C'est en présence du député Akram Chehayeb que s'est tenu hier un meeting de solidarité avec la famille de l'opposant syrien, qui aurait probablement été kidnappé.
Étaient également présents le responsable des médias au sein du Parti socialiste progressiste, Rami el-Rayess, le chef de la municipalité de Aley, Wajdi Mrad, ainsi que Salim Hamadé, représentant du député Talal Arslane.
Étaient également présents le responsable des médias au sein du Parti socialiste progressiste, Rami el-Rayess, le chef de la municipalité de Aley, Wajdi Mrad, ainsi que Salim Hamadé, représentant du député Talal Arslane.
Dans son allocution, Akram Chehayeb a mis l'accent sur la vocation de Aley qui a « toujours ouvert son cœur et ses bras à tous ses hôtes », surtout lorsque l'hôte en question « a passé sa vie au service d'une arabité en laquelle il a toujours cru ».
« On peut être d'accord ou pas avec Chibli el-Ayssami, mais une semaine après sa disparition, il n'est pas possible de ne pas se montrer solidaire, tant sur le plan humain que national, avec sa famille. Difficile de ne pas se sentir un tant soit peu responsable. Chibli el-Ayssami, 86 ans, n'a jamais été attiré par l'argent ni par le pouvoir. Il a toujours su faire preuve d'amour et de respect envers tous ceux qui le connaissaient, en Syrie, en Irak, au Liban, en Jordanie et en Égypte », a expliqué M. Chehayeb.
Il a poursuivi : « C'est en plein jour que Chibli el-Ayssami a disparu à Aley. Aujourd'hui, tous ceux qui le connaissent, sa famille, ses amis ici à Aley, sont là pour marquer sa disparition par un cri démocratique et civilisé. Ils sont là pour être aux côtés d'un penseur, d'un militant, d'un intellectuel qui n'a jamais arrêté la lutte jusqu'en 1992. Après cette date, il s'est consacré à sa famille et à l'écriture. Chibli el-Ayssami aurait pu être à la recherche d'une identité et d'un foyer, mais voilà que sa famille est à présent à sa recherche. En vain. »
Akram Chehayeb a ajouté qu'une semaine après sa disparition, Chibli el-Ayssami reste introuvable. « Nous en appelons aux services de sécurité, pour qu'ils poursuivent leurs efforts afin de le retrouver. Aley va pour sa part poursuivre le mouvement de solidarité afin que la vérité puisse éclater au grand jour », a-t-il souligné.
Prenant la parole, la fille de l'opposant syrien, Raja' Charafeddine, a remercié tous ceux qui ont fait montre de solidarité avec sa famille. Elle a ensuite affirmé que son père a toujours cru dans la démocratie et dans « la diversité des opinions, pour lui c'était là une marque de progrès et de développement ». Évoquant son père, elle a affirmé qu'il est « modeste et rationnel, sensible et partisan de l'autocritique ». Elle a ensuite appelé tous les responsables politiques à œuvrer pour le retrouver, s'adressant notamment au président de la République Michel Sleiman.
Pour rappel, Chibli el-Ayssami est l'un des fondateurs du parti Baas au côté de Michel Aflak. Il a été nommé en 1966 vice-président de la République, avant de quitter le territoire syrien après le coup d'État de Hafez el-Assad en 1970.
« On peut être d'accord ou pas avec Chibli el-Ayssami, mais une semaine après sa disparition, il n'est pas possible de ne pas se montrer solidaire, tant sur le plan humain que national, avec sa famille. Difficile de ne pas se sentir un tant soit peu responsable. Chibli el-Ayssami, 86 ans, n'a jamais été attiré par l'argent ni par le pouvoir. Il a toujours su faire preuve d'amour et de respect envers tous ceux qui le connaissaient, en Syrie, en Irak, au Liban, en Jordanie et en Égypte », a expliqué M. Chehayeb.
Il a poursuivi : « C'est en plein jour que Chibli el-Ayssami a disparu à Aley. Aujourd'hui, tous ceux qui le connaissent, sa famille, ses amis ici à Aley, sont là pour marquer sa disparition par un cri démocratique et civilisé. Ils sont là pour être aux côtés d'un penseur, d'un militant, d'un intellectuel qui n'a jamais arrêté la lutte jusqu'en 1992. Après cette date, il s'est consacré à sa famille et à l'écriture. Chibli el-Ayssami aurait pu être à la recherche d'une identité et d'un foyer, mais voilà que sa famille est à présent à sa recherche. En vain. »
Akram Chehayeb a ajouté qu'une semaine après sa disparition, Chibli el-Ayssami reste introuvable. « Nous en appelons aux services de sécurité, pour qu'ils poursuivent leurs efforts afin de le retrouver. Aley va pour sa part poursuivre le mouvement de solidarité afin que la vérité puisse éclater au grand jour », a-t-il souligné.
Prenant la parole, la fille de l'opposant syrien, Raja' Charafeddine, a remercié tous ceux qui ont fait montre de solidarité avec sa famille. Elle a ensuite affirmé que son père a toujours cru dans la démocratie et dans « la diversité des opinions, pour lui c'était là une marque de progrès et de développement ». Évoquant son père, elle a affirmé qu'il est « modeste et rationnel, sensible et partisan de l'autocritique ». Elle a ensuite appelé tous les responsables politiques à œuvrer pour le retrouver, s'adressant notamment au président de la République Michel Sleiman.
Pour rappel, Chibli el-Ayssami est l'un des fondateurs du parti Baas au côté de Michel Aflak. Il a été nommé en 1966 vice-président de la République, avant de quitter le territoire syrien après le coup d'État de Hafez el-Assad en 1970.
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