Plusieurs députés du courant du Futur ont mis l’accent hier sur le caractère absurde des réactions enregistrées dans les milieux aounistes à la suite du verdict prononcé par le tribunal militaire contre le général Fayez Karam, reconnu coupable de collaboration avec Israël. Le général Karam, proche collaborateur du chef du CPL Michel Aoun, a été condamné à deux ans de prison, rappelle-t-on. Les milieux aounistes ont stigmatisé ce verdict, s’en prenant en outre à la branche des renseignements des Forces de sécurité intérieure, qui avait dévoilé les liens de Karam avec les services israéliens.
Le député Ahmad Fatfat s’est étonné de la réaction aouniste sur ce plan, soulignant que le verdict prononcé contre Fayez Karam est basé sur les investigations menées par le juge d’instruction, en présence des avocats de la défense, et non pas sur l’enquête menée par la branche des renseignements des FSI. « Le tribunal ne peut pas se baser sur l’enquête préliminaire » (menée dans ce cas par la branche des renseignements des FSI), a notamment relevé M. Fatfat.
De son côté, le député Ammar Houry a ironisé au sujet de la réaction des responsables du CPL, soulignant sur ce plan que « les aounistes ont poursuivi leur campagne contre la justice libanaise et la branche des renseignements (des FSI) afin de défendre une personne accusée d’avoir trahi la patrie, alors que le Hezbollah observe le mutisme, sachant que par le passé il réclamait la peine de mort pour ceux qui collaboraient avec Israël ». Et M. Houry d’ajouter : « Les Libanais en déduisent aujourd’hui que celui qui veut collaborer avec Israël en se protégeant doit appartenir au CPL, et celui qui veut commettre un crime doit adhérer au Hezbollah. »
Pour sa part, le député Khodr Habib s’est étonné du fait qu’une peine de deux ans seulement soit prononcée contre une personne accusée de collaboration avec Israël « dans un pays qui se pose en porte-étendard de la résistance ».
Le député Ahmad Fatfat s’est étonné de la réaction aouniste sur ce plan, soulignant que le verdict prononcé contre Fayez Karam est basé sur les investigations menées par le juge d’instruction, en présence des avocats de la défense, et non pas sur l’enquête menée par la branche des renseignements des FSI. « Le tribunal ne peut pas se baser sur l’enquête préliminaire » (menée dans ce cas par la branche des renseignements des FSI), a notamment relevé M. Fatfat.
De son côté, le député Ammar Houry a ironisé au sujet de la réaction des responsables du CPL, soulignant sur ce plan que « les aounistes ont poursuivi leur campagne contre la justice libanaise et la branche des renseignements (des FSI) afin de défendre une personne accusée d’avoir trahi la patrie, alors que le Hezbollah observe le mutisme, sachant que par le passé il réclamait la peine de mort pour ceux qui collaboraient avec Israël ». Et M. Houry d’ajouter : « Les Libanais en déduisent aujourd’hui que celui qui veut collaborer avec Israël en se protégeant doit appartenir au CPL, et celui qui veut commettre un crime doit adhérer au Hezbollah. »
Pour sa part, le député Khodr Habib s’est étonné du fait qu’une peine de deux ans seulement soit prononcée contre une personne accusée de collaboration avec Israël « dans un pays qui se pose en porte-étendard de la résistance ».
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