The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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September 6, 2011

L'orient Le Jour - Nicolas : À travers l’affaire de Karam, on essaie de nuire au CPL - September 06, 2011

Les réactions à la condamnation, samedi, du général Fayez Karam se sont poursuivies hier encore. Nabil Nicolas, député du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme, a ainsi relevé « dix points qui sont en contradiction avec le code de procédure pénale dans le verdict émis à l’encontre » du général Karam « tant au niveau de l’arrestation qu’au niveau du contact du détenu avec sa famille ». « Le service des renseignements (SR) des Forces de sécurité intérieure (FSI) n’a pas le droit d’interférer dans ces affaires », a-t-il ajouté dans une interview accordée à la chaîne al-Jadeed. « Nous allons de ce fait procéder à un pourvoi en cassation », a-t-il affirmé, soulignant que le verdict (deux ans de prison avec travaux forcés) est « irréel et subjectif, puisqu’il s’est fondé sur un service illégal, à savoir la branche de renseignements des FSI ».
« Nous avons été surpris par le verdict, parce que s’il (le général Karam) était un agent, la durée de prison aurait été plus longue », a confié M. Nicolas, estimant que le général Karam aurait dû être innocenté, « mais en raison des ingérences, il a été jugé à deux ans de prison, sachant que des pressions ont été exercées pour maintenir le jugement ». « Nous rejetons ce verdict qui vise à préserver la réputation du SR des FSI », a-t-il affirmé.
M. Nicolas a fait remarquer par ailleurs que « l’intimité » du général Karam « n’a pas été respectée lors de son arrestation ». De plus, « on n’a pas demandé aux médecins s’il a été victime de torture », a-t-il poursuivi, notant que la question a été limitée à « l’état de son cœur ». « Avait-on l’intention de laisser Karam périr en prison pour confirmer les accusations de collaboration portées contre lui ? s’est demandé M. Nicolas. Pourquoi les enregistrements ont-ils été détruits par le SR des FSI ? Pourquoi cette contradiction en déclarant tantôt qu’il n’y a pas d’enregistrements et tantôt que ceux-ci existent, mais qu’ils ont été détruits au bout de quinze jours ? »
Soulignant qu’aucun tribunal dans le monde « ne fonde son verdict sur une enquête préliminaire », M. Nicolas a enfin constaté qu’« à travers l’affaire de Fayez Karam, on essaie de nuire au Courant patriotique libre (CPL) ».
De son côté, le ministre de la Culture, Gaby Layoun, a noté que « des développements douteux sont survenus dans le jugement du général Karam, soulignant que la branche des renseignements des FSI a pris en charge l’affaire alors qu’elle n’a pas encore été légalisée, d’autant qu’elle est partie prenante dans l’affaire ».
Dans une interview accordée à la chaîne télévisée OTV, M. Layoun a indiqué que « d’autres lacunes ont été enregistrées au cours de l’enquête et qui nous poussent à dire que le jugement du général Karam est politisé ». Il a enfin noté que « l’acquittement du général Karam est une incrimination des SR des FSI ». 

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