Du côté du gouvernement, les ministres insistent sur l’importance de ce débat, qui démentirait ainsi les accusations de monochromie dirigées contre le gouvernement depuis sa formation. Accueillant positivement tout appel au dialogue, le ministre Banos Manjian a prévenu que « la tentative de lier le financement du TSL au budget pourrait nuire à ce dernier ». Il a estimé que « face au refus de certains de payer la contribution du Liban, il faudrait soumettre la question au vote ». Jugeant que la question du financement est sans effet sur « la marche du gouvernement, ni d’ailleurs sur celle du tribunal », le ministre du Tourisme Fadi Abboud a rappelé enfin « l’avis affiché par le Courant patriotique libre, qui estime que la création du TSL est en soi anticonstitutionnelle ».Incarnant un centrisme proche du 8 Mars, l’ancien Premier ministre Sélim Hoss a jugé, quant à lui, que « le débat sur le financement du TSL ne s’achèvera que par le biais du gouvernement (...). Il est indispensable que ce dernier planche sur la question du tribunal ».
Pour sa part, le député du même bloc Khaled Zahraman a affirmé que « ce qui est requis des présidents Sleiman et Mikati, c’est de trancher dans l’affaire du financement du TSL en Conseil des ministres, à travers une avance du Trésor ». Évoquant la démarche entreprise par le président de la Chambre Nabih Berry pour une reprise du dialogue national, M. Zahraman a rappelé que « nous avons toujours appelé au dialogue, mais en ce qui concerne le TSL, le dialogue n’est pas une option ». « Soit le gouvernement respecte son engagement, soit qu’il démissionne », a-t-il souligné. De son côté, le député du bloc du Futur Atef Majdalani a précisé que le dialogue voulu par son camp est « un dialogue constructif, qui déboucherait sur un résultat, un dialogue qui traite des armes du Hezbollah, sous l’égide de la Ligue des États arabes ». Démentant toute « tension » entre M. Mikati et l’ancien Premier ministre Saad Hariri, le parlementaire a néanmoins qualifié de « trahison » l’accession du premier à la présidence du Conseil.
Renchérissant sur ce point, le député Assem Araji, membre du bloc parlementaire du courant du Futur, a explicitement appelé le chef du gouvernement à démissionner, « au cas où l’unanimité (l’unanimité désormais requise par le Hezbollah pour le vote du financement) ne serait pas assurée en Conseil des ministres ». Il a appelé M. Mikati ainsi que le président de la République Michel Sleiman à « traduire leurs paroles en actes, en ce qui concerne leurs engagements internationaux ».
Le député Marwan Hamadé a estimé hier que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a, lors de sa dernière apparition médiatique, « tenté d’intimider le Premier ministre Nagib Mikati, en donnant des réponses que ce dernier n’a pas fournies, comme pour lui insinuer de refuser le financement du Tribunal spécial pour le Liban ». M. Hamadé a affirmé à cet égard que le Premier ministre « ne refusera pas le financement, parce qu’il est conscient des sanctions que le Liban risque de subir dans ce cas ». Et M. Hamadé de s’interroger : « Qu’est-ce qui interdit au Premier ministre de démissionner ? »
Pour sa part, le député du même bloc Khaled Zahraman a affirmé que « ce qui est requis des présidents Sleiman et Mikati, c’est de trancher dans l’affaire du financement du TSL en Conseil des ministres, à travers une avance du Trésor ». Évoquant la démarche entreprise par le président de la Chambre Nabih Berry pour une reprise du dialogue national, M. Zahraman a rappelé que « nous avons toujours appelé au dialogue, mais en ce qui concerne le TSL, le dialogue n’est pas une option ». « Soit le gouvernement respecte son engagement, soit qu’il démissionne », a-t-il souligné. De son côté, le député du bloc du Futur Atef Majdalani a précisé que le dialogue voulu par son camp est « un dialogue constructif, qui déboucherait sur un résultat, un dialogue qui traite des armes du Hezbollah, sous l’égide de la Ligue des États arabes ». Démentant toute « tension » entre M. Mikati et l’ancien Premier ministre Saad Hariri, le parlementaire a néanmoins qualifié de « trahison » l’accession du premier à la présidence du Conseil.
Renchérissant sur ce point, le député Assem Araji, membre du bloc parlementaire du courant du Futur, a explicitement appelé le chef du gouvernement à démissionner, « au cas où l’unanimité (l’unanimité désormais requise par le Hezbollah pour le vote du financement) ne serait pas assurée en Conseil des ministres ». Il a appelé M. Mikati ainsi que le président de la République Michel Sleiman à « traduire leurs paroles en actes, en ce qui concerne leurs engagements internationaux ».
Le député Marwan Hamadé a estimé hier que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a, lors de sa dernière apparition médiatique, « tenté d’intimider le Premier ministre Nagib Mikati, en donnant des réponses que ce dernier n’a pas fournies, comme pour lui insinuer de refuser le financement du Tribunal spécial pour le Liban ». M. Hamadé a affirmé à cet égard que le Premier ministre « ne refusera pas le financement, parce qu’il est conscient des sanctions que le Liban risque de subir dans ce cas ». Et M. Hamadé de s’interroger : « Qu’est-ce qui interdit au Premier ministre de démissionner ? »
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