L’opposition a brusquement haussé le ton hier face au gouvernement sur la question du financement du Tribunal spécial pour le Liban, allant jusqu’à envisager un mouvement de protestation populaire au cas où le Liban décide de geler sa contribution.
« Nous sommes prêts à tout », a lancé hier soir le député Samy Gemayel sur la MTV. « Cette question touche à la dignité des Libanais et des martyrs. Elle ne souffre ni tergiversation ni bavardage d’ici ou de là. Si le gouvernement ne paye pas, rien ne nous arrêtera », a-t-il prévenu.
De son côté, Ahmad Fatfat, député de Denniyé, a affirmé sur la même chaîne que le 14 Mars « ferait face à la décision de ne pas financer le tribunal, car une telle décision mettrait le Liban en confrontation avec la communauté internationale et serait un déni de justice pour les Libanais ».
« Nous serions peut-être contraints de descendre dans la rue pour rectifier le cours des choses », a-t-il ajouté.
Dans une interview à notre confrère an-Nahar, le chef du parti des Forces libanaises Samir Geagea a mis en garde pour sa part contre « un coup qui serait porté à l’union nationale ».
Du côté de la majorité, les points de vue restent très éloignés sur la question entre les divers protagonistes. Akram Chehayeb, député joumblattiste de Aley, a souligné, toujours à la MTV, que le TSL est pour le Liban « une contrainte, et non pas une option ». « Notre attachement au tribunal est une constante depuis le début », a-t-il dit, avant d’ajouter : « La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si le Liban va rester un membre de la communauté internationale ou non. »
Ce n’est pas l’avis du député aouniste Ziad Assouad qui a affirmé que son bloc n’avait pas l’intention de trouver des issues honorables à la question. « C’est au gouvernement qu’il appartiendra de décider, nonobstant le point de vue du Premier ministre et du camp gouvernemental soucieux de respecter les résolutions internationales », a-t-il dit, sans écarter l’éventualité d’une chute du cabinet sur ce dossier.
Quant au ministre d’État Salim Karam, proche du chef des Marada, Sleimane Frangié, il a pris le contrepied des propos tenus par M. Assouad en s’opposant à la démarche entreprise dimanche par le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, qui avait insisté sur le recours au vote en Conseil des ministres. « Nous sommes alliés, mais ces propos ne reflètent que le point de vue du Hezbollah », a-t-il souligné.
De son côté, Ahmad Fatfat, député de Denniyé, a affirmé sur la même chaîne que le 14 Mars « ferait face à la décision de ne pas financer le tribunal, car une telle décision mettrait le Liban en confrontation avec la communauté internationale et serait un déni de justice pour les Libanais ».
« Nous serions peut-être contraints de descendre dans la rue pour rectifier le cours des choses », a-t-il ajouté.
Dans une interview à notre confrère an-Nahar, le chef du parti des Forces libanaises Samir Geagea a mis en garde pour sa part contre « un coup qui serait porté à l’union nationale ».
Du côté de la majorité, les points de vue restent très éloignés sur la question entre les divers protagonistes. Akram Chehayeb, député joumblattiste de Aley, a souligné, toujours à la MTV, que le TSL est pour le Liban « une contrainte, et non pas une option ». « Notre attachement au tribunal est une constante depuis le début », a-t-il dit, avant d’ajouter : « La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si le Liban va rester un membre de la communauté internationale ou non. »
Ce n’est pas l’avis du député aouniste Ziad Assouad qui a affirmé que son bloc n’avait pas l’intention de trouver des issues honorables à la question. « C’est au gouvernement qu’il appartiendra de décider, nonobstant le point de vue du Premier ministre et du camp gouvernemental soucieux de respecter les résolutions internationales », a-t-il dit, sans écarter l’éventualité d’une chute du cabinet sur ce dossier.
Quant au ministre d’État Salim Karam, proche du chef des Marada, Sleimane Frangié, il a pris le contrepied des propos tenus par M. Assouad en s’opposant à la démarche entreprise dimanche par le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, qui avait insisté sur le recours au vote en Conseil des ministres. « Nous sommes alliés, mais ces propos ne reflètent que le point de vue du Hezbollah », a-t-il souligné.
No comments:
Post a Comment