Le TSL, les incursions syriennes et le tracé de la frontière au centre d’un entretien entre Mansour et l’ambassadeur de France.
L’ambassadeur de France à Beyrouth, Denis Pietton, a souligné hier que les opposants syriens présents au Liban ne devraient pas être rapatriés contre leur gré.
M. Pietton s’exprimait à l’issue d’un entretien au palais Bustros avec le ministre des Affaires étrangères, Adnane Mansour.
« C’est un point très important, a ajouté l’ambassadeur. Le Liban a toujours été un pays d’accueil et hospitalier. C’est une tradition libanaise. Dans les moments difficiles que traverse la région et surtout pour ce qui est des événements en Syrie, il est essentiel que cette tradition soit perpétuée. »
L’ambassadeur a, en outre, indiqué avoir abordé avec M. Mansour les informations à propos d’incursions syriennes au Liban. Réaffirmant l’attachement de la France à la souveraineté et l’indépendance de ce pays, il a souligné la nécessité de réaliser des progrès dans la question de la délimitation de la frontière libano-syrienne. « Hélas, il n’y a eu aucun progrès en dépit des efforts déployés par le gouvernement précédent. Ce dossier doit rester ouvert », a-t-il déclaré.
La veille, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, avait également exprimé sa déception à ce sujet dans son rapport cyclique sur l’application de la résolution 1559 du Conseil de sécurité.
Sur le Tribunal spécial pour le Liban, le diplomate français a réitéré la position de son pays, appelant le Liban à honorer ses devoirs internationaux à l’égard du TSL, et souligné que la question du financement du tribunal est une affaire « très importante ».
Interrogé sur un rapport mis au point par l’Éthiopie au sujet de l’accident de l’avion éthiopien en janvier 2010 après son décollage de Beyrouth, et qui a fait l’objet de discussions hier entre une délégation éthiopienne et le ministre des Affaires étrangères, M. Pietton, dont l’épouse avait trouvé la mort dans l’accident, a indiqué ne pas avoir pris connaissance du rapport. « J’ai quelques idées sur ce qui est arrivé (...). Mon seul souhait, en tant que l’une des personnes qui ont perdu des proches dans l’accident, est que ce rapport soit publié le plus tôt possible, car les gens veulent savoir ce qui s’est passé avec précision. »
Selon lui, ce que l’Éthiopie a fait pour les familles des victimes « n’est pas suffisant ».
Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères a reçu le nonce apostolique au Liban, Mgr Gabriele Caccia.
M. Pietton s’exprimait à l’issue d’un entretien au palais Bustros avec le ministre des Affaires étrangères, Adnane Mansour.
« C’est un point très important, a ajouté l’ambassadeur. Le Liban a toujours été un pays d’accueil et hospitalier. C’est une tradition libanaise. Dans les moments difficiles que traverse la région et surtout pour ce qui est des événements en Syrie, il est essentiel que cette tradition soit perpétuée. »
L’ambassadeur a, en outre, indiqué avoir abordé avec M. Mansour les informations à propos d’incursions syriennes au Liban. Réaffirmant l’attachement de la France à la souveraineté et l’indépendance de ce pays, il a souligné la nécessité de réaliser des progrès dans la question de la délimitation de la frontière libano-syrienne. « Hélas, il n’y a eu aucun progrès en dépit des efforts déployés par le gouvernement précédent. Ce dossier doit rester ouvert », a-t-il déclaré.
La veille, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, avait également exprimé sa déception à ce sujet dans son rapport cyclique sur l’application de la résolution 1559 du Conseil de sécurité.
Sur le Tribunal spécial pour le Liban, le diplomate français a réitéré la position de son pays, appelant le Liban à honorer ses devoirs internationaux à l’égard du TSL, et souligné que la question du financement du tribunal est une affaire « très importante ».
Interrogé sur un rapport mis au point par l’Éthiopie au sujet de l’accident de l’avion éthiopien en janvier 2010 après son décollage de Beyrouth, et qui a fait l’objet de discussions hier entre une délégation éthiopienne et le ministre des Affaires étrangères, M. Pietton, dont l’épouse avait trouvé la mort dans l’accident, a indiqué ne pas avoir pris connaissance du rapport. « J’ai quelques idées sur ce qui est arrivé (...). Mon seul souhait, en tant que l’une des personnes qui ont perdu des proches dans l’accident, est que ce rapport soit publié le plus tôt possible, car les gens veulent savoir ce qui s’est passé avec précision. »
Selon lui, ce que l’Éthiopie a fait pour les familles des victimes « n’est pas suffisant ».
Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères a reçu le nonce apostolique au Liban, Mgr Gabriele Caccia.
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