The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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October 12, 2011

L'Orient le jour - Karamé : Le financement du TSL ne passera ni en Conseil des ministres ni au Parlement, October 12, 2011

« La question du financement du tribunal, qui est une question majeure aujourd’hui, ne passera ni en Conseil des ministres ni au Parlement, étant donné que ce tribunal n’est pas intègre. » C’est ce qu’a déclaré hier l’ancien chef de gouvernement, Omar Karamé, qui venait de rencontrer le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
M. Karamé, qui s’exprimait devant les journalistes, a commenté la démission du président du TSL, Antonio Cassese.
« Dès le départ, nous avions affirmé que le tribunal international n’est pas impartial. Nous soutenons toute instance judiciaire qui œuvre fidèlement à la recherche de la vérité et qui sanctionne les vrais coupables. Malheureusement, nous n’avons plus confiance en ce tribunal à cause de son attitude au niveau de l’enquête et à cause des fuites médiatiques. C’est d’ailleurs la position d’une majorité écrasante de Libanais », a-t-il dit.
Interrogé sur la possibilité que l’accord d’entente signé entre le Liban et l’ONU soit modifié, il a répondu : « Je n’en sais rien. Tout ce que je sais, c’est que le versement (de la contribution libanaise) n’aura pas lieu. Et si cette question est transmise au Parlement, ce dernier soulèvera le problème de la légitimité du TSL. »
De son côté, le chef du Courant patriotique libre, Michel Aoun, a estimé que le tribunal est en lui-même « une opération militaire, une invasion à proprement parler », estimant que « rien n’oblige le Liban à s’acquitter de sa contribution financière. Il n’existe aucun accord qui contraint le Liban à payer », a-t-il dit.
Et d’ajouter : « Ils (les figures de proue du 14 Mars) ont obtenu le tribunal par le biais du Conseil de sécurité au sein duquel le Liban n’a aucun avis. Que personne ne vous terrorise ou vous effraye. Seul l’ignorant a peur, parce qu’il ne connaît pas la loi. »

Réactions du bloc du Futur
Pour leur part, les membres du bloc du Futur ont salué hier l’élection du juge David Baragwanath à la tête du TSL, se disant satisfaits de l’unanimité recueillie autour de sa désignation, à cause notamment « de sa longue expérience et de ses compétences exceptionnelles qui lui permettront de mener le tribunal à bon port ».
De son côté, le député du même bloc, Mohammad Hajjar, a accusé le camp du 8 Mars de « chercher à torpiller le travail du tribunal qu’il a d’ailleurs rejeté dès le départ ».
Dans un entretien accordé à Radio Liban libre, le député du bloc du Futur, Jean Oghassabian, a affirmé que le Premier ministre, Nagib Mikati, a abondé en promesses devant les Libanais concernant ses engagements internationaux, dont la question du financement du tribunal. Et d’ajouter que le chef du gouvernement « n’a pourtant pris aucune initiative concrète, que ce soit sur le plan des concertations ou sur le plan juridique, sachant qu’il est tenu au paiement ». Le député a mis en garde contre « ceux au sein du camp du 8 Mars qui nous poussent vers un grand piège en réclamant le transfert du dossier du TSL au Parlement », estimant que cette démarche est totalement rejetée.


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