À l’initiative de Colette Naufal, présidente du Festival international du film de Beyrouth, les longs-métrages qui avaient été interdits durant les éditions précédentes du BIFF, et plus particulièrement en 2009-2010, ont obtenu un permis provisoire de la part de la Sûreté générale. Ainsi la projection de ces films-là notamment Chou Sar (Liban), Le Chant des mariées (France/Algérie), Confortorio et Gostanza Da Libbiano (Italie) ainsi que Green Days (Iran) était prévue du 23 au 26 juin.
Mais revirement de situation. Voilà que la Sûreté générale se rétracte et revient sur sa décision qui avait pourtant été saluée par tous les amoureux de la pensée libre. Green Days, le film iranien, est de nouveau interdit de projection. « La Sûreté générale m’a informée aujourd’hui même » – c’est-à-dire à deux jours seulement du début de ce festival tant attendu –, déclare Colette Naufal, dépitée.
Le film de Hana Makhmalbaf, Green Days, est un documentaire qui relate les événements qui ont suivi l’élection présidentielle iranienne. Il avait été interdit car il coïncidait avec la venue de M. Ahmadinejad au Liban. Il fallait donc ménager les susceptibilités du président iranien, avait-on argué à l’époque. Cette nouvelle censure soulève donc des questions : quelles autres susceptibilités ménage-t-on aujourd’hui ?
Mais revirement de situation. Voilà que la Sûreté générale se rétracte et revient sur sa décision qui avait pourtant été saluée par tous les amoureux de la pensée libre. Green Days, le film iranien, est de nouveau interdit de projection. « La Sûreté générale m’a informée aujourd’hui même » – c’est-à-dire à deux jours seulement du début de ce festival tant attendu –, déclare Colette Naufal, dépitée.
Le film de Hana Makhmalbaf, Green Days, est un documentaire qui relate les événements qui ont suivi l’élection présidentielle iranienne. Il avait été interdit car il coïncidait avec la venue de M. Ahmadinejad au Liban. Il fallait donc ménager les susceptibilités du président iranien, avait-on argué à l’époque. Cette nouvelle censure soulève donc des questions : quelles autres susceptibilités ménage-t-on aujourd’hui ?

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