Le chef des Forces libanaises a effectué un tour d’horizon avec le député Nouhad Machnouk. Photo Aldo Ayoub
Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a dénoncé hier un déni de justice dans l’affaire des frères Jassem, des opposants syriens disparus après avoir été enlevés au Liban.
Interrogé par l’agence al-Markaziya, M. Geagea a noté que la séance tenue lundi par la commission parlementaire des Droits de l’homme pour débattre de la question des personnes enlevées a donné lieu à une « véritable mascarade ».
« La justice a été utilisée pour couvrir une opération dont les détails restent obscurs », a-t-il ajouté. « Les frères Jassem avaient été enlevés au Liban et il se peut que leurs parents aient subi le même sort afin que toute trace de la famille soit effacée et que nul ne réclame la vérité », a-t-il dit.
« Mais cela ne dispense pas la justice de la nécessité de suivre un dossier de cette importance sur la base de l’exercice de l’action publique libanaise », a souligné M. Geagea.
Le chef des FL a déploré que l’on se soit contenté, « au cours d’une séance tenue en présence de plus de soixante députés, de prendre acte du fait que l’avocat de la famille Jassem, connu pour être un proche du Hezbollah, a décidé d’abandonner l’action civile, à l’heure où l’on est en présence d’un dossier judiciaire complet comportant de nombreux détails sur le rapt, la partie qui en est responsable, les personnages qui y sont impliqués, le lieu où il s’est déroulé, les véhicules utilisés et jusqu’à la surveillance électronique de l’itinéraire pris par les kidnappeurs et de l’endroit où ils se trouveraient actuellement ».
« Cette affaire salit la réputation et nuit au prestige de la justice libanaise, tout autant qu’à celui de l’État libanais, aux yeux des citoyens et de tous les autres, arabes et étrangers », a poursuivi M. Geagea.
« Il n’est pas permis de tenter d’étouffer l’affaire sous des prétextes judiciaires. L’État est tenu d’ordonner la poursuite des investigations et le transfert du dossier de la justice militaire aux tribunaux judiciaires pour faire le nécessaire », a-t-il dit.
Interrogé par l’agence al-Markaziya, M. Geagea a noté que la séance tenue lundi par la commission parlementaire des Droits de l’homme pour débattre de la question des personnes enlevées a donné lieu à une « véritable mascarade ».
« La justice a été utilisée pour couvrir une opération dont les détails restent obscurs », a-t-il ajouté. « Les frères Jassem avaient été enlevés au Liban et il se peut que leurs parents aient subi le même sort afin que toute trace de la famille soit effacée et que nul ne réclame la vérité », a-t-il dit.
« Mais cela ne dispense pas la justice de la nécessité de suivre un dossier de cette importance sur la base de l’exercice de l’action publique libanaise », a souligné M. Geagea.
Le chef des FL a déploré que l’on se soit contenté, « au cours d’une séance tenue en présence de plus de soixante députés, de prendre acte du fait que l’avocat de la famille Jassem, connu pour être un proche du Hezbollah, a décidé d’abandonner l’action civile, à l’heure où l’on est en présence d’un dossier judiciaire complet comportant de nombreux détails sur le rapt, la partie qui en est responsable, les personnages qui y sont impliqués, le lieu où il s’est déroulé, les véhicules utilisés et jusqu’à la surveillance électronique de l’itinéraire pris par les kidnappeurs et de l’endroit où ils se trouveraient actuellement ».
« Cette affaire salit la réputation et nuit au prestige de la justice libanaise, tout autant qu’à celui de l’État libanais, aux yeux des citoyens et de tous les autres, arabes et étrangers », a poursuivi M. Geagea.
« Il n’est pas permis de tenter d’étouffer l’affaire sous des prétextes judiciaires. L’État est tenu d’ordonner la poursuite des investigations et le transfert du dossier de la justice militaire aux tribunaux judiciaires pour faire le nécessaire », a-t-il dit.
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