Noha a 11 ans. Elle est palestinienne. Tous les matins, elle se rend à pied, avec sa petite sœur Saoussan 8 ans, à l’école Yabad située entre les camps de Sabra et de Chatila. Noha est en classe de 7e.
Noha, sa sœur et tous les enfants de réfugiés palestiniens qui fréquentent les écoles de l’Unrwa dans les douze camps du Liban, soit 33 150 élèves, ont reçu chacun un cartable et des fournitures scolaires pour la rentrée, notamment des cahiers, des crayons et un kit de géométrie. Ceci a été possible, pour la seconde année consécutive, grâce à l’Unicef, qui est financé pour ce projet par le comité italien, ayant notamment pour tâche de rassembler des fonds pour l’institution internationale. Le don italien s’élève, cette année, à 270 000 dollars.
Hier matin, plusieurs dizaines d’enfants de l’école Yabad, située entre les camps de Sabra et de Chatila et qui compte 708 élèves divisés sur les classes primaires, se sont rassemblés dans la cour de l’établissement pour accueillir la représentante de l’Unicef, Annamaria Laurini, le directeur de l’Unrwa, Salvatore Lombardo, et la responsable des relations internationales au sein du comité italien de l’Unicef, Donata Lodi, venue spécialement au Liban pour l’occasion.
Les enfants étaient là pour recevoir les cartables, crayons, cahiers et autres fournitures qui leur serviront tout au long de l’année scolaire et qui allégeront ainsi les dépenses de la rentrée à leurs parents. La distribution a été effectuée dans tous les camps du Liban samedi dernier.
Prenant la parole, Mme Laurini a souligné que « grâce à la généreuse contribution de l’Unicef-Italie, nous avons pu assurer les cartables et les fournitures de 33 510 enfants dans 68 écoles de l’Unrwa », notant que ce don est une preuve vivante de la contribution de la société civile italienne qui tient à soutenir, malgré la crise mondiale, les enfants palestiniens dans les camps du Liban.
Laurini : Briser le cycle de la pauvreté par l’éducation
Mettant l’accent sur la coopération étroite entre l’Unicef et l’Unrwa afin de venir en aide aux enfants palestiniens, Mme Laurini a indiqué que « l’éducation constitue un outil pour promouvoir l’égalité sociale. Elle constitue le seul moyen de briser le cycle de la pauvreté en créant des opportunités ». Citant une étude socio-économique effectuée conjointement par l’Université américaine de Beyrouth et l’Unrwa dans les camps du Liban, elle a noté qu’auprès « de la population des camps, 73 % des ménages vivent dans la pauvreté quand le responsable de la famille n’a pas d’éducation alors que ce taux tombe à 60,5 % quand la personne en charge du ménage a achevé l’école primaire ».
Venue spécialement de Rome pour l’occasion, Mme Lodi a indiqué que « la collecte de fonds pour les fournitures s’est faite auprès des écoles italiennes. Malgré la crise en Europe, les enfants italiens tiennent à faire parvenir un message de solidarité : ils n’oublient pas leurs frères et sœurs dans les camps palestiniens du Liban ».
De son côté, M. Lombardo a mis l’accent sur le travail effectué par le comité italien de l’Unicef, tenant à remercier chaque enfant italien ayant pu rendre possible ce don. Les petites choses comptent parfois beaucoup plus que les grandes, a-t-il dit, notant qu’en faisant ce don, non seulement les élèves des écoles italiennes ont aidé leurs camarades palestiniens à rester à l’école, mais aussi ils leur ont restitué un peu de dignité.
Dans un entretien avec L’Orient-Le Jour, Mme Laurini a souligné que « l’Unicef tient à aider les enfants les plus marginalisés et n’ayant pas accès aux services les plus élémentaires. Selon les chiffres disponibles, ces enfants vivent dans les camps palestiniens du Liban et dans le nord du pays ».
Ainsi bien dans le Akkar que dans les camps palestiniens, des cours de rattrapage sont organisés. Auprès des réfugiés palestiniens, le travail se fait conjointement avec l’Unrwa.
Évoquant la distribution de cartables et de fournitures, Mme Laurini a noté que « cette initiative a été possible pour la seconde année consécutive grâce au comité italien de l’Unicef. Cette contribution ne vise pas uniquement à envoyer les enfants à l’école, mais elle a également pour but de promouvoir une éducation de qualité. C’est d’ailleurs dans ce cade que les cours de rattrapage ont été conçus ».
« Nous tenons à ce que les enfants les plus marginalisés et les plus pauvres aient les mêmes chances que les enfants nantis, nous voulons qu’ils aient accès à une éducation de qualité grâce à laquelle ils peuvent avoir un meilleur avenir », ajoute-t-elle, notant qu’une éducation de qualité implique par exemple un bon équipement des écoles, la compétence des enseignants et un bon niveau d’enseignement.
Revenant sur les projets de l’Unicef dans les camps palestiniens, elle a noté que « l’organisme onusien vaccine tous les enfants et pourvoit les hôpitaux des équipements nécessaires. Nous travaillons aussi à créer des espaces destinés aux adolescents afin qu’ils aient la possibilité de se retrouver et d’échanger des idées ».
L’Unicef œuvre conjointement avec l’Unrwa pour mettre en place des programmes pour la maternelle et le jardin d’enfants, afin que les tout-petits apprennent à lire et écrire comme c’est le cas dans les écoles privées.
De son côté, Mme Lodi a précisé que le don, qui s’élève à 270 000 dollars – malgré la crise qui touche l’Europe –, vient de la société civile italienne qui comprend la situation des enfants les plus marginalisés.
Nous collectons des fonds auprès des écoles notamment, et une grande partie de l’aide vient des élèves italiens eux-mêmes qui veulent soutenir des enfants dans les pays difficile. Beaucoup d’entre eux ont choisi de venir en aide aux enfants des camps palestiniens du Liban, a-t-elle expliqué à L’Orient-Le Jour.
Le Comité de l’Unicef est un organisme présent dans les pays où il n’existe pas de bureau de représentation de l’institution onusienne. Il œuvre généralement pour la collecte de fonds. Le Comité italien de l’Unicef vient au sixième rang en matière de l’importance des fonds collectés dans ce cadre.
Noha, sa sœur et tous les enfants de réfugiés palestiniens qui fréquentent les écoles de l’Unrwa dans les douze camps du Liban, soit 33 150 élèves, ont reçu chacun un cartable et des fournitures scolaires pour la rentrée, notamment des cahiers, des crayons et un kit de géométrie. Ceci a été possible, pour la seconde année consécutive, grâce à l’Unicef, qui est financé pour ce projet par le comité italien, ayant notamment pour tâche de rassembler des fonds pour l’institution internationale. Le don italien s’élève, cette année, à 270 000 dollars.
Hier matin, plusieurs dizaines d’enfants de l’école Yabad, située entre les camps de Sabra et de Chatila et qui compte 708 élèves divisés sur les classes primaires, se sont rassemblés dans la cour de l’établissement pour accueillir la représentante de l’Unicef, Annamaria Laurini, le directeur de l’Unrwa, Salvatore Lombardo, et la responsable des relations internationales au sein du comité italien de l’Unicef, Donata Lodi, venue spécialement au Liban pour l’occasion.
Les enfants étaient là pour recevoir les cartables, crayons, cahiers et autres fournitures qui leur serviront tout au long de l’année scolaire et qui allégeront ainsi les dépenses de la rentrée à leurs parents. La distribution a été effectuée dans tous les camps du Liban samedi dernier.
Prenant la parole, Mme Laurini a souligné que « grâce à la généreuse contribution de l’Unicef-Italie, nous avons pu assurer les cartables et les fournitures de 33 510 enfants dans 68 écoles de l’Unrwa », notant que ce don est une preuve vivante de la contribution de la société civile italienne qui tient à soutenir, malgré la crise mondiale, les enfants palestiniens dans les camps du Liban.
Laurini : Briser le cycle de la pauvreté par l’éducation
Mettant l’accent sur la coopération étroite entre l’Unicef et l’Unrwa afin de venir en aide aux enfants palestiniens, Mme Laurini a indiqué que « l’éducation constitue un outil pour promouvoir l’égalité sociale. Elle constitue le seul moyen de briser le cycle de la pauvreté en créant des opportunités ». Citant une étude socio-économique effectuée conjointement par l’Université américaine de Beyrouth et l’Unrwa dans les camps du Liban, elle a noté qu’auprès « de la population des camps, 73 % des ménages vivent dans la pauvreté quand le responsable de la famille n’a pas d’éducation alors que ce taux tombe à 60,5 % quand la personne en charge du ménage a achevé l’école primaire ».
Venue spécialement de Rome pour l’occasion, Mme Lodi a indiqué que « la collecte de fonds pour les fournitures s’est faite auprès des écoles italiennes. Malgré la crise en Europe, les enfants italiens tiennent à faire parvenir un message de solidarité : ils n’oublient pas leurs frères et sœurs dans les camps palestiniens du Liban ».
De son côté, M. Lombardo a mis l’accent sur le travail effectué par le comité italien de l’Unicef, tenant à remercier chaque enfant italien ayant pu rendre possible ce don. Les petites choses comptent parfois beaucoup plus que les grandes, a-t-il dit, notant qu’en faisant ce don, non seulement les élèves des écoles italiennes ont aidé leurs camarades palestiniens à rester à l’école, mais aussi ils leur ont restitué un peu de dignité.
Dans un entretien avec L’Orient-Le Jour, Mme Laurini a souligné que « l’Unicef tient à aider les enfants les plus marginalisés et n’ayant pas accès aux services les plus élémentaires. Selon les chiffres disponibles, ces enfants vivent dans les camps palestiniens du Liban et dans le nord du pays ».
Ainsi bien dans le Akkar que dans les camps palestiniens, des cours de rattrapage sont organisés. Auprès des réfugiés palestiniens, le travail se fait conjointement avec l’Unrwa.
Évoquant la distribution de cartables et de fournitures, Mme Laurini a noté que « cette initiative a été possible pour la seconde année consécutive grâce au comité italien de l’Unicef. Cette contribution ne vise pas uniquement à envoyer les enfants à l’école, mais elle a également pour but de promouvoir une éducation de qualité. C’est d’ailleurs dans ce cade que les cours de rattrapage ont été conçus ».
« Nous tenons à ce que les enfants les plus marginalisés et les plus pauvres aient les mêmes chances que les enfants nantis, nous voulons qu’ils aient accès à une éducation de qualité grâce à laquelle ils peuvent avoir un meilleur avenir », ajoute-t-elle, notant qu’une éducation de qualité implique par exemple un bon équipement des écoles, la compétence des enseignants et un bon niveau d’enseignement.
Revenant sur les projets de l’Unicef dans les camps palestiniens, elle a noté que « l’organisme onusien vaccine tous les enfants et pourvoit les hôpitaux des équipements nécessaires. Nous travaillons aussi à créer des espaces destinés aux adolescents afin qu’ils aient la possibilité de se retrouver et d’échanger des idées ».
L’Unicef œuvre conjointement avec l’Unrwa pour mettre en place des programmes pour la maternelle et le jardin d’enfants, afin que les tout-petits apprennent à lire et écrire comme c’est le cas dans les écoles privées.
De son côté, Mme Lodi a précisé que le don, qui s’élève à 270 000 dollars – malgré la crise qui touche l’Europe –, vient de la société civile italienne qui comprend la situation des enfants les plus marginalisés.
Nous collectons des fonds auprès des écoles notamment, et une grande partie de l’aide vient des élèves italiens eux-mêmes qui veulent soutenir des enfants dans les pays difficile. Beaucoup d’entre eux ont choisi de venir en aide aux enfants des camps palestiniens du Liban, a-t-elle expliqué à L’Orient-Le Jour.
Le Comité de l’Unicef est un organisme présent dans les pays où il n’existe pas de bureau de représentation de l’institution onusienne. Il œuvre généralement pour la collecte de fonds. Le Comité italien de l’Unicef vient au sixième rang en matière de l’importance des fonds collectés dans ce cadre.
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