Le méthyle bromide est un pesticide dont la communauté internationale a décidé de réduire progressivement l’utilisation, et que le Liban s’est engagé à ne plus utiliser à partir de 2015.
Le ministre de l’Agriculture a dénoncé hier comme « un crime » l’importation sans autorisation de méthyle bromide, un produit que le Liban s’est engagé à ne plus utiliser à partir de 2015.
C’est un Hussein Hajj Hassan au comble de l’indignation qui a annoncé hier la saisie au port de Beyrouth d’un grand lot de pesticides, dont un lot à base de méthyle bromide, un produit toxique pour les êtres humains et les animaux, et dévastateur pour la couche d’ozone, dont l’importation et l’usage sont soumis à des règles très strictes. M. Hajj Hassan a dénoncé le caractère « criminel » de cet acte.
Le ministre de l’Agriculture a dénoncé les importateurs toujours anonymes de ce pesticide, qui cachent leur identité derrière un nom de société fictif, non enregistré au ministère. Le lot de pesticides n’avait toujours pas été réclamé hier au port de Beyrouth.
La découverte des pesticides dangereux a été possible grâce à une étroite coopération entre le ministère de l’Agriculture, la direction des Douanes et les renseignements de la Sûreté générale. La saisie a été médiatisée à souhait.
Prenant la parole devant les caméras, M. Hajj Hassan a expliqué que le méthyle bromide est un pesticide dont la communauté internationale a décidé de réduire progressivement l’utilisation et que le Liban s’est engagé à ne plus utiliser à partir de 2015. Les conditions d’utilisation de ce pesticide sont restrictives, a-t-il précisé, et seules deux sociétés dûment enregistrées ont obtenu l’autorisation d’en importer.
« L’importateur de ce lot se cache derrière une société fictive non enregistrée au ministère de l’Agriculture », a souligné le ministre, précisant qu’une enquête est ouverte pour l’identifier.
Par ailleurs, M. Hajj Hassan a déclaré que neuf conteneurs de « produits agricoles toxiques », dont il n’a pas précisé la nature, ont été découverts au port, et que cinq autres considérés comme suspects seront inspectés aujourd’hui.
« La société importatrice de ces produits toxiques ne figure pas non plus dans la liste agréée par le ministère », a-t-il dit, précisant que la transaction commerciale « tombe sous le coup de plusieurs chefs d’accusation : usurpation de qualité, contrebande, détournement de la loi, falsification et atteinte à la santé publique ».
« Jusqu’à présent, aucune partie n’a réclamé cette cargaison, a précisé le ministre, mais nous identifierons et poursuivrons ces criminels. »
Les douanes et les tribunaux
Le ministre s’est également réuni avec les responsables des douanes et du port, pour mettre au point des mesures qui empêcheront les importateurs d’abuser de « la ligne verte » des douanes, pour faire passer des produits « aussi noirs que leurs visages », a-t-il dit.
D’autre part, le ministre a réclamé que les tribunaux fassent preuve de moins de clémence pour ce genre de fraude. « Nous voulons que les coupables soient sévèrement châtiés », a-t-il affirmé, précisant que le dossier de la cargaison découverte hier sera transmis, dans les deux prochains jours, au parquet général.
« Cette contrebande équivaut, à nos yeux, à un meurtre, a-t-il dit. Je crois que nous sommes en présence d’un grand réseau criminel, puisque cette cargaison est estimée à 300 000 dollars, et que personne ne l’a encore réclamée.» Et M. Hajj Hassan de déplorer la clémence de la justice dans tous les cas qu’il lui a déjà transmis.
De son côté, le directeur des Douanes, Chafic Merhi, a annoncé que « de nouvelles et sévères mesures destinées à contrôler la contrebande » ont été mises en place par son département, sous la supervision du ministre de l’Économie, Mohammad Safadi.
« J’invite les commerçants à traiter avec nous, dorénavant, avec le maximum de transparence et d’honnêteté, parce que nous allons hausser au maximum le niveau des amendes », a-t-il averti.
C’est un Hussein Hajj Hassan au comble de l’indignation qui a annoncé hier la saisie au port de Beyrouth d’un grand lot de pesticides, dont un lot à base de méthyle bromide, un produit toxique pour les êtres humains et les animaux, et dévastateur pour la couche d’ozone, dont l’importation et l’usage sont soumis à des règles très strictes. M. Hajj Hassan a dénoncé le caractère « criminel » de cet acte.
Le ministre de l’Agriculture a dénoncé les importateurs toujours anonymes de ce pesticide, qui cachent leur identité derrière un nom de société fictif, non enregistré au ministère. Le lot de pesticides n’avait toujours pas été réclamé hier au port de Beyrouth.
La découverte des pesticides dangereux a été possible grâce à une étroite coopération entre le ministère de l’Agriculture, la direction des Douanes et les renseignements de la Sûreté générale. La saisie a été médiatisée à souhait.
Prenant la parole devant les caméras, M. Hajj Hassan a expliqué que le méthyle bromide est un pesticide dont la communauté internationale a décidé de réduire progressivement l’utilisation et que le Liban s’est engagé à ne plus utiliser à partir de 2015. Les conditions d’utilisation de ce pesticide sont restrictives, a-t-il précisé, et seules deux sociétés dûment enregistrées ont obtenu l’autorisation d’en importer.
« L’importateur de ce lot se cache derrière une société fictive non enregistrée au ministère de l’Agriculture », a souligné le ministre, précisant qu’une enquête est ouverte pour l’identifier.
Par ailleurs, M. Hajj Hassan a déclaré que neuf conteneurs de « produits agricoles toxiques », dont il n’a pas précisé la nature, ont été découverts au port, et que cinq autres considérés comme suspects seront inspectés aujourd’hui.
« La société importatrice de ces produits toxiques ne figure pas non plus dans la liste agréée par le ministère », a-t-il dit, précisant que la transaction commerciale « tombe sous le coup de plusieurs chefs d’accusation : usurpation de qualité, contrebande, détournement de la loi, falsification et atteinte à la santé publique ».
« Jusqu’à présent, aucune partie n’a réclamé cette cargaison, a précisé le ministre, mais nous identifierons et poursuivrons ces criminels. »
Les douanes et les tribunaux
Le ministre s’est également réuni avec les responsables des douanes et du port, pour mettre au point des mesures qui empêcheront les importateurs d’abuser de « la ligne verte » des douanes, pour faire passer des produits « aussi noirs que leurs visages », a-t-il dit.
D’autre part, le ministre a réclamé que les tribunaux fassent preuve de moins de clémence pour ce genre de fraude. « Nous voulons que les coupables soient sévèrement châtiés », a-t-il affirmé, précisant que le dossier de la cargaison découverte hier sera transmis, dans les deux prochains jours, au parquet général.
« Cette contrebande équivaut, à nos yeux, à un meurtre, a-t-il dit. Je crois que nous sommes en présence d’un grand réseau criminel, puisque cette cargaison est estimée à 300 000 dollars, et que personne ne l’a encore réclamée.» Et M. Hajj Hassan de déplorer la clémence de la justice dans tous les cas qu’il lui a déjà transmis.
De son côté, le directeur des Douanes, Chafic Merhi, a annoncé que « de nouvelles et sévères mesures destinées à contrôler la contrebande » ont été mises en place par son département, sous la supervision du ministre de l’Économie, Mohammad Safadi.
« J’invite les commerçants à traiter avec nous, dorénavant, avec le maximum de transparence et d’honnêteté, parce que nous allons hausser au maximum le niveau des amendes », a-t-il averti.
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