The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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October 1, 2011

L'Orient le jour - Festival de Aarsal : un projet citoyen au cœur de la Békaa, October 1, 2011

Par Pauline Merveille

Une dernière touche à la frise réalisée par les enfants.
Une dernière touche à la frise réalisée par les enfants.

L’association Ibsar de l’AUB a effectué une étude sur la santé et l’environnement dans le village de Aarsal, dans la Békaa.
Le début du mois de septembre n’est pas seulement annonciateur de la fin des vacances. C’est aussi la réédition du festival Sharing nature and knowledge, organisé par la municipalité de Aarsal dans la Békaa, en étroite collaboration avec l’association Ibsar – Centre de préservation de la nature pour un avenir durable, à l’Université américaine de Beyrouth. Cette association œuvre pour la préservation de la nature et de la biodiversité au Liban.
Dans le cadre des études menées par Ibsar, le programme Alimentation et santé dans le Liban rural (Food and health in rural Lebanon) s’est concentré sur Aarsal, au vu des besoins que présentait la ville.
Il s’agit d’une étude sur la santé et ses liens avec l’environnement financée par le Centre international de recherche sur le développement (IDRC) et par l’Université d’Ottawa. Et ce dans le but d’aider les populations rurales libanaises à comprendre l’importance de l’équilibre alimentaire au travers de la préservation de l’environnement. Dans cet objectif, des cours de nutrition ont été dispensés, par les volontaires de l’association, aux habitants du village. Les membres d’Ibsar ont également insisté sur l’importance de la mise en valeur des terres agricoles de la région.
Qu’il s’agisse des jeunes membres de l’association ou des ruraux, ce projet est source d’enrichissement mutuel, tant sur le plan matériel qu’humain.
L’association Ibsar atteint ainsi le but qu’elle s’était fixé, à savoir le partage entre les différents acteurs du projet. « L’importance pour nous c’est le partage avec les générations futures », souligne Dima Osta, membre d’Ibsar à l’initiative de cette étude qui a débuté en mars 2009 et s’achèvera en février 2012. La clôture du festival a d’ailleurs montré des résultats probants.
Les habitants de Aarsal ainsi que les membres d’Ibsar se sont regroupés au cœur du village, dans une ambiance de fête. Une centaine de personnes se sont ainsi retrouvées. Au menu de l’après-midi, les membres de la municipalité de Aarsal ont tout d’abord remercié les nombreuses initiatives prises par Ibsar pour la ville, notamment l’achat d’une aire de jeu pour les enfants et la mise en place de cours d’informatique.
Ensuite des ateliers de peinture, stand de maquillage et chamboule-tout ont été installés pour les plus jeunes qui s’en sont donnés à cœur joie. Dans la soirée, la musique traditionnelle et la dabké ont été mises à l’honneur par les anciens du village. La danse annonçant la fin d’une journée festive où toutes les générations s’étaient rassemblées pour la seconde fois dans cette petite ville de la Békaa.


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