The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

Search This Blog

October 13, 2011

L'Orient le jour - Sensibiliser les FSI à la question, October 13, 2011

Le commandant Ziyad Kaed Bey dirige, depuis un an et demi, le département des droits de l’homme au sein des FSI. Il a évoqué, pour ALEF, les défis et les ambitions d’un tel département, dont la création a pour objectif l’amélioration de la situation des droits de l’homme au Liban.
Parmi ces défis, le respect par les FSI d’un code de conduite, des lois locales et des conventions internationales, notamment la Convention contre la torture (CAT) et son protocole optionnel (Opcat). Le commandant Kaed Bey a énoncé à ce propos les droits des personnes en état d’arrestation. « Chaque personne en état d’arrestation, et sans exception aucune, a le droit d’informer sa famille, d’avoir recours à un avocat dès la première heure, de demander à être vue par un médecin, et de bénéficier d’un traducteur si elle ne parle pas l’arabe », a-t-il affirmé. « Malheureusement, la loi ne tient pas compte des réalités », a-t-il déploré, demandant, à titre d’exemple, qui devra assumer les frais d’avocat d’une personne démunie, placée en état d’arrestation ?
Le commandant a tenu à souligner le travail entrepris par son département, pour l’amélioration du respect des droits de l’homme au sein des FSI, malgré le manque d’effectifs. « Notre objectif est de répandre et de généraliser la culture des droits de l’homme dans cette unité », a-t-il observé. Faisant part de ses efforts pour une meilleure collaboration avec la société civile, Ziyad Kaed Bey s’est dit satisfait, car « les résultats sont encourageants et la glace est désormais rompue avec les associations ». Il n’a pas manqué d’évoquer la lourde responsabilité qui lui incombe au niveau de l’amélioration des conditions de vie dans les prisons, mais aussi au niveau de la lutte et de la prévention contre la torture. Un travail qu’il accomplit avec la collaboration de l’armée et de la Sûreté générale, mais aussi avec l’assistance d’experts étrangers. Dans cet objectif, un comité œuvre à la mise en place d’un code de conduite, qui bannit la torture et la corruption, et que seront tenus de respecter tous les éléments des FSI, sans exception. Éléments qui recevront d’ailleurs une formation dans ce sens. Car il devient urgent pour l’institution de regagner la confiance des citoyens.


No comments:

Post a Comment

Archives