Le chef du PSP, Walid Joumblatt, a assuré, au lendemain d’un entretien avec Hassan Nasrallah et dans une interview à la chaîne hezbollahie al-Manar, que son bloc votera pour le financement du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) si un accord n’est pas conclu au sein du Conseil des ministres. « Je souhaite toutefois que nous arrivions à un compromis », a-t-il ajouté.
Le député du Chouf a nié que ses relations avec le parti de Dieu se soient dernièrement refroidies, qualifiant sa rencontre, jeudi soir, avec Hassan Nasrallah de « franche ».
Il a en outre indiqué « soutenir » l’équation armée-peuple-résistance, précisant toutefois qu’ « il faudrait, un jour, relancer la discussion sur une stratégie nationale de défense ». « Mais un dossier aussi important que les armes ne devrait pas être discuté dans les médias », a-t-il relevé. Et M. Joumblatt de souligner : « Il est important de ne pas lier la question des armes du Hezbollah au dossier de l’implantation des Palestiniens au Liban, ce sont deux sujets différents. Pour nous, les armes du Hezb doivent être liées à la défense du Liban. »
Interrogé sur la situation en Syrie, Walid Joumblatt s’est farouchement opposé à la « solution sécuritaire » à laquelle a recours le régime de Bachar el-Assad pour mater l’opposition. « Il faut condamner les tirs sur les manifestations, condamner les agressions contre les soldats, mais pas contre les shabbihas, et il faut décharger les soldats des tâches sécuritaires. Il faut aussi libérer tous les prisonniers sans exception, tout en rejetant les appels de l’opposition à toute intervention étrangère. Ensuite, il faudra demander des comptes à tous ceux qui ont commis des crimes contre le peuple syrien, sans exception aussi, et permettre aux médias arabes et internationaux de couvrir l’ensemble du territoire syrien. Pour tout cela, il faut réformer, et pour réformer, il faut commencer par annuler l’article 8 de la Constitution », a-t-il dit.
Signalons enfin que le leader druze a promis l’annonce d’un « choc » à la prochaine assemblée générale du PSP, à la fin du mois.
Il a en outre indiqué « soutenir » l’équation armée-peuple-résistance, précisant toutefois qu’ « il faudrait, un jour, relancer la discussion sur une stratégie nationale de défense ». « Mais un dossier aussi important que les armes ne devrait pas être discuté dans les médias », a-t-il relevé. Et M. Joumblatt de souligner : « Il est important de ne pas lier la question des armes du Hezbollah au dossier de l’implantation des Palestiniens au Liban, ce sont deux sujets différents. Pour nous, les armes du Hezb doivent être liées à la défense du Liban. »
Interrogé sur la situation en Syrie, Walid Joumblatt s’est farouchement opposé à la « solution sécuritaire » à laquelle a recours le régime de Bachar el-Assad pour mater l’opposition. « Il faut condamner les tirs sur les manifestations, condamner les agressions contre les soldats, mais pas contre les shabbihas, et il faut décharger les soldats des tâches sécuritaires. Il faut aussi libérer tous les prisonniers sans exception, tout en rejetant les appels de l’opposition à toute intervention étrangère. Ensuite, il faudra demander des comptes à tous ceux qui ont commis des crimes contre le peuple syrien, sans exception aussi, et permettre aux médias arabes et internationaux de couvrir l’ensemble du territoire syrien. Pour tout cela, il faut réformer, et pour réformer, il faut commencer par annuler l’article 8 de la Constitution », a-t-il dit.
Signalons enfin que le leader druze a promis l’annonce d’un « choc » à la prochaine assemblée générale du PSP, à la fin du mois.
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