Samir Geagea en compagnie du député Fouad el-Saad hier à Meerab. Photo Aldo Ayoub
Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a mis en garde hier la majorité au pouvoir contre toute « manœuvre » en rapport avec le dossier de financement du Tribunal spécial pour le Liban.
Dans une déclaration à la presse à l’issue d’un entretien avec le député Fouad el-Saad à Meerab, M. Geagea a estimé que toute manœuvre serait de nature à « réveiller la discorde qui sommeille », du fait du « mépris qui serait ainsi exprimé à la face d’une majorité populaire qui a réclamé la justice et la vérité ». « Cela ne ferait qu’aggraver les divisions nationales, sans parler des conséquences sur le Liban en termes de sanctions internationales », a-t-il ajouté.
« Le Hezbollah et le général Michel Aoun n’étaient-ils pas présents au sein des gouvernements précédents depuis 2008, s’est-il interrogé. Et même avec ce gouvernement qu’ils ont eux-mêmes formé, ils n’ont pas pu éviter la réaffirmation du soutien du Liban au TSL », exhortant ces deux parties à « reconsidérer leur position destructrice » à ce sujet.
Interrogé sur le point de savoir si le 14 Mars allait enclencher un processus de contestation afin d’obtenir la chute du gouvernement, il a répondu : « À mon avis, il n’est pas nécessaire de faire quoi que ce soit en cas de rejet du financement du TSL, car le gouvernement tomberait probablement de lui-même. » Et puis, a-t-il souligné, « même dans le cas de figure où le gouvernement, démissionnaire, devrait se contenter d’expédier les affaires courantes, il ne pourrait pas échapper au financement du tribunal, dans la mesure où il s’agit d’engagements financiers qui font partie des affaires courantes ».
M. Geagea a par ailleurs fait assumer au ministre des Affaires étrangères, Adnane Mansour, et à d’autres responsables concernés les conséquences des incursions militaires syriennes au Liban, les accusant de traiter la question avec « légèreté ». « On ne peut pas plaisanter au sujet de la souveraineté », a-t-il lancé, appelant les deux armées libanaise et syrienne à « coordonner pour éviter les erreurs ».
Il a en outre qualifié de « graves » les rapts de ressortissants syriens au Liban et souligné que cette affaire touche « au cœur de l’existence et de la souveraineté du Liban, surtout lorsqu’un officier d’un service (libanais) y est impliqué ». « Le rapt de Syriens ou de n’importe quels autres ressortissants étrangers avec la participation d’un officier devrait mobiliser immédiatement la justice militaire », a-t-il encore dit.
Enfin, sur le plan social, le chef des FL a critiqué les mesures prises par le gouvernement et proposé la formation d’une commission composée de ministres, de délégués du patronat et de représentants « réels » des syndicats pour mettre au point « un plan global à court terme ». « La moindre erreur sur ce plan jetterait le Liban dans un cycle infernal similaire à celui que connaissent certains États en faillite », a-t-il dit.
Dans une déclaration à la presse à l’issue d’un entretien avec le député Fouad el-Saad à Meerab, M. Geagea a estimé que toute manœuvre serait de nature à « réveiller la discorde qui sommeille », du fait du « mépris qui serait ainsi exprimé à la face d’une majorité populaire qui a réclamé la justice et la vérité ». « Cela ne ferait qu’aggraver les divisions nationales, sans parler des conséquences sur le Liban en termes de sanctions internationales », a-t-il ajouté.
« Le Hezbollah et le général Michel Aoun n’étaient-ils pas présents au sein des gouvernements précédents depuis 2008, s’est-il interrogé. Et même avec ce gouvernement qu’ils ont eux-mêmes formé, ils n’ont pas pu éviter la réaffirmation du soutien du Liban au TSL », exhortant ces deux parties à « reconsidérer leur position destructrice » à ce sujet.
Interrogé sur le point de savoir si le 14 Mars allait enclencher un processus de contestation afin d’obtenir la chute du gouvernement, il a répondu : « À mon avis, il n’est pas nécessaire de faire quoi que ce soit en cas de rejet du financement du TSL, car le gouvernement tomberait probablement de lui-même. » Et puis, a-t-il souligné, « même dans le cas de figure où le gouvernement, démissionnaire, devrait se contenter d’expédier les affaires courantes, il ne pourrait pas échapper au financement du tribunal, dans la mesure où il s’agit d’engagements financiers qui font partie des affaires courantes ».
M. Geagea a par ailleurs fait assumer au ministre des Affaires étrangères, Adnane Mansour, et à d’autres responsables concernés les conséquences des incursions militaires syriennes au Liban, les accusant de traiter la question avec « légèreté ». « On ne peut pas plaisanter au sujet de la souveraineté », a-t-il lancé, appelant les deux armées libanaise et syrienne à « coordonner pour éviter les erreurs ».
Il a en outre qualifié de « graves » les rapts de ressortissants syriens au Liban et souligné que cette affaire touche « au cœur de l’existence et de la souveraineté du Liban, surtout lorsqu’un officier d’un service (libanais) y est impliqué ». « Le rapt de Syriens ou de n’importe quels autres ressortissants étrangers avec la participation d’un officier devrait mobiliser immédiatement la justice militaire », a-t-il encore dit.
Enfin, sur le plan social, le chef des FL a critiqué les mesures prises par le gouvernement et proposé la formation d’une commission composée de ministres, de délégués du patronat et de représentants « réels » des syndicats pour mettre au point « un plan global à court terme ». « La moindre erreur sur ce plan jetterait le Liban dans un cycle infernal similaire à celui que connaissent certains États en faillite », a-t-il dit.
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