The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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June 14, 2011

L'orient Le Jour - Aad invite les responsables à cesser de jouer avec les sentiments des parents des détenus en Syrie - June 14, 2011

Le président de Solide ( Solidarité avec les détenus en Syrie), Ghazi Aad, a indiqué hier que le décret d’amnistie générale annoncé par le président syrien Bachar el-Assad n’est pas clair pour ce qui est de la situation des prisonniers non syriens. M. Aad a dénoncé au passage le laxisme de l’État libanais par rapport au dossier des détenus et disparus en Syrie. 
Lors d’une conférence de presse organisée près de la tente où les parents des disparus libanais observent un sit-in depuis plusieurs années, conférence à laquelle ont également pris part plusieurs ONG concernées, M. Aad a passé en revue la teneur du décret présidentiel syrien no 61, soulignant que le texte n’indique pas si les détenus non syriens sont concernés par l’amnistie générale annoncée par Bachar el-Assad, « surtout que les autorités syriennes ne s’engagent pas généralement à respecter les critères de transparence dans le dossier des Libanais condamnés en Syrie ou ayant fait l’objet d’une disparition forcée dans ce pays », a-t-il dit.
M. Aad a estimé que la réaction des autorités libanaises s’est confinée à une simple demande effectuée par le ministre sortant de la Justice, Ibrahim Najjar, qui a réclamé aux Syriens copie du décret syrien qu’il a ensuite communiqué au parquet pour examen. Et M. Aad de dénoncer la négligence dont a fait preuve la partie libanaise. « Alors que les Syriens possèdent toutes les informations concernant les détenus syriens au Liban, ainsi que leur lieu de détention et les jugements dont ils font l’objet, les autorités libanaises, elles, ne possèdent pas la liste des noms des détenus libanais en Syrie, contrairement à ce qu’a déclaré le procureur près la Cour de cassation, a relevé M. Aad. Nous demandons au juge (Saïd) Mirza de divulguer ces noms à l’opinion publique s’il les possède réellement, de même que nous réclamons les noms et le nombre de ceux qui ont été libérés en secret en 2009 », a-t-il dit.
Selon lui, des informations locales avaient fait état de 23 personnes qui auraient été relâchées à cette date, « sauf que le scandale réside dans le fait que ni le ministre de la Justice de l’époque, qui a nié leur libération ni le parquet, encore moins le comité de suivi (...) n’étaient au courant de cette mesure, a ajouté le président de Solide. Sur la base des témoignages de certains parmi ceux qui avaient été relâchés, nous affirmons que cent personnes ont été relaxées et sont entrées au Liban sans la connaissance des autorités concernées », a relevé M. Aad. L’activiste a lancé un appel à l’État libanais l’exhortant de « mettre fin à ce scénario ridicule et de cesser de jouer avec les sentiments des parents des détenus ». 

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