Le général Aoun à l’issue de la réunion hebdomadaire de son bloc parlementaire : À quoi joue-t-on ? Photo Hassan Assal
PARTIS Le chef du CPL a tenu hier sa conférence de presse hebdomadaire, dans laquelle il a mis en doute la légitimité du verdict contre Fayez Karam et évoqué le dossier de l’électricité, précisant qu’il est prêt à des concessions mais pas sur l’essentiel du projet Bassil.
Le chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, a consacré hier sa conférence de presse à deux grands sujets : le verdict contre le général Fayez Karam, un ancien dirigeant du CPL, convaincu d’intelligence avec l’ennemi, et au dossier de l’électricité, qui sera examiné aujourd’hui en Conseil des ministres.
En ce qui concerne Fayez Karam, le général Aoun a directement mis en doute le verdict prononcé contre l’ancien officier arrêté ainsi que le bon déroulement de l’enquête.
« Ce n’est plus une enquête judiciaire, nous sommes en plein roman », a-t-il dit. Et de préciser : « Le matin du jour où Fayez Karam a été arrêté, je reçois un appel du ministre de l’Intérieur, Ziyad Baroud, qui me confie que quelque chose lui est reproché. Mais il n’avait pas de précisions à ce sujet, n’ayant pas pris connaissance du dossier de l’enquête. Le lendemain, et alors que la veille Fayez Karam avait été arrêté, je reçois une lettre qu’il avait adressée à sa femme, dans laquelle il faisait des aveux qui m’ont stupéfait. Il s’y excusait aussi auprès de ses enfants. Je ne crois pas que le général Karam ait avoué ces choses au chef des SR (des FSI), le colonel Wissam Hassan ; je ne crois pas qu’il ait avoué être un agent, à moins qu’il n’y ait été contraint. Je ne trouve pas la chose normale. J’ai dit, à l’époque, que pour confesser ces choses, il ne devait pas être en possession de lui-même. »
« J’ai dit à l’époque, a ajouté Michel Aoun, que j’acceptais la possibilité de la chute, à condition qu’elle soit prouvée. » Et d’enchaîner en s’élevant contre la destruction de documents avant la fin de l’enquête, alors même que l’on avait affirmé que tout avait été photographié et archivé.
« Pourquoi a-t-on détruit ces documents ? s’est-il interrogé. Je prends l’opinion à partie là-dessus. À ce jour, j’ignore comment le général Karam a accepté de sang-froid d’être qualifié des pires attributs, et j’ignore aussi dans quel état il se trouvait durant ses interrogatoires ; il a pu être drogué. »
L’électricité
Au sujet de l’électricité, Michel Aoun a affirmé que la séance du Conseil des ministres, aujourd’hui, sera déterminante. « Nous saurons aujourd’hui qui est notre allié et qui notre adversaire », a-t-il affirmé.
Le chef du CPL a mis en cause l’objectivité du courant du Futur et celle des Forces libanaises, qui, a-t-il assuré, avaient approuvé, au départ, le plan d’équipement préparé par le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Gebran Bassil, avant de s’y déclarer hostiles pour des raisons politiques. Le général Aoun a accusé Samir Geagea « de faire de la désinformation “et” de fourvoyer l’opinion dans l’erreur ».
« Ce plan de rééquipement est à tous, à tous les Libanais, a plaidé le chef du CPL, et nous mettons quiconque au défi d’y trouver un défaut technique. »
Le chef du CPL a ajouté qu’il serait conciliant en Conseil des ministres, mais qu’il ne le serait pas si le plan même était mis en cause, auquel cas il ferait preuve de la plus grande intransigeance.
Interrogé sur l’intention du CPL de démissionner du gouvernement si le plan n’est pas adopté, le général Aoun s’est sauvé par une pirouette.
En ce qui concerne Fayez Karam, le général Aoun a directement mis en doute le verdict prononcé contre l’ancien officier arrêté ainsi que le bon déroulement de l’enquête.
« Ce n’est plus une enquête judiciaire, nous sommes en plein roman », a-t-il dit. Et de préciser : « Le matin du jour où Fayez Karam a été arrêté, je reçois un appel du ministre de l’Intérieur, Ziyad Baroud, qui me confie que quelque chose lui est reproché. Mais il n’avait pas de précisions à ce sujet, n’ayant pas pris connaissance du dossier de l’enquête. Le lendemain, et alors que la veille Fayez Karam avait été arrêté, je reçois une lettre qu’il avait adressée à sa femme, dans laquelle il faisait des aveux qui m’ont stupéfait. Il s’y excusait aussi auprès de ses enfants. Je ne crois pas que le général Karam ait avoué ces choses au chef des SR (des FSI), le colonel Wissam Hassan ; je ne crois pas qu’il ait avoué être un agent, à moins qu’il n’y ait été contraint. Je ne trouve pas la chose normale. J’ai dit, à l’époque, que pour confesser ces choses, il ne devait pas être en possession de lui-même. »
« J’ai dit à l’époque, a ajouté Michel Aoun, que j’acceptais la possibilité de la chute, à condition qu’elle soit prouvée. » Et d’enchaîner en s’élevant contre la destruction de documents avant la fin de l’enquête, alors même que l’on avait affirmé que tout avait été photographié et archivé.
« Pourquoi a-t-on détruit ces documents ? s’est-il interrogé. Je prends l’opinion à partie là-dessus. À ce jour, j’ignore comment le général Karam a accepté de sang-froid d’être qualifié des pires attributs, et j’ignore aussi dans quel état il se trouvait durant ses interrogatoires ; il a pu être drogué. »
L’électricité
Au sujet de l’électricité, Michel Aoun a affirmé que la séance du Conseil des ministres, aujourd’hui, sera déterminante. « Nous saurons aujourd’hui qui est notre allié et qui notre adversaire », a-t-il affirmé.
Le chef du CPL a mis en cause l’objectivité du courant du Futur et celle des Forces libanaises, qui, a-t-il assuré, avaient approuvé, au départ, le plan d’équipement préparé par le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Gebran Bassil, avant de s’y déclarer hostiles pour des raisons politiques. Le général Aoun a accusé Samir Geagea « de faire de la désinformation “et” de fourvoyer l’opinion dans l’erreur ».
« Ce plan de rééquipement est à tous, à tous les Libanais, a plaidé le chef du CPL, et nous mettons quiconque au défi d’y trouver un défaut technique. »
Le chef du CPL a ajouté qu’il serait conciliant en Conseil des ministres, mais qu’il ne le serait pas si le plan même était mis en cause, auquel cas il ferait preuve de la plus grande intransigeance.
Interrogé sur l’intention du CPL de démissionner du gouvernement si le plan n’est pas adopté, le général Aoun s’est sauvé par une pirouette.
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