L’ancien président du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) Antonio Cassese, qui avait démissionné le 9 octobre pour des « raisons de santé », est décédé dans la nuit de vendredi à samedi des suites d’un cancer, a annoncé le TSL.
« L’ancien président du Tribunal spécial pour le Liban, le juge Antonio Cassese, est décédé après un long combat contre le cancer », selon un communiqué du tribunal. « Il est mort paisiblement la nuit dernière à son domicile à Florence », précise le communiqué.
Premier président du tribunal, qui a ouvert ses portes le 1er mars 2009 à Leidschendam, dans la banlieue de La Haye, l’Italien Antonio Cassese, né en 1937, était resté juge à la chambre d’appel du TSL après sa démission du poste de président.
Celle-ci était la plus récente parmi plusieurs fonctions juridiques internationales qu’il a occupées. En 2004, le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, a nommé le juge Cassese président de la commission d’enquête internationale des Nations unies sur le Darfour. Il a ultérieurement été nommé par le secrétaire général expert indépendant chargé d’examiner l’efficacité judiciaire du Tribunal spécial pour la Sierra Leone. Antonio Cassese avait également été le premier président du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), de 1993 à 1997.
Tout au long de sa carrière, le juge Cassese a travaillé afin de limiter les exécutions extrajudiciaires et les assassinats ciblés, et affirmer la responsabilité individuelle pour crimes internationaux devant les juridictions nationales et internationales.
Il était membre de l’Institut de droit international et ancien président du comité européen pour la prévention de la torture.
Adepte enthousiaste du principe de l’autodétermination des peuples et des droits de l’homme, le juge Cassese a rédigé de façon extensive sur tous les aspects du droit international, avec un accent particulier sur le droit international pénal. Il a reçu de nombreux prix et diplômes honorifiques.
« Le décès du juge Cassese est une tragédie inexprimable », a déclaré David Baragwanath, qui l’avait remplacé en tant que président du TSL, cité dans le communiqué. « Il a contribué à la création du droit international pénal moderne, dont il était l’une des personnalités-clés. Sa famille s’étendait à travers le monde, aux endroits affectés par l’injustice », a assuré David Baragwanath.
Entre 1975 et 2008, le juge Cassese était professeur de droit international à l’Université de Florence. Entre 1987 et 1993, il était professeur de droit à l’Institut universitaire européen (European University Institute). Le juge Cassese a également été un visiting fellow au All Souls College de l’Université d’Oxford (1979-1980). Il est l’auteur de plusieurs livres et ouvrages sur le droit et la justice internationaux.
« Avec la disparition du juge Cassese, la justice internationale perd l’un de ses pionniers, et les défenseurs des droits de l’homme un de leurs vétérans », a déclaré pour sa part le juge Ralph Riachi, vice-président du tribunal, également cité dans le communiqué.
Premier tribunal international habilité à juger des actes terroristes, le TSL tiendra une audience, consacrée à l’éventuelle tenue d’un procès par défaut, c’est-à-dire en l’absence des accusés, le 11 novembre.
Par ailleurs, l’ambassadeur russe au Liban, Alexandre Zassypkine, a affirmé hier que son pays était « en faveur de l’application de l’ensemble des résolutions onusiennes en relation avec le Liban, dont celles qui ont trait au tribunal international que la Russie a soutenu et continue de soutenir et dont elle a approuvé le financement. La Russie considère le TSL comme un organe en faveur de la légalité internationale », a-t-il encore dit.
« L’ancien président du Tribunal spécial pour le Liban, le juge Antonio Cassese, est décédé après un long combat contre le cancer », selon un communiqué du tribunal. « Il est mort paisiblement la nuit dernière à son domicile à Florence », précise le communiqué.
Premier président du tribunal, qui a ouvert ses portes le 1er mars 2009 à Leidschendam, dans la banlieue de La Haye, l’Italien Antonio Cassese, né en 1937, était resté juge à la chambre d’appel du TSL après sa démission du poste de président.
Celle-ci était la plus récente parmi plusieurs fonctions juridiques internationales qu’il a occupées. En 2004, le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, a nommé le juge Cassese président de la commission d’enquête internationale des Nations unies sur le Darfour. Il a ultérieurement été nommé par le secrétaire général expert indépendant chargé d’examiner l’efficacité judiciaire du Tribunal spécial pour la Sierra Leone. Antonio Cassese avait également été le premier président du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), de 1993 à 1997.
Tout au long de sa carrière, le juge Cassese a travaillé afin de limiter les exécutions extrajudiciaires et les assassinats ciblés, et affirmer la responsabilité individuelle pour crimes internationaux devant les juridictions nationales et internationales.
Il était membre de l’Institut de droit international et ancien président du comité européen pour la prévention de la torture.
Adepte enthousiaste du principe de l’autodétermination des peuples et des droits de l’homme, le juge Cassese a rédigé de façon extensive sur tous les aspects du droit international, avec un accent particulier sur le droit international pénal. Il a reçu de nombreux prix et diplômes honorifiques.
« Le décès du juge Cassese est une tragédie inexprimable », a déclaré David Baragwanath, qui l’avait remplacé en tant que président du TSL, cité dans le communiqué. « Il a contribué à la création du droit international pénal moderne, dont il était l’une des personnalités-clés. Sa famille s’étendait à travers le monde, aux endroits affectés par l’injustice », a assuré David Baragwanath.
Entre 1975 et 2008, le juge Cassese était professeur de droit international à l’Université de Florence. Entre 1987 et 1993, il était professeur de droit à l’Institut universitaire européen (European University Institute). Le juge Cassese a également été un visiting fellow au All Souls College de l’Université d’Oxford (1979-1980). Il est l’auteur de plusieurs livres et ouvrages sur le droit et la justice internationaux.
« Avec la disparition du juge Cassese, la justice internationale perd l’un de ses pionniers, et les défenseurs des droits de l’homme un de leurs vétérans », a déclaré pour sa part le juge Ralph Riachi, vice-président du tribunal, également cité dans le communiqué.
Premier tribunal international habilité à juger des actes terroristes, le TSL tiendra une audience, consacrée à l’éventuelle tenue d’un procès par défaut, c’est-à-dire en l’absence des accusés, le 11 novembre.
Par ailleurs, l’ambassadeur russe au Liban, Alexandre Zassypkine, a affirmé hier que son pays était « en faveur de l’application de l’ensemble des résolutions onusiennes en relation avec le Liban, dont celles qui ont trait au tribunal international que la Russie a soutenu et continue de soutenir et dont elle a approuvé le financement. La Russie considère le TSL comme un organe en faveur de la légalité internationale », a-t-il encore dit.
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