Le chef du CPL, Michel Aoun, a affirmé hier avoir affirmé à l’ambassadrice des États-Unis, qui lui a rendu visite à Rabieh, que le Liban n’est pas tenu de participer au financement du TSL, et que si son abstention est sanctionnée, la mesure sera « arbitraire ».
Le général Aoun a fait valoir que la convention sur la création du TSL n’a pas été approuvée par le chef de l’État ni entérinée par un vote de la Chambre des députés, comme le veut la Constitution.
« Nous sommes pour la justice, a dit le chef du CPL, et que le Liban finance ou pas le TSL, ce tribunal poursuivra ses travaux, puisque dans la clause même qui parle du financement, il est indiqué que si le Liban ne parvient pas à payer sa quote-part, le secrétaire général de l’ONU assurera des fonds qui permettront au tribunal de poursuivre sa tâche. »
En ce qui concerne le réseau téléphonique parallèle que le Hezbollah veut superposer au réseau existant, le général Aoun a justifié l’existence d’un réseau particulier, et a assorti ses affirmations de menaces.
« Ce réseau a commencé à être installé dans les années 90 », soit dix ans avant son retour au Liban, Il a précisé qu’à Tarchiche, il n’existe pas d’installations parallèles et que légalement, nul n’a le droit d’en installer. « Mais, a-t-il ajouté, sait-on que la société Solidere jouit d’un réseau téléphonique parallèle de communications locales et internationales et qu’elle a le droit d’utiliser pendant 25 ans ces installations publiques ? D’autre part, les résistants ont besoin de communiquer. Ils ne peuvent communiquer entre eux par pigeon voyageur.(...) Vous avez donc envie qu’une nouvelle bataille éclate à cause des communications du Hezbollah ? Ces surenchères doivent prendre fin. »
Michel Aoun a d’autre part démenti l’existence d’un « froid » entre le CPL et le Hezbollah, mais a reconnu qu’il existait « une divergence sur l’ordre des priorités ». « Nous croyons que la corruption finira par atteindre la résistance, si les choses continuent de la sorte », a-t-il affirmé, précisant que « nul homme ne saurait affronter la mort si, regardant en arrière, il constate que le pays est en train d’être pillé ».
Enfin, au sujet des incursions syriennes au Liban, le général Aoun a affirmé qu’il préfère croire les forces armées libanaises, qui contrôlent la frontière, et qui n’ont publié aucun communiqué à ce sujet, « que des sources incertaines et non fiables ».
« Nous sommes pour la justice, a dit le chef du CPL, et que le Liban finance ou pas le TSL, ce tribunal poursuivra ses travaux, puisque dans la clause même qui parle du financement, il est indiqué que si le Liban ne parvient pas à payer sa quote-part, le secrétaire général de l’ONU assurera des fonds qui permettront au tribunal de poursuivre sa tâche. »
En ce qui concerne le réseau téléphonique parallèle que le Hezbollah veut superposer au réseau existant, le général Aoun a justifié l’existence d’un réseau particulier, et a assorti ses affirmations de menaces.
« Ce réseau a commencé à être installé dans les années 90 », soit dix ans avant son retour au Liban, Il a précisé qu’à Tarchiche, il n’existe pas d’installations parallèles et que légalement, nul n’a le droit d’en installer. « Mais, a-t-il ajouté, sait-on que la société Solidere jouit d’un réseau téléphonique parallèle de communications locales et internationales et qu’elle a le droit d’utiliser pendant 25 ans ces installations publiques ? D’autre part, les résistants ont besoin de communiquer. Ils ne peuvent communiquer entre eux par pigeon voyageur.(...) Vous avez donc envie qu’une nouvelle bataille éclate à cause des communications du Hezbollah ? Ces surenchères doivent prendre fin. »
Michel Aoun a d’autre part démenti l’existence d’un « froid » entre le CPL et le Hezbollah, mais a reconnu qu’il existait « une divergence sur l’ordre des priorités ». « Nous croyons que la corruption finira par atteindre la résistance, si les choses continuent de la sorte », a-t-il affirmé, précisant que « nul homme ne saurait affronter la mort si, regardant en arrière, il constate que le pays est en train d’être pillé ».
Enfin, au sujet des incursions syriennes au Liban, le général Aoun a affirmé qu’il préfère croire les forces armées libanaises, qui contrôlent la frontière, et qui n’ont publié aucun communiqué à ce sujet, « que des sources incertaines et non fiables ».
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