements. Les résultats des délibérations vont nourrir la dixième session de la Conférence des États parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et celle de Rio+20, la conférence de l’ONU sur le développement durable. Le président de l’Assemblée générale des Nations unies, Nassir Abdulaziz al-Nasser, a pour sa part souligné que la « désertification ne tue pas seulement les populations mais elle tue le développement et notre futur ».
S. Z.
Face à l’ampleur des dégâts humains dus à la désertification et à la sécheresse, notamment dans les pays les plus pauvres, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a appelé à placer l’utilisation durable des sols et l’économie verte au cœur des politiques des États. « Faisons de l’utilisation durable des sols un tournant de l’économie verte pour l’éradication de la pauvreté et le développement durable, » a déclaré Ban Ki-moon.
« Soyons francs. La sécheresse ne doit pas se transformer en famine. Trop souvent, la communauté internationale a réagi trop tard », a déploré le chef de l’ONU. Ce dernier a insisté sur la nécessité de placer l’utilisation durable des terres au cœur des politiques publiques des gouvernements. Les résultats des délibérations vont nourrir la dixième session de la Conférence des États parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et celle de Rio+20, la conférence de l’ONU sur le développement durable. Le président de l’Assemblée générale des Nations unies, Nassir Abdulaziz al-Nasser, a pour sa part souligné que la « désertification ne tue pas seulement les populations mais elle tue le développement et notre futur ».
S. Z.
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